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Le fossoyeur tome 1 sur 4
EAN : 9782372875592
179 pages
Komikku éditions (29/04/2021)
3.45/5   28 notes
Résumé :
Sa guillotine offre le repos éternel !
Lorsque les personnes meurent, il arrive qu'un esprit maléfique se saisisse de leurs âmes en transition pour l'au-delà. On appelle ce phénomène "la phase de mort'. 
Ces âmes possédées ont besoin de se nourrir de celles des vivants pour exister. 
Hagi est le fils d'un puissant sorcier dont la spécialité est de chasser ces esprits démoniaques. Grâce à une puissante épée-guillotine qui est dans sa famille depui... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Nouveau titre de Chihiro Watanabe déjà publié chez Komikku avec Pygmalion, une petite série horrifique en trois tomes. Mr. Watanabe est également cité comme étant " l'assistant de Kohei Horikoshi " , mangaka d'une petite série parfaitement méconnue du nom de My Hero Academia...

Chihiro Watanabe apparaît comme un mangaka recommandé par l'un des chefs de file du shonen contemporain. A la base, l'auteur voulait justement dessiner un shonen comme il le précise dans la postface de ce premier volume, histoire de sortir un peu de l'horreur dans lequel il s'est noyé pour sa précédente série Pygmalion. Cependant, son responsable éditorial lui conseille de renouer avec l'horreur , genre pour lequel Mr Watanabe semble particulièrement à l'aise. de ce fait, entre deux volontés, est né le Fossoyeur qu'on peut qualifier de shonen hybride entre un style de dessin juvénile qui peut rappeler les héros de My Hero Academia et horreur plus frontale portée par un style affinée et qui n'a pas peur de dévoiler décapitations, mutilations et flaques écarlates...

Je ressors plutôt convaincu de la lecture de ce premier volume d'une série qui ne comprendra que quatre tomes , une nouvelle mini-série qui donne le ton dès la première page : "J'avais neuf ans la première fois que j'ai tué quelqu'un." Une réplique désaxée mais plutôt badass qui signe les questionnements permanents d'un jeune héros exorciseur qui doit tuer, avec regret, des possédés qui ne peuvent plus être sauvés. La mode est aux exorcistes et , avis aux amateurs de Jujutsu Kaisen, si vous voulez rester dans cette petite ambiance , peut-être que le Fossoyeur vous séduira avec son mélange d'action et d'horreur autour des mauvais esprits.

Notre héros 'shonen" est donc un fossoyeur, une sorte d'exorciste, qui est dépeché pour tuer les êtres humains possédés de manière irréversible par des esprits démoniaques. Ces derniers sont représentés sous une même apparence, à savoir une armada de gros yeux noirs brumeux ce qui donne un aspect un peu dérangeant aux possédés. En somme, les fossoyeurs sont le dernier rempart face à la menace démoniaque lorsque la victime de possession rentre en phase, c'est à dire la phase de la mort... Un joyeux programme qui démarre véritablement suite à une tragédie que subit notre héros et qui le forme bon gré mal gré au métier.

Là où le bât blesse un peu, c'est que ce traumatisme a fait de notre héros un personnage très premier degrés, hésitant, larmoyant et donc pas forcément très charismatique avec un chara-design un peu blafard et l'habituelle coiffure en pétard... Bref l'antithèse fantomatique d'Izuki Midoriya si on veut hasarder la comparaison avec My Hero Academia... D'un côté, c'est un personnage inscrit dans une veine un peu plus humaine dont la vulnérabilité est bien justifié mais d'un autre côté, excepté les combats, c'est un personnage assez lisse dont le côté indécis et tristoune peut faire crisper. Malgré tout, ce premier volume du Fossoyeur ne manque pas de rythme. Les combats contre quelques possédés s'enchainent et l'intrigue met en place un véritable trafic de drogue démoniaque qui donne déjà quelques enjeux à cette mini-série.

Côté combat, le mangaka réussit plutôt son coup, notamment avec l'utilisation d'une arme assez originale, une sorte d'épée-guillotine qui donne lieu à des chorégraphies précises et décisives. En terme de lisibilité Chihiro Watanabe "découpe" (à l'instar de son héros) l'action avec une certaine aisance. le fait de finir un combat par une décapitation en bonne et due forme est plutôt jubilatoire malgré le ton très premier degrès de ce "shonen". Je reviens sur le style de Chihiro Watanabe qui manie donc deux tonalités dans une même série. le début du volume est assez classique avec la vision d'un jeune héros joviale et bienveillant, très énergique qui souhaite devenir un exorciste comme son père. le style est très shonen sans être exceptionnel puis la tragédie arrive ... et nous propulse dans un monde violent et triste ( le passage final du père ) parfois éclaircie par les rapports comiques entre certains personnages avec le bon vieux mentor. Un bon jeu d'équilibre pour lequel Chihiro Watanabe fait varier son dessin sur un bon fil émotionnel.

Il est encore tôt pour voir ce que cette courte série a dans le ventre. On ne peut qu'espérer que Chihiro Watanabe parvienne à boucler un bon petit titre en quatre volumes. Ce premier tome est assez séduisant pour son mix entre horreur et shonen. Cela annonce la couleur tout en étant bien rythmé.

Un petit coup de coeur pour le premier volume d'une série qui ne sera peut-être pas transcendante mais qui réussit le pari audacieux de marier un style de dessin shonen avec du gore frontal. Malgré un héros légitimement vulnérable mais peu charismatique, ce premier tome est bien rythmé, bien découpé tout en rentrant dans le vif du sujet ! Affaire à suivre mais bonne entrée en matière .



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Ca commence comme un shonen un peu enfantin, presque en mode Yokai watch, et au détour d'une page ça part en cacahouète grave !
Suite à un drame dramatiquement dramatique (la fameuse cacahouète que je ne veux pas dévoiler), Histsugi se retrouve à assumer la charge de Fossoyeur qui consiste à tuer à l'aide d'une sorte de grand hachoir guillotine un humain définitivement infecté par des démons. Oui, encore des démons. Encore des grosses épées. Encore un gosse qui doit apprendre l'art du découpage en rondelles. "Technique de décapitation, arc lunaire!"
Il faut attendre les dernières pages de ce premier tome pour comprendre pourquoi on a une impression de malaise, de "mix" entre des ingrédients qui ne vont pas bien ensemble. L'auteur le dit lui-même dans la postface, c'est son éditeur qui a insisté : "Et si tu mélangeais des éléments de shonen à ceux de manga d'horreur ?" Et il envisage que ça puisse donner un ragoût délicieux aussi bien que "dégueulasse"...
Perso je lui conseille de changer d'éditeur, car les quelques bonnes idées du manga sont totalement affadies par ces intégrations maladroites de moments shonen. Ca se voit que c'est pas son domaine, et même qu'il ne prend pas spécialement plaisir à assaisonner son plat de "je dois endosser ce rôle, c'est la malédiction de ma famille" ou de "oh mes amis sont en danger, bon on ne les voit que quand le scénario l'impose et rien n'est fait pour les rendre attachants, donc on s'en fiche qu'ils soient laminés par le méchant, mais bon, je vais devoir les sauver quand même"
Dommage car les dessins sont vraiment bien réalisés, autant les décors que le couteau guillotine hyper impressionnant ou la mystérieuse pilule de l'oeil noir. le scénario de base, débarrassé du côté shonen, a l'air intéressant : une entreprise réaliserait des expériences sur des humains pour leur conférer des pouvoirs démoniaques tout en maitrisant les effets secondaires mortels.
Mais tout ça arrive trop tard, le rythme étant alourdi par le mix indigeste de shonen / horreur.

Je ne suis pas sûre de lire les tomes suivants, sauf si je tombe dessus par hasard on va dire
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Je suis rentrée dans cette lecture complètement à l'aise, et pas du tout prête à quelque chose de plutôt horrifique, quelle surprise ! Mais une bonne surprise parce que j'ai vraiment apprécié cette lecture, il y a de très bonnes idées !

Chihiro Watanabe est de retour chez nous avec cette nouvelle saga, qui sera d'ailleurs en 4 tomes. Ce format sera suffisant je pense, parce que pour le moment, il n'y a pas de réel fil conducteur, de vrai but si ce n'est éliminer les possédés. Ce mangaka ne nous est pas inconnu en effet, il y a quelques années était arrivé chez nous sa précédente saga Pygmalion. Je ne l'ai pas lu donc je découvre son travail avec ce titre, et cela m'a vraiment plu.

J'ai aimé la construction de ce premier tome, qui nous envoie directement dans le passé, où on rencontre le personnage de Hitsugi à l'âge de 9 ans. C'est un jeune garçon tout ce qui a de plus banal, sauf qu'il est issu d'une famille qui combat des esprits, et plus précisément des êtres humains possédés par ces esprits. Il va rapidement se rendre compte de la vraie nature du travail de son père, et il pense avoir trouvé un moyen pour sauver les êtres humains sans avoir a passer par la manière forte. Sauf que cette découverte va coûter chère à Hitsugi et sa vie va complètement basculer à partir de ce moment-là.
Une fois ces événements décrits, on est envoyé sept ans plus tard, et on retrouve Hitsugi plus âgé, et qui lui aussi est devenu un exterminateur de possédés.

Commencer par décrire le passé est une bonne idée, cela permet de bien comprendre tout ce qui lui est arrivé, et ce qu'il a dû traverser. En effet, ce n'est vraiment pas facile, et ce passé lui pourrit un peu la vie, ce que je comprends totalement. Tous ces événements permettent aussi de mieux saisir le personnage.
C'est un jeune garçon qui continue de maintenir une vie plutôt normale, il fait des sorties avec ses amis, et profite de la vie. Mais de l'autre côté, c'est un garçon qui assume ses responsabilités, et accompli le travail qui lui est demandé. Même ici, il devient un personnage complexe, puisqu'il a presque deux personnalités. Il y en a une sensible à tous ces esprits, qui ne veut pas en arriver à de telles extrémités, il est vraiment touchant. Mais l'autre semble froide et dure, on a presque l'impression qu'il les tue de sang-froid. C'est un personnage complexe et intéressant, qui n'est pas dénué de sentiments, ni trop émotifs.
Il peut d'ailleurs compter sur Ryo qu'il connait depuis sa plus tendre enfance, mais qui lui est issu de la famille qui est en soutien à celle de Hitsugi. Si dans le passé, c'est un personnage assez irresponsable, il se rend vite compte des lacunes qu'il a eu, et se rattrape. Aujourd'hui il est vraiment un très bon soutien pour Hitsugi et il n'hésite pas à le secouer pour qu'il se ressaisisse et qu'il se remotive dans certaines situations.

Pour le moment dans ce titre, il n'y a pas de vrai fil conducteur qui s'est dessiné. On suit Hitsugi qui veut tenir sa promesse d'extermination des possédés, mais là il m'en faut un peu plus ! Et je pense que la fin de ce tome, peut clairement m'apporter ce manque !
En effet, on rencontre de nouveaux personnages, dont un qui a une particularité plutôt intéressante et qui continue de m'interroger sur cet univers. Ce personnage-là va d'ailleurs engager un combat contre Hitsugi, ce qui promet d'être dynamique et très sympathique !
Pour ce qui est des possédés, on ne sait pas grand-chose sur eux, j'espère que par la suite on pourra en découvrir plus. Connaître leur origine, comment ils en viennent à être possédés, et y a quelques mystères qui ont été mis en avant. J'espère que l'on aura rapidement des réponses à toutes ces questions !
Lien : https://takeabreakavecsachik..
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Dans le premier tome de cette quadrilogie, nous suivons le jeune Hitsugi, héritier d'une lignée de fossoyeurs chargés d'éliminer les esprits qui possèdent les humains. Hitsugi est persuadé que le métier de son père est formidable et le considère comme un sauveur jusqu'à ce qu'il le surprenne en train de tuer aussi l'humain "possédé". Mais bien sûr il y a toujours une contrepartie, notre protagoniste l'apprendra à ses dépends.

Les premières pages du récit nous plongent assez vite dans l'action, sans doute car la série est très courte, mais j'ai apprécié de connaître les bases de la trame assez vite, ainsi on cerne vite la problématique principale de l'intrigue. On comprend aussi que cet univers est très noir, ce que rend très bien le dessin qui peut faire penser à celui de l'Attaque des Titans. Côté personnages, je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher ni à compatir pour Hitsugi, pour le moment. Les évènements font qu'il est devenu étranger à lui-même, mais également pour le lecteur. J'ai eu plus d'affection pour Ryô, son assistant, qui a un peu ce rôle protecteur.

Si j'ai tourné les pages avec curiosité, ce n'est vraiment qu'à la fin que j'ai accroché réellement, grâce à l'antagoniste. Pour ça, je continuerai cette lecture, d'autant que les tomes ne sont pas très nombreux. J'espère pourtant que le héros gagnera en consistance...
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* le fossoyeur : une destinée traumatisante

Le fossoyeur de Chihiro Watanabe est une histoire dont le synopsis m'avait intrigué et dont la fin de série en seulement quatre tomes m'attirait. le coup final fut porté lorsqu'un jour, à quelques heures d'un oral, m'ennuyant, je décida d'entrer dans cette boutique et tous me les accaparer. À l'heure actuelle où les deux premiers tomes sont lus, je ne regrette absolument pas. Watanabe nous emmène dans un monde rempli d'humains, dont certains sont possédés par des esprits. Selon le temps de contamination, la défense plus ou moins forte de l'esprit ou l'arrivée des exorcistes pour les libérer, les possédés passent des phases. Quatre au total, dont la dernière entraine une rage inarrêtable… Inarrêtable jusqu'à ce que le possédé soit tué : c'est le métier du fossoyeur. Hitsugi, descendant de cette lignée, admire le métier de son père mais lorsqu'on lui demande ce qu'il fait concrètement, Hitsugi ne sait pas quoi répondre. Sa curiosité l'entraîne au devant d'une destinée traumatisante. Si l'histoire des possédés qui pourrait facilement nous rappeler ce qu'on connait déjà à travers les infectés n'est pas la plus originale, la trame scénaristique autour d'Hitsugi est ce qui m'a fait le plus vibrer. En effet, le malheur d'Hitsugi est si bien retranscrit. Non seulement le fossoyeur de Watanabe est généraux en termes de page et d'illustration, mais il l'est également en dialogues.

* Un shonen horrifique : affronter ses démons

Watanabe dans son oeuvre arrive si bien à mettre en exergue les émotions à la manière d'un véritable shonen. La trame de fond sur les possédés n'est pas l'enjeu le plus important, non, c'est plutôt la vie d'Hitsugi qui nous intéresse ici : comment ce dernier, après ce qu'il a vécu, va-t-il réussir à surmonter son traumatisme ? Au-delà que la tenue d'Hitsugi soit extraordinaire, et si l'on met de côté quelques unes de ses réactions un peu grossières, le scénario du fossoyeur autour d'Hitsugi est vraiment génial. Watanabe utilise une triple écriture : en même temps qu'on lit l'action et les émotions d'une scène, une autre scène nous délivre des discours en arrière-plan tandis que l'action retranscrite se mêle à des flash-backs. C'est sans me faire penser à Naruto : ce style scénariste que j'adore nous fait revivre vraiment l'action, les émotions, la progression dans une histoire qui est horrifique. Effectivement, l'horreur est un des grands thèmes du fossoyeur : le sang, la décapitation, les scènes glauques sont bien présentes et servent à l'histoire, au traumatisme présenté. Bref, le Fossoyeur de Watanabe m'a conquis.
Lien : https://leschroniquesdejerem..
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critiques presse (2)
ActuaBD
25 juin 2021
Chihiro Watanabe démontre son talent pour le style horrifique impliquant des adolescents pour répondre à ses envies de faire des shônen.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BulledEncre
16 juin 2021
De l’action, de l’horreur, de l’humour et de l’émotion dans un cocktail fascinant pour une histoire digne des plus grands manga. A ne pas rater et à ajouter rapidement à votre collection.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Que ferais-tu si jamais quelqu'un se faisait attaquer par un possédé ? Tu fermerais les yeux ? Tu abandonnerais la personne possédée à son triste sort, en la laissant souffrir ? Imagine, si c'est quelqu'un qui compte pour toi.
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