Peut-être Kate avait-elle raison. Mange, bois, baise avec qui tu veux en te fichant des conséquences.
Et puis, mourir.
La douleur de sa mort n'aura pas disparu, mais elle sera émoussée (...). Je penserais à nouveau à ce moment, où tout paraît si vivant, si simple, quand toute ma souffrance et tout mon chagrin se sont atténués, concentrés, transformés en cette entité précise, cet unique besoin, cet unique désir. Lui et moi, moi et lui. Si je couche encore avec lui, il y aura au moins un bref moment de plus sans passé ni futur, où rien d'autre n'existe au monde que nous, et ce sera un minuscule instant de paix.
Je me sens différente, d’une manière que je n’arrive pas bien à définir. Il me semble que quelque chose a bougé au fond de moi, il y a eu, dans la violence, une réorganisation des choses et la situation n’est pas encore stabilisée. (Page 393)
Oui. Oui, je suis d’accord. Je crois que parfois, la force du lien dépend moins du temps qu’on a partagé que des épreuves qu’on a traversées. (Page 289)
Lorsque nous avons terminé, nous restons allongés sur le dos, côte à côte. Le bien-être de l’après. Mais il plane une sorte de malaise ; je comprends maintenant pourquoi on appelle cela la petite mort, mais même si c’est vrai, cela signifie au moins qu’avant j’étais vivante (Page 165)
Je l'ai poussée. Elle s'est cognée la tête. J'étais en colère. Je voulais arrêter mais…
le secret que je connais désormais affaiblit l'emprise que Lukas a sur moi. J'aime Hugh et je ne veux pas
renoncer à cet amour. Deux erreurs ne s'annulent pas, mais peut-être rendent-elles la situation plus équilibrée.
Tatie Kate était au mauvais endroit au mauvais moment, dit-il. C'est tout.
Lorsqu'ils ont fouillé son logement, ils ont trouvé la boucle d'oreille de Kate.
L'espace d'un instant, j'ai envie de tout lui avouer. Sur Lukas, sur ce que j'ai fait.