Harrison & Holmes, tome 1 : L'oeil de fer

Le graphisme, adapté à un public jeune, est vif, vigoureux, dynamique, les décors absolument somptueux, le Londres début XXe vraiment bien représenté, avec des angles de vue cinématographiques, et les couleurs vives et riches. Les personnages aussi sont hauts en couleurs, ce médecin ambitieux et naïf, perdu dans cette course poursuite, ce fou qui se prend pour Sherlock Holmes et qui pourtant n'est pas si fou que ça, le méchant savant fou qui apporte une ambiance steampunk, et la femme de ménage voleuse sexy et espiègle du genre Cat Woman… L'histoire est haletante, en mouvement perpétuel, baroque et drôle. Cette série donne la pêche, je vais vite essayer de dégotter la suite en espérant qu'elle se tiendra à la hauteur.

Lorsque l'on souffre d'Holmésologie aiguë, on soigne son mal de toute les manières possibles et imaginables.

Cet album en est la preuve absolue puisque le Holmes de ces pages n'est pas le vrai mais Donald Collins, un fou qui se prend pour Sherlock Holmes et qui prend le futur directeur de l'asile pour son fidèle Watson.

Hé oui, c'est la règle, pour accéder au poste de directeur de l'asile psychiatrique de Londres, il faut guérir un patient de sa folie et ce pauvre Docteur Harrison pense guérir cet homme qui se prend pour le grand détective.

Si on aime les pastiches qui ne se prennent pas au sérieux et les gadgets en tout genre, style inventions d'un savant fou ou de Gru, alors on sera gâté car ces pages en regorgent.

Personnellement, je n'ai pas vraiment aimé les dessins mais cela ne m'a pas empêché de lire cette bédé qui se veut plus drôle que sérieuse.

Les policiers de Scotland Yard ont un chef pas des plus malins, Moriarty est LE génie du mal pour Holmes et Klepto Girl une voleuse de haut vol qui fait tourner la police londonienne en bourrique.

Alors si on n'est pas trop regardant sur le scénario qui comporte des utilisations de voitures ou d'engin bizarre et qu'on aime les histoires qui ne se prennent pas au sérieux, on passera un moment de lecture agréable.

Pourtant, il m'a manqué un petit quelque chose pour prendre mon pied véritablement. La succession de cascades, de retournements de situation et le côté opérette du Grand Méchant m'ont sans doute un peu lassé avant la fin.

Fin qui a tout l'air d'être à suivre dans l'album suivant pour en avoir le fin mot.

Bon, ce n'est pas la fin du monde non plus, c'était une belle surprise de tomber sur ces deux albums que je connaissais pas, mais ce n'est pas une saga qui restera dans ma mémoire, ni dans mes annales.

De plus, comme je ne possède que deux albums, elle ne sera pas longue à lire. Sans être trop sévère, ça se lit, on sourit mais voilà.

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Le Docteur Harrison doit reprendre la direction de l'asile psychiatrique de Londres mais, outre la jalousie de ses confrères, il doit aussi vaincre la folie d'un des patients de l'hôpital : Donald Collins qui se prend pour rien moins que Sherlock Holmes.
Nous sommes entrainés dans une histoire rocambolesque plutôt agréable à lire même si elle s'adresse plus à un public jeunesse. le personnage du méchant apporte une dimension steampunk assez à propos.
Le dessin est dynamique et bien fait.