Uglies, Tome 4 : Extras

Depuis que la rebelle Tally Youngblood a renversé le système des des Pretties le monde connaît une véritable renaissance sous l'oeil de millions de caméras. La célébrité règne sur le monde. Mais quand on est une Extra comme Aya, une anonyme au rang facial (l'échelle de popularité) ridicule, la seule chance d'échapper à la médiocrité est de claquer (raconter) sur son blog une histoire inouïe et dangereuse. Et justement elle en tient une. Mais ses protagonistes veulent à tout prix rester dans l'ombre, donc anonymes.
On sait qu'Andy Warhol avait vu juste quand il a dit que tout le monde aujourd'hui voudrait son quart d'heure de célébrité. Les émissions de téléréalité et Facebook sont là pour nous le prouver. Et rien d'autre ne comptait, et si le rang social dépendait du rang facial. C'est le monde dystopique d'Aya qui nous tend son miroir. Que sommes-nous prêts à faire pour être célèbre ? Qu'est-ce que cette course à la célébrité et au divertissement cache-t-elle vraiment ?
Même si la fin alambiquée m'a moins convaincu (Tally n'est plus si charismatique), une bonne dystopie qui questionne sur notre monde.
Un quatrième opus de la série Uglies qui peut se lire sans avoir lu les précédents, comme un bon Spin-off.

Le monde a bien changé dans ce dernier volume d'Uglies. 3 ans ont passé depuis que Tally a fait exploser la vérité et cette dernière est maintenant mondialement connu et incroyablement absente.
Pour combler ce manque, Scott Westerfeld nous permet de suivre l'histoire d'Aya, une Ugly lambda, si quelconque qu'elle est qualifié d'Extra, nouveau genre de personne pour une nouvelle loi de ville. Que la beauté face place à la renommé !

Ce qui m'a le plus perturbé dans ce tome, c'est les références japonaises en fait, face de manga, courbette de politesse, suffixe honorifique (san, sama, chan...). Je n'ai compris qu'à la fin que si l'histoire de Tally se passé dans l'ancienne Amérique, celle d'Aya se situe.... au Japon tout simplement. A part ça, rien de nouveau sous le soleil, une jeune fille qui veut faire ses preuves et entrer dans la cours des grands avant l'heure, se retrouve embarqué dans beaucoup plus grand que ce qu'elle n'avait escompté.
Néanmoins, le nouveau souffle de personnage rend la lecture très intéressante, bien que moins accrocheur que celle de Tally. On est monté trop haut et à présent nous revoilà sur le plancher des vaches.

Bien sur, pendant tout le récit, une seule question venait vraiment, est ce que Tally serait présente dans notre lecture ? Vous vous doutez bien que je ne vous le dirais pas !
Pour ce qui est de la fin, on retrouve un autre genre d'écriture cher à l'auteur, le space opéra. Ou tout du moins la genèse du genre, mais la encore je vous laisse le découvrir par vous même.

En bref, un tome 4 qui fait durer un peu plus l'expérience Ugly, très bien pensé et agréable à lire.

Scott Westerfield revient sur l'univers de la trilogie "Uglies" à l'ère qui succède au "Prettytime", temps auquel Tally et ses compagnons ont mis fin. Mais cette fois-ci, nous sommes dans une ville japonaise et avec de nouveaux personnages.
Là comme ailleurs, l'Opération qui rendait les plus de 16 ans "Pretty" mais les transformait également en "têtes vides" n'est plus pratiquée. Par contre, les modifications du corps et du cerveau restent autorisées tant qu'elle correspondent aux souhaits du patient.
La nouvelle économie en place est basée sur le mérite c'est-à-dire sur le degré de notoriété des individus. Plus on est célèbre, plus on peut demander de biens matériels, d'opérations chirurgicales, etc.
Pour accéder à la célébrité et la conserver, le principal moyen utilisé est la publication de contenu sur le réseau mondial. On appelle cela "claquer un sujet".
Aya, 15 ans, personnage principal de cet opus de la série, est une "claqueuse" obnubilée par son quasi anonymat. Elle a trouvé un sujet qui pourrait la propulser vers la célébrité : des jeunes gens qui s'amusent à surfer sur les trains magnétiques hors de la ville au mépris de tous les dangers. Pourtant, son enquête sur ses surfeurs va la mener bien plus loin qu'elle aurait pu l'imaginer.

Cette lecture me laisse partagée.
J'ai aimé l'évolution de l'univers développer dans la trilogie "Uglies" et la réflexion qui s'écrit en filigrane de l'ensemble du livre : en mettant fin au système en place, Tally a laissé les civilisations dans le flou, redonnant aux individus une liberté qui peut entrainer de nombreux excès. Qui est en droit de brider cette liberté ? Et dans quelles conditions ?
La question de l'expansion des villes et de la menace de la nature qu'elle entraine, évoquée à la fin de la trilogie, est reprise de manière pertinente.
J'ai très bien accroché avec l'idée d'une économie basée sur le mérite et avec la réflexion sur la liberté individuelle, notamment le droit à l'image à travers les sujets claqués sur le réseau mondial.

Par contre, je n'ai pas accroché avec les personnages que l'auteur a fait évolué dans cet univers.
Le personnage d'Aya est construit sur le même schéma que celui de Tally dans "Uglies" : Aya est obsédée par la célébrité, Tally par la beauté ; Aya s'incruste dans des fêtes auxquelles elle n'a pas le droit d'assister, Tally se glissait en douce à New Pretty Town malgré les interdictions ; Aya a un côté casse coup, prête à tout pour obtenir ce qu'elle veut, Tally également...
Même écho pour les autres personnages : Ren ressemble beaucoup à Fausto (petits génies des technologies), Frizz, à David (la franchise qui déstabilise, le regard différent sur les situations), Hiro à n'importe quel Pretty (Péris, pour la relation fraternelle notamment).
J'ai eu un gros sentiment de déjà lu qui m'a gênée pendant toute la lecture.

Par ailleurs, il y a pour moi un problème de timing dans le récit : longue mise en place (un peu trop longue) et résolution trop rapide. J'aurais préféré passer moins de temps à lire les cascades d'Aya autour des trains magnétiques et plus à découvrir ce que trament les Inhumains et comment Tally et les autres vivent désormais.

En bref : un bon roman qui tient bien la route et utilise un univers intéressant et prenant... mais pas au mieux. Peut-être le tome de trop quand on a déjà passé une trilogie entière à voler ici et là en planches magnétiques ?

une fin originale par rapport aux trois précédents tomes.

J'ai retrouvé avec plaisir le monde créé par S. Westerfeld. On est ici dans un endroit tout autre du monde avec le même fonctionnement que chez Tally au niveau des Uglies/Pretties... sauf que depuis la révolution créée par Tally et David, les dirigeants des villes ont dû trouver un moyen de contrôler les gens qui voulaient tout et n'importe quoi. (rappelez-vous, les fentes murales fabriquaient tout ce dont vous pouviez rêver) La ville a donc mis en place un système baser sur les services rendus et sur la popularité pour donner des avantages à certains de ses habitants.

Aya veut devenir la plus célèbre des claqueuses, et cela même après que sa vie soit mise en péril... du coup je l'ai détesté! Cette gamine capricieuse, il lui a fallut 430 pages pour comprendre ses bêtises! En fait, je ne me suis pas trop attachée aux personnages de cet épisode sauf à Muggle, la caméra d'Aya, que j'ai adoré! Finalement cette petite bête, ah non caméra ^^, est mignonne comme tout. D'un autre côté j'avais tellement envie de retrouver ceux des précédents que çà explique sans doute cela. J'ai été ravie de retrouver Tally et David mais j'aurais aimé un développement plus poussé sur leur relation, l'auteur a vraiment loupé son coup...

L'histoire est toujours bien menée, nous mène à plusieurs rebondissements, et amène des thèmes récurrents des trois premiers tomes avec bien sûr la protection de l'environnement et de la nature en première ligne. Nouveauté: la presse, les paparazzis s'il on peut dire... Et là Aya remplit son rôle à merveille!

Bref, une très bonne fin de série!
Lien : http://lecturedemaia.canalbl..

Serait-ce mon préféré ? Nouveau personnage : Aya. On renoue avec les émotions du premier tome, car l'héroïne est taillée sur le même modèle que Tally : un gamine peu sûre d'elle avec un grand besoin de reconnaissance mais courageuse, chanceuse et futée.

L'action et les mystères sont au rendez-vous. On passe à l'échelon planétaire côté conspiration et les planches vont à 300km/h ;).

On change de pays : le Japon. On change de ville, il n'y a plus de patinoire flottante mais des piscines flottantes ! Les technologies psychédéliques et les personnages aux modif' loufoques posent un cadre onirique à cette histoire.

La nouvelle utopie est un monde où les gens sont libres avec un système économique qui fonctionne sans argent. Celui-ci est remplacé par le mérite -toutes les "bonnes actions" sont prises en compte (faire ses devoirs, aller en cours, faire du babysitting...)- ou la célébrité -plus on parle de vous sur la Toile ou en prononçant votre nom plus votre rang de célébrité augmente-.

J'ai A-DO-RE !

Le tome de plus pour surfer sur la vague du succès ? C'est un peu l'impression que j'en ai eu, tellement les fils conducteurs des 3 premiers tomes ont disparus ! On se retrouve dans un univers japonisant très inattendu, la problématique de l'apparence physique a disparue au profit d'une pseudo-problématique de l'importance d'Internet et des blogs pour les jeunes, Tally devient insupportable, les relations entre les "scarificateurs" ont quasi disparues... :-s Bref, j'ai nettement moins accroché !!

J'ai trouvé ce livre plutôt bien même s'il y a plusieurs choses qui m'ont déçu. Comme le fait qu'il n'est pas indispensable, qu'on ne suit pas les même personnage principaux et que certains passages reprennent un peu les précédents volumes.

Il y a tous de même des choses qui m'ont plu et les personnages sont plutôt attachants.
Seulement, je n'ai pas trop aimé la Tally qu'on suit dans ce livre, je trouve qu'elle ne correspond pas trop aux trois premiers livres

Un livre que je conseil à ceux qui ne savent pas quoi lire et qui ont déjà lu les trois premiers.

Encore une fois, l'auteur prend le parti de nous déstabiliser en proposant un renouveau à la trilogie, et cette fois, des plus importants, puisqu'on découvre un nouveau personnage... Hélas bien moins charismatique que Tally.
L'oeuvre nous propose bien plus de pistes de réflexion sur une éventuelle société future que nous allons devoir construire, ce qui le rend agréable à la lecture, mais au niveau des aventures à proprement parler, j'ai plus attendu le retour de Tally qu'autre chose, ce qui rend ce quatrième tome moins intéressant, mais pas pour autant mauvais, bien loin de là. Si vous avez lu la trilogie, autant continuer la saga :)

On change complètement de personnages avec ce dernier tome, qui suit la même ligne que les autres: finalement, plus j'avance dans cette saga et moins j'y prends plaisir.
Nous sommes dans l'ère d'après-Tally: elle a sauvé les humains qui sont sortis du "tout-Pretty" et nous sommes dans un monde où désormais seule compte la popularité. Aya essaie de s'en sortir comme son idole Tally.
L'intrigue s'étant complètement essoufflée dans le tome 3, celui-là n'en reprend plus grand chose et devient une espèce de redite, qui se voulait être une suite mais avec beaucoup moins d'imagination. C'est dommage, je reste persuadée qu'il aurait fallu arrêter avant... pourquoi vouloir à tout prix faire 4 tomes quand presque tout est dit dans le premier?

J'ai déjà lus mieux de cette auteur. J'ai trouvais ça dommage que l'histoire ne se consacre plus du-tout autant à Tally, notre jeune est hésitante héroïne de "Uglies, Prettie et Spéciale".
Au lieu de quoi nous parton sur l'histoire de Aya, une jeune Extra intrépide qui va devoir faire certaine chose pour se faire remarquer par la (nouvelle) société. Je ne peux pas en dire plus car d'abord, je n'ai plus l'histoire en tête et car si vous avez lus les autres critique sur ce livre et qu'elles vous on donner envie de le lire, vous le découvrirez dedans.
Bien sûr, Tally va réapparaître au bout d'un certain moment, mais elle ne seras toujours pas mise en avant, ce qui est très dommage.
Enfin bref. Tout ça pour dire que je n'appellerais pas ça comme une suite de la super série "Uglies" mais plutôt comme une sorte de nouvel histoire qui débute. Donc je crois que vous l'avez bien compris, j'ai étais très déçu par ce livre, qui est pour moi, de trop. Mais bon, c'est toujours un peu sur le même principe que "Uglies" est l'histoire n'est pas plus mal...