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Loin d'être le meilleur roman de Westlake.
On passe quand même un bon moment en compagnie de Josh Redmont, citoyen américain moyen qui se laisse entraîner dans une affaire d'espionnage qui le dépasse complètement. Et il lui faut bien ça, à Josh, pour révéler au lecteur qu'il n'est pas aussi médiocre et sans ressource qu'on voudrait le faire croire. Rebondissements, intrigue extravagante, personnages hauts en couleur, c'est suffisant pour une lecture détente mais pas pour marquer durablement mon esprit.

Préférez la série des Dortmunder ou bien "Le couperet" pour aborder cet auteur.
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Parce qu'il a cédé à la facilité en encaissant chaque mois pendant des années des chèques venus de nulle part, Josh, citoyen lambda, se retrouve bien malgré lui prisonnier d'un imbroglio qui vire à l'acte terroriste...
Argent facile (tout est dans le titre) a été pour moi l'occasion de découvrir l'univers séduisant de Westlake. Un zeste de loufoquerie, une pincée de suspense, beaucoup d'humour noir et vous obtenez un thriller déjanté qui n'est sûrement pas le roman du siècle mais qui permet de passer un moment agréable.
Je retenterai ma chance, aucun doute là-dessus. Mais certainement avec un titre mettant en scène le fameux Dortmunder, que j'ai hâte de découvrir.
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"Je suis membre de l'Agent américain, dit-il. (Josh le regarda. Une terreur soudaine lui vrilla l'estomac. Il avait la bouche sèche. Il essaya de parler, mais n'y parvint pas. L'homme se pencha plus près de lui et lui dit :) Vous êtes à présent en service actif" (page 11)

Un bon petit Westlake pour continuer à avancer dans le nouveau défi de lecture, le printemps du polar. Nous restons dans la veine du polar déjanté, quoique dans un style tout à fait différent de celui du Lézard lubrique de Melancholy Cove.

Josh est un membre moyen de la classe moyenne américaine. Travaillant dans une agence de publicité, il vit à New York avec femme et enfants. Seul élément étrange dans sa vie, il reçoit, chaque mois un chèque d'une valeur de 1000 dollars provenant d'un mystérieux expéditeur, "l'Agent américain". Sans explication. Et avec une régularité de métronome. Après quelques inquiétudes, Josh ne se pose plus de questions, et empoche le chèque.

Seulement voilà : l'argent facile n'existe pas. Approché par un type étrange, Josh apprend qu'il est en fait - à son insu - un agent dormant, employé par une organisation souterraine dont les buts sont peu clairs et les origines post-soviétiques. Josh est désormais passé en service actif, et, malgré son inexpérience totale en la matière, se retrouve embarqué dans une mission des plus dangereuses, et des plus douteuses, virant à l'affaire politique.

A découvrir la trame, c'est sûr, c'est du Westlake. Et à lire le bouquin, c'est sûr, c'est du bon Westlake. Humour noir, situations cocasses et désespérées, personnages médiocres se révélant pas si mauvais, intrigues loufoques et rocambolesques ... c'est comme toujours un bon moment. Si vous ne connaissez pas cet auteur, c'est un bon moyen de l'aborder. Très bon aussi, l'excellent Jumeau singulier, où un pauvre type se faisant passer pour un jumeau est forcé de jouer un double rôle de plus en plus délicat auprès d'une vraie paire de jumelles.
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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Une histoire aussi rocambolesque qu'invraisemblable … encore que !
Le héros, Josh Redmont, est un jeune newyorkais de 27 ans, qui soudainement reçoit chaque mois un chèque de 1000 dollars émanant d'un « Agent américain » domicilié à la Merchant Bank sise à Washington DC. A quoi correspond ce versement mensuel, il l'ignore …

Mais il va laisser se poursuivre ces versements pendant plusieurs années, sans se poser d'autre question. Jusqu'à un jour d'été où il apprend qu'en fait, il émane d'une puissance étrangère qui l'a recruté à son insu en qualité d'agent dormant, et qu'il vient d'être choisi pour devenir actif dans une opération de terrorisme.

L'organisation ayant pris en otage sa femme et son fils, il est totalement impuissant devant une armée de sbires qui l'obligent à entreposer chez lui des armes, des uniformes, en vue de perpétrer un attentat. C'est un drame à la Kafka car tout en lui refuse la violence et pourtant il y est plongé jusqu'au cou. En réalité, le propos de l'auteur a pour fil conducteur l'évolution d'un homme simple, pas plus doué qu'un autre et surtout pas violent, face à une situation en forme de cul-de-sac, et qui va l'obliger de mobiliser toutes ses facultés intellectuelles et physiques afin de se tirer de ce terrible guet-apens avec efficacité et se sortir d'une situation apparemment sans issue.

Les personnages sont cocasses, totalement caricaturaux, le scénario plein de rebondissements comme dans une bande dessinée … On y trouve de l'humour – noir, naturellement – des réminiscences des terreurs de la Guerre froide, une jolie description des banlieues chics de New York … C'est sans doute ce qui m'a empêchée d'abandonner ce court exercice de style en attendant la fin, assez bâclée toutefois. Bref, on peut ne pas s'escrimer à lire ce livre, mais il est vrai que je m'astreins à achever un ouvrage avant d'en écrire une critique, espérant toujours un feu d'artifice dans les dernières pages, ce qui ne fut pas le cas ici.

Seule maxime à suivre : « A cheval donné, il vaut mieux regarder les dents. »
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Depuis 7 ans déjà, Josh reçoit chaque moi un chèque d'origine inconnue. Si au départ, il s'est inquiété de savoir d'où cela venait, très vite il s'est contenté d'encaisser les 1000 $ mensuels. Sauf qu'un jour, un inconnu l'aborde pour lui annoncer qu'il est en service actif : sans le savoir, il était un agent dormant, un espion pour un pays étranger. Et aujourd'hui il va devoir justifier ses revenus et devenir complice d'un attentat dans son propre pays !
Bref, Josh est contraint de mettre de côté sa petite vie rangée sous la pression du chef des barbouzes, un psychopathe dangereux, et de son prédécesseur, l'homme à l'origine de cette arnaque. Avec pour toute aide, celle d'un acteur d'un théâtre dans la dèche.
Donald Westlake met une nouvelle fois son héros ordinaire (quand ils ne sont pas tout simplement des losers) dans des situations inextricables avec pour principal objectif de nous faire rire. Ici Josh, avec ses petites lâchetés, s'est contenté d'encaisser ses chèques sans trop se poser de questions et sans s'inquiéter d'éventuelles conséquences. Sa confrontation avec des espions pour qui la vie humaine a peu d'importance, va l'entrainer dans des aventures qu'il n'avait pas imaginé connaître un jour.
Si l'intrigue n'est pas forcément crédible, on se laisse aisément entrainer par l'auteur dans cette histoire complètement loufoque, pour le meilleur et surtout pour le rire.
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Sympathique ballade en "improbablistan"
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J'avoue aimer la logique qui sous tend nombre de polars. du coup, Westlacke avec son écriture deuxième ou x ième degré n'est pas ma tasse de thé.
J'ai tenté un de ses livres et ... ça n'a pas pris...
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Du bon Westlake comme je les aime. Une histoire ubuesque, où comment réussir à se mettre dans un pétrin totalement improbable, et la magie de la suite: de façon encore plus incroyable, on retombe sur nos pattes.

Accepter des chèques tous les mois pendant cinq ans, sans savoir d'où ils viennent et sans trop se poser de questions, c'est un peu chercher les ennuis, non? Pas d'inquiétude : ils arrivent.
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On a souvent tendance à se focaliser sur la ou les séries phares qui ponctuent la carrière d'un écrivain. Sauf qu'elles ne sont pas nécessairement les plus parlantes, d'un point de vue stylistique ou même personnel. Un aficionado traversera cette quête, d'aller fouiller parmi la bibliographie de ses auteurs de chevet pour y dénicher quelques pépites méconnues ou séminales. Vouant une admiration sans borne à Donald E. Westlake, je tenais à découvrir l'éventail de ses talents. Passé d'un extrême à un autre avec la comédie policière* et le roman noir, que restait-il ? de très belles choses. Véritable touche-à-tout, l'artiste à la machine à écrire a multiplié les one-shots et avec eux les genres : science-fiction, satire, drame, pastiche, polar ou délire méta. Sur l'ensemble, il y a une palanquée d'incontournables parmi lesquels le glaçant Couperet, le railleur Faîtes-moi confiance, le tragique Ordo ou le très cocasse Adios Schéhérazade. le livre du jour, Argent Facile, n'appartiendra malheureusement pas à cette catégorie.

Sur le papier, Westlake semble dresser un pont avec sa zone comique : le postulat improbable, le héros dépassé, le personnage de Robbie (l'acteur gonflé). Seulement, cette approche n'est jamais assumée, l'intrigue s'échinant à instiller une gravité qui fait discordance. Les deux mouvements se font réciproquement obstacle, et l'impression que l'auteur s'est volontairement bridé pour ne pas trop rappeler ses précédents travaux dans la série des Dortmunder. La meilleure partie est paradoxalement l'exemple le plus probant de la schizophrénie bloquant Argent Facile. Il s'agit du final, tendu à souhait mais dont la conclusion absurde dénote. Ou est-ce la sécheresse antérieure qui ne colle pas avec cette conclusion plus légère ? Un peu des deux, le problème est là. Comme souvent chez Westlake, le découpage de l'intrigue aère la lecture, ce qui a tendance à la faciliter grandement. Et sporadiquement, la nature rigolarde de l'auteur se glisse à quelques occasions. Hélas, je ne retiendrai pas grand chose de cette aventure indépendante, ne sachant jamais sur quel pied danser.

*De par sa proximité avec les mésaventures de Dortmunder, je compte l'inoubliable Aztèques Dansants comme un volet officieux.
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Drôle et plein de suspense. du bon vrai Westlake.
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