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Aria tome 30 sur 40
EAN : 9782800140582
48 pages
Dupuis (30/01/2008)
3.59/5   17 notes
Résumé :
Après un long coma où l'avait plongée la foudre qui l'avait frappée, Aria se réveille enfin. Elle ne sait plus qui elle est. Sa mémoire est vide. Seul reste un cauchemar où elle se voit se consument sur un bûcher. Et aussi un nom qu'elle crie de toutes ses forces, comme pour le chasser de son corps : Sacrale, Sacrale ! Autour de son lit, des hommes croient voir renaître en elle une figure emblématique de leur histoire. Sacrale avait lutté vingt ans plus tôt contre l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Dans ce tome 30 intitulé "Renaissance" et paru en 2008, l'auteur Michel Weyland est une fois de plus en mode recyclage, et pas qu'un peu hein !
Aria est envoyé en voyage d'étude par l'Arnolite pour découvrir quelles sont les conditions de vie des femmes dans le royaume random d'Ovéron (c'est complètement capillotracté mais passons, mais je tiens à signaler l'immense flemmardise de l'auteur qui au bout de 30 tomes n'a toujours pas été fichu de mettre en oeuvre le moindre effort de worlbuilding). Après une joute oratoire d'une rare médiocrité avec les beauf locaux, elle se pique d'écologie en voulant oeuvrer à la protection d'une espèce en voie d'extinction qu'on chasse à outrance en l'appâtant avec des chats vivants, et se retrouve frappée par la foudre...
Elle est sauvée par le bon samaritain Glaydar qui la confie aux bons soins d'un génial médecin Pharaclès, puis perd la mémoire comme dans les tome 9 et 26, avant de se prendre une réincarnation d'une figure du passé comme dans les tomes 16 et 26. On laisse faussement planer le suspens entre l'illusion et la réalité puisque qu'on a une nouvelle fois une scène onirico-psychologique faisant office de médiation entre les morts et les vivants, mais surtout de bon vieux deus ex machina… Après avoir réussie son ordalie, Aria devient la chef de guerre des insurgés : to be continued ?
On ne fait pas dans la nuance avec pour la enième fois le méchants machistes qui oppriment les gentilles féministes, avec un méchant tyran qui opprime les bonnes gens, mais là avec une minorité immigrée qui impose ses moeurs rétrogrades à la majorité autochtone au point que ces derniers se réfugient dans le passé avant de vouer un culte à un ersatz de Jeanne d'Arc cela pourrait être très mal interprété... Et c'est d'autant plus dommage que le tome est graphiquement aussi abouti que plaisant !

Ce tome contient également 2 récits bonus :
- dans "Le Premier souffle", on revisite la naissance d'Aria en mode massacre des innocents... ça contredit ce que Michel Weyland a écrit, mais on n'est plus à ça près vu tout le reste !
- dans "Là n'est pas ton destin", Aria se pique de passer les épreuves imposées par les Amazones pour qu'elle intègre leurs rangs mais le Grand Manitou veille car là n'est pas son destin...
Je préfère définitivement la Aria hippie des premiers tomes, à la Aria fémen voire FHaine des derniers tomes...

Sinon alerte couverture clichée : Aria nous toujours été présentée comme une strong independant woman qui se débrouille par elle-même, donc revenir aux Image d'Épinal de la demoiselle en détresse c'est une sacrée régression dans la série !
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C'est un album plus engagé que d'habitude que M. Weyland nous propose là. Outre l'éternelle rengaine féministe servie à répétition, on assiste ici à une prise de position assez ferme à propos de l'immigration. Sujet très actuel, évidemment, et même si je ne partage pas les convictions de l'auteur, j'apprécie la nouveauté. Néanmoins, un peu plus de subtilité et de nuances n'aurait pas été du luxe.

On trouve beaucoup de récup' dans cette histoire: de la résurrection de Jésus à la réincarnation de Jeanne d'Arc, les figures historiques choisies sont très fortes et orientées. À défaut d'argumentation ou de débat, l'auteur a choisi des figures sacrées pour faire valoir l'argument "j'ai raison!". Il y a aussi la nouvelle amnésie d'Aria qu'on avait déjà vue dans l'album "La fleur au ventre" où la récupération de ses souvenirs est illustrée exactement de la même manière qu'ici, ce que je trouve un peu décevant. Enfin, on est en plein dans le scénario-type de M. Weyland: un tyran, des opprimés, Aria d'abord victime puis sauveur vient mettre de l'ordre dans tout ça.

Néanmoins, contrairement aux autres thèmes, la réincarnation ou non de Sacrale en Aria est très nuancée et jusqu'à la fin de l'album, l'auteur laisse le doute, la place à l'imagination ou aux convictions personnelles du lecteur à ce sujet.
Cet album assez original prend une ampleur nouvelle, les enjeux y sont forts et plein de promesses pour la suite. J'espère vraiment une nouvelle série d'albums, où l'auteur prendrait le temps de s'installer dans son histoire et dans ses personnages, avant de raconter autre chose.
J'attends de lire la suite avec impatience.

Les deux mini-récits bonus ajoutés à la fin de cet album sont poétiques, un peu "mignonnets" et ont fort peu d'intérêt selon moi. Sans compter qu'ils contiennent des détails en contradiction avec ce que l'auteur a mis en place dans l'histoire personnelle d'Aria et qui ne manqueront pas de dresser les cheveux des grands fans de la série (comme moi). Par contre, le contraste graphique permet vraiment de se rendre compte de l'énorme évolution de l'auteur, tant dans le dessin que la mise en scène, l'usage des couleurs et même le cadrage.
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Envoyée par l'Arnolite en Ovéron pour nouer des relations commerciales, Aria est victime de la foudre. Gravement brûlée, elle est soignée par un guérisseur adepte de remèdes très naturels. À son réveil, elle s'est oubliée et ne parle que de Sacrale, une femme condamnée au bûcher cent ans auparavant pour avoir résisté à l'envahisseur trigyre. le peuple d'Ovéron reconnaît en Aria la guerrière légendaire et attend d'elle de nouveaux exploits et une aide providentielle.

Entre réincarnation et légende, cet album est particulièrement réussi. L'amnésie est moteur de l'action et l'intrigue repose sur une quête conjointe de la mémoire et de la justice.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
- M'excuser ? Ha ! J'ai une tête à m'excuser, moi ?
- Non, mais tu as une tête à claques ! En voilà déjà une !
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Comme beaucoup de peuplades, ils ont fui la misère pour s'installer dans notre pays. Tout le monde cohabitait harmonieusement dans le respect mutuel. On échangeait nos connaissances, on s'unissait dans le malheur, et on festoyait ensemble. Aujourd'hui encore, rien n'a changé... sauf une chose: plus rien ne nous appartient!
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Une mère reconnaît toujours sa fille, même à travers les âges.
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- On ne respecte plus la femme chez vous ?
- Depuis que le Trigyres gouvernent, elle a juste le droit de se taire et de procréer. Place au mâle dominant.
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Un jour, de spécialistes dresseront des études de caractères à travers l'écriture de chacun...
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Video de Michel Weyland (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michel Weyland
ACTU-tv reportage effectué dans sa demeure de Faimes, près de Huy, sur Michel Weyland, dessinateur belge de l'héroïne de bédé ARIA
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