Je m'attendais à plus de ces
Histoires peu ordinaires, de cet auteur de talent qu'est
Patrick White. Alors vous pouvez imaginer ma déception… J'admets d'emblée que, n'ayant pas été captivé dès le début, j'ai poursuivi ma lecture « à reculons », sans grand enthousiasme, alors le reste m'a encore moins captivé. Ça m'a sans doute empêché de trouver des qualités à ce petit recueil de trois nouvelles d'à peine 100 pages.
La première histoire, la plus longue des trois, a pourtant plutôt bien commencé. le jeune narrateur « attrape » une verrue d'un de ses camarades, presque un ami, Tancrède « Blue ». Il se lie avec lui, se familiarise avec sa famille, jusqu'à son départ imminent dans un pensionnat en Angleterre. le reste va trop vite et propulse le lecteur dans le futur : Seconde guerre mondiale, ami retrouvé mourant dans les ruines de Londres, puis la mère vieillissante de cet ami, autre camarade d'enfance (introduit tardivement) devenu chapelain après avoir vu des horreurs au Japon, retour de la verrue (eh oui !?!), etc.
Trop de tout, pas assez le temps pour le lecteur de les digérer. Plusieurs thématiques me semblaient intéressantes et qui auraient pu constituer les bases d'un bon roman d'apprentissage mais elles sont abordées en surface. Il y a concision et trop de concision…
S'ensuit le très succinct portrait d'une cuisinière. Arrivé à la fin, après trois pages, je me suis dit : « C'était ça ? » Je ne voyais pas le lien (l'analogie m'est passée sous le nez, incognito). Peut-être aurait-il été plus à sa place dans un ensemble d'études ou de miniatures ? Incidemment, quand je suis arrivé à la dernière nouvelle, je n'avais déjà plus l'envie de poursuivre ma lecture. Je n'ai pas plus envie de décrire cette danse pathético-macabre.
Avoir su, j'aurai continué mon chemin plutôt que m'attarder sur ces
Histoires peu ordinaires.