Le père d'Aglaé l'a giflé. C'est la première fois.
Elle ne comprend pas cette réaction violente.
Court roman jeunesse sur la violence d'une claque, physiquement mais surtout psychologiquement, et sur le ressenti des membres d'une famille sur cet acte. Particulièrement sur l'injustice et la disproportion à utiliser la violence par colère ou par peur.
C'est un texte qui amène le débat de façon juste. Il est bien écrit et la réflexion est aboutie.
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Un court roman pour nous faire prendre conscience de l'injustice non comprise et ressentie par les enfants.
Aglaé et son meilleur ami Achille passe leur mercredi au centre de loisirs, les parents à tour de rôle viennent les déposer et les reprendre. Mais ce soir là, le papa d'Achille n'arrive pas et les enfants décident de rentrer seuls. On peut imaginer l'inquiétude des parents et le moment où Aglaé reçoit la gifle, mais elle, elle ne le comprend pas.
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Après une attente interminable, Aglaé et son ami Achille décident courageusement de rentrer seuls. Pourtant, une fois chez elle, son père, inquiet, lui donne une gifle, symbole fort qui marque la jeune fille.
Le roman propose une palette des émotions et des questions que soulève ce geste, entre un père et sa fille habités respectivement par la peur et l'incompréhension.
Un texte court pour éveiller la curiosité et le questionnement chez les jeunes lecteurs mais dont le format, inhérent à cette collection, ne nous permet pas rentrer vraiment dans l'histoire ni de saisir l'intégralité des réactions et des caractères de chaque personnage.
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Aglaé et Achille, 9 ans, vont au centre de loisirs. Leur famille respective vont les chercher à tour de rôle le mercredi. Un mercredi, le père d'Achille a beaucoup de retard et les enfants décident de rentrer à pieds. Les parents d'Aglaé sont très inquiets. Son père le donne une claque sans qu'Aglaé n'en comprenne la raison.
Une histoire très courte, très rapide à lire, sur la violence d'un père trop inquiet qui n'a pas réussi à se maitriser. On a la vue du côté de l'enfant. Un geste qu'elle ne comprend pas. Cela remet en question les actes que l'on peut avoir et dont on pense que les personnes comprennent sans leur expliquer.
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Qu'est-ce que j'ai fait? Pourquoi une claque aujourd'hui. C'est la première que je me prends. J'ai neuf ans et jusqu'à ce soir personne ne m'a jamais giflée. Personne. Jamais. Papy Simon dit qu'y a des claques qui se perdent quand je fais ma têtue et que je refuse de lui obéir. Ben, ce soir la claque ne s'est pas perdue et j'aurais préféré que ce soit quelqu'un d'autre qui la trouve ! Il doit bien y avoir une raison. Je me repasse la journée.
Est-ce que papy Simon a raison quand il dit qu'une bonne raclée, ça apprend la vie ? A celui qui la donne ou à celui qui la prend ?
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"Nuit Rouge" de Magali Wiéner - Interview (version complète)