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3,86

sur 202 notes
Ce premier tome d'une des meilleures séries de fantasy que j'ai pu lire présente tranquillement son héros, qui n'en est pas un. Après avoir lu Robin Hobb, je me suis longtemps demandé dans quelle mesure son Fitz n'était pas un clone du Simon de l'Arcane des épées : mêmes faiblesses très humaines, même regard sur le monde, un peu apeuré au début, même envie de découvrir sans trop de courage pour autant...
Tad Williams a créé un monde superbe et un peu repoussant : on aime en lire l'histoire et les détours, on craint d'y vivre.
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Le résumé ci dessus en dit trop et pas assez à la fois et en plus il le dit mal : il ne concerne pas uniquement ce tome !
Dans ce premier tome, nous suivons le quotidien du jeune Simon qui vit et travaille dans le château du roi. Ce dernier est effectivement sur le déclin et son fils aîné, Élias est appelé à prendre la succession, pour devenir le roi. Il y a des tensions entre Élias et son frère Josua, il y a des tensions dans tout le royaume, la météo est étrange, mais la vie suit son cours, celle de Simon aussi.
Le jeune homme n'est pas très doué ni très motivé pour mener à bien les tâches qui lui sont confiés, à 14 ans la cuisine, le ménage etc ça ne le passionne pas, difficile de le blâmer !
En revanche, il aime beaucoup se rendre dans les appartements du docteur Morgénès qui finira par proposer de le prendre en apprentissage. A aucun moment il n'est écrit que Simon deviendra un mage..! Quant à cette société secrète, La ligue du Parchemin, elle n'est pas mentionnée un seule fois non plus... encore moins cette énigme légendaire des Épées du Pouvoir. Ces éléments là seront je le pense présent dans les tomes suivants mais pour celui ci absolument pas. C'est à travers les péripéties du jeune Simon que l'intrigue se met en place et nous ne savons que peu de chose donc ne pas se fier à ce résumé à la noix.

Bref !

Cette histoire reste assez classique pour le genre avec la lutte du bien et du mal, des gentils et des méchants et un personnage qui se retrouve au centre de cette lutte malgré lui. Classique ne veut pas dire que ce n'est pas intéressant, loin de là !
J'ai accroché dès le début même si c'est un peu long à se mettre en place (normal il y a 8 tomes ) j'ai pris plaisir à suivre le jeune et maladroit Simon, adolescent domestique dans le château du roi Jean, orphelin et rêveur, il est attachant.
C'est donc avec ce personnage que nous allons poursuivre quasiment toute notre découverte de cet univers épais, travaillé, riche avec des créatures étonnantes et mystérieuses, de la magie, du mystère et des intrigues politiques.
L'ensemble est amené petit à petit, c'est un rythme assez lent, surtout la première moitié du récit, mais pas je n'ai pas trouvé cela ennuyant pour autant.
J'aime ce type d'histoire dans laquelle ce sont les personnages et non les événements qui sont la clé du récit et qui le porte.

Ce n'est pas nouveau (magiciens, troll, guerriers...) dans la forme mais original dans le fond avec les nombreux peuples qui ont chacun des coutumes, des croyances et des secrets.
J'ai particulièrement apprécié les personnages de Morgénès, un magicien ressemblant davantage à un scientifique un peu fou et de Binabik un troll intriguant et drôle, voyageant avec une louve qui lui sert de monture ! Ils sont décalés mais avec une certaine sagesse et une grande bienveillance.
Je n'arrive pas encore à savoir si le jeune Simon est mêlé à l'intrigue principale (la lutte de pouvoir entre les deux princes Élias et Josua) par hasard ou pas car un grand mystère entoure sa naissance et notamment son père. Suspense !

L'écriture est fluide, cohérente et agréable, les pages défilent et malgré quelques longueurs, quelques lourdeurs dans les descriptions c'est accrocheur. Ce n'est pas parfait, je le reconnais, la plume est accessible, simple et certains passages sont longs et n'apportent pas grand chose mais il y a ce petit quelque chose qui me donne envie d'en savoir plus, d'avoir des réponses à mes questionnements.
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Je découvre Tad Williams avec le cycle de l'Arcane des épées et pour commencer je dois dire que j'apprécie beaucoup le style et l'écriture, probablement grâce à une bonne traduction.
Ce premier tome pose les bases de cet univers et, comme annoncé dans les nombreuses critiques qui m'ont incité à commencer cette lecture, c'est long et lent, il n'est pas évident de suivre l'adolescent dégingandé qu'est Simon et encore moins de s'y attacher dans la première partie.
Cela devient plus intéressant au bout de 200 pages avec l'arrivée des personnages du "docteur" Morgénès et du prêtre Pryrates, et surtout de Binabik le troll. Nous sommes dans un univers résolument orienté "Médiéval fantasy" avec magie et créatures étonnantes, cela dit j'ai un peu un sentiment de "déjà lu" qui n'est pas forcément négatif, après tout, il n'est pas évident ni obligatoire de réinventer le genre à chaque fois :)
En tout cas mon intérêt est suffisamment titillé pour attaquer le tome deux sans tarder.
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Quoi ? Hein ? Vous me demandez mon avis sur ça ? Bon, si vous y tenez vraiment... Est-ce que vous auriez juste l'obligeance de me passer la bouteille de vodka qui est à votre droite ? Oui, celle à 20°. Aromatisée au piment.
Bon sang ! On les boit cul sec de plus en plus facilement, ces petites saloperies ! "L'Arcane des Épées", donc, de Tad Williams, pour peu que vous vous intéressiez un peu à la fantasy, vous en avez forcément entendu parler un jour, et c'est resté gravé là, dans votre subconscient. Je vous avoue que j'étais plutôt optimiste quand je l'ai pris à la médiathèque, et puis aussitôt après j'ai senti que quelque chose n'était pas comme il fallait. On nage dans le médiéval cliché et le ta-gueule-c'est-magique. le rythme est lent, la moitié des personnages chiante à en mourir, les péripéties sans intérêt...
Et puis d'un autre côté, je me suis demandé si je n'avais pas cette opinion sur ce livre parce que j'étais placé dans des circonstances qui faisaient que j'avais des désirs différents vis-à-vis de l'histoire, mais que je l'aurais appréciée dans d'autres circonstances. Robert Jordan, il a des personnages qui évoluent bien, mais on peut pas parler d'originalité ; et il met des arcs narratifs inutiles en apparence lui aussi, sauf que même si on doit s'en rendre compte plus de 500 pages plus loin, c'est jamais pour rien. Et Raymond E. Feist ? On peut pas dire que Midkemia soit son chef-d'oeuvre, mais c'est justement pour ça que j'avais choisi de lire "Les chroniques de Krondor", à l'époque : parce que je recherchais une fantasy old school à la Tolkien sans trop de trucs tordus à l'intérieur (bon, pour ce dernier point... faudra repasser - mention spéciale à l'attaque des morts-vivants dans le bordel du tome 3 qui m'avait traumatisé -).
Sauf que deux choses.
Premièrement, je le répète, Jordan ne fait jamais d'arc narratif inutile. JA-MAIS. Ici, c'est contestable. Il y en a plein de mini- et de micro- qui grouillent dans les 200 premières pages au lieu de faire commencer tout bonnement l'intrigue principale. Celui sur Sangfugol (qui est pourtant de loin un des êtres les plus stéréotypés du bouquin), rien à dire. Celui sur Malachias, je suis pour : ça permet de montrer à Simon que les enfants de son âge meurent eux aussi de la famine, et il apprend qu'il y a des choses plus graves que ses petites querelles avec les autres gamins. Mais celui de frère Cadrach, bof. Il est justifié car ce personnage réapparaît dans la deuxième partie, mais cet arc est lui aussi grosso modo inutile. Il aurait suffi que Simon erre sans se retrouver à ce village qui ne fait absolument pas avancer l'intrigue. OK, je suis quasi-sûr que Cadrach réapparaîtra dans les tomes suivants, mais on aurait pu le faire plus tard dans le récit tellement ça allonge des morceaux déjà très peu passionnants... Et les chansons... Putain, les chansons ! Dans Tolkien, il y en a déjà pas mal, mais là, on en ramasse à la pelle ! On en bouffe ! Rien que d'y penser, je crois que je vais avoir besoin d'une autre piquette pour tenir... Oui, le tonnelet de corococo, là...
Deuxièmement, pour en revenir à nos moutons, Midkemia est un monde pauvre à la base, c'est indéniable. Sauf que très vite dès le tome 1, des facteurs exotiques sont apparus avec Kelewan, ce qui je dois l'avouer à l'époque m'avait choqué. Mais je n'avais pas été choqué par l'exotisme en lui-même, mais par le fait qu'il ait semblé bon à l'auteur pour l'introduire de prétexter qu'il provenait forcément d'un autre monde, comme si un monde médiéval ne pouvait pas avoir des continents qui ne l'étaient pas. Dieu merci, il s'est rattrapé ensuite avec Winet et Novindus. Donc, le monde de Feist est bien médiéval, mais il a su introduire beaucoup d'exotisme ainsi que développer autour son petit sense of wonder. Or le problème est que le monde de Tad Williams ne possède PAS d'exotisme.
N'allez pas croire que j'ai quelque chose contre le médiéval-fantastique ; mais j'estime que cet archétype est tellement éculé que si l'on veut encore en créer, il faut ou bien l'aborder dans une optique la plus réaliste possible (cf. "Renégat", que je me procurerais une fois que j'aurais fini le tome 1 du "Trône de fer"), soit l'explorer d'une manière particulièrement originale (toujours dans les principes de "Renégat", donner une tonalité dark fantasy au cycle arthurien ; ou encore tenter de décrire l'évolution d'un ordre similaire sur plusieurs siècles avec des personnages et des éléments surnaturels particulièrement fouillés ; voire même, pourquoi pas ? le transposer dans un cadre oriental ou sinisant). Certes, "L'Arcane des Épées" a l'excuse d'être parue à une époque où sa surexploitation n'était pas aussi poussée qu'aujourd'hui. Mais tout de même ! Remplacez Jésus par Aédon, les Vikings par les Rimmersleutes, Robin des Bois par Mundwode, Sedna par Sedda, les Inuits par les trolls, et qu'est-ce que vous avez au final ? Un roman à l'univers calqué sur le notre, trop fainéant pour se documenter et faire dans la fantasy historique, et donc condamné à être le notre en demi-teinte. Si encore la religion monothéiste s'inspirait du catholicisme pour aboutir à quelque chose de totalement différent, à la manière de ce que j'ai pu lire de K. J. Parker ou de Laurent Vanderheyden, si encore les gueux donnaient un peu moins dans le simplet et les nobles dans le pompeux, si encore les descriptions censées rendre le monde authentique ne plombaient pas autant le tout, on ne se serait pas cru dans un épisode du "Chevalier de Pardaillec" réalisé par Tommy Wiseau. Certains auront trouvé le tout trop pompé sur Tolkien, mais comme je l'ai précédemment dit, lui ne faisait pas dans le médiéval autant qu'on le lui prête. Non, le copiage est ailleurs. Car quiconque s'est intéressé un minimum à la géographie tolkienienne ne manquera pas de s'étonner des curieux "emprunts" de noms de certains lieux : le Westfold, la Khandie... Sans parler de ce style comme je le disais s'épuisant à donner dans le détail inutile.
Vous me trouvez cruel ? Et pourtant, vous savez à quelle page j'ai su que c'était foutu pour le background ? La 15 seulement ! Pour la bonne raison qu'on nous indique qu'on est dans le mois de novandre. Passe encore que les personnages aient un calendrier pratiquement identique au notre (Feist, là encore), mais là, c'est juste ridicule de prétendre avoir créé un monde original juste en changeant légèrement le nom des mois : et on se retrouve avec des dersandre, jonoeuvre, mirris... avrel !
Pourtant, s'il y a bien quelque chose qui sauve un peu l'ensemble, c'est bien cette fameuse plume quand bien même elle est lente et descriptive. Car elle est aussi subtile, plus subtile que celle de Jordan, et capable de nous donner tout comme lui des personnages très peu manichéens. Un autre aspect que j'ai beaucoup apprécié, malgré cette grosse impression de déjà-vu, est le personnage du troll Binabik, quelque part entre Tom Bombadil et Maître Yoda. Mon âme d'enfant, sans doute...
Du reste, si "L'Arcane des Épées" paraîtra extrêmement barbante pour le néophyte, elle n'a pas à rougir de son aspect politique : en effet, pour "Le trône du dragon" au moins, nous sommes dans de la court intrigue fantasy, un sous-sous-genre prêtant une importance toute particulière aux complots et machinations au sein d'un même royaume. le prince Élias se veut un monarque avec l'aura de son père mais n'y parvient pas ; la famine gronde et personne ne parvient à l'arrêter ; et au fait, si le bon roi Jean avait été un vrai salaud dans sa jeunesse, tout droit sorti de "Game of Thrones" ?
Alors, "L'arcane des Épées", moteur diesel ou énième saga insipide ? L'avenir nous le dira. Toujours est-il que les éditeurs français lors du découpage de la VF ont au moins eu la décence de conclure ce tome 1 par un cliffhanger.
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Certes on pourra reprocher à ce livre d'être un peu "classique"... mais cela serait absurde car et bien justement c'en est un. Il est donc normal qu'il présente les fameuses caractéristiques d'un "classique" de la fantasy.

On pourra ensuite le reprocher d'être "lent". Mais cette lenteur permet réellement à l'auteur de nous proposer un cadre précis et creusé, ne se contentant pas d'un esquisse posée à la va-vite.

Mais ce premier tome, ces "défauts" que l'on peut lui trouver passé, on en passe pas moins un très bon moment, et il parvient à nous intriguer assez pour nous donner envie de lire la suite.
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Plongée dans un univers de fantasy très, très classique, où tout n'est que jeux de dupes, remportera la partie celui qui aura su anticiper. Contre toute attente, on ne suit pas l'un des protagonistes clés de ces intrigues politiques : pas de prince, ni de roi en vue - si ce n'est de temps en temps - mais bien un garçon de cuisine, un peu benêt, qui préfère observer l'avancée d'un scarabée que de s'acquitter de ses tâches quotidiennes. Et entre nous, Simon m'a tellement exaspéré que j'ai bien failli avorter ma lecture de matière prématurée.

Comprenez bien : les 200 premières pages font office d'état des lieux du Royaume, les informations nous sont distillées par l'apprentissage de Simon auprès du mage du château, on suppute dès lors que le garçon deviendra quelqu'un d'important - on a donc tout vu, jusque-là : rien de neuf. Et en plus, le tout est très, très long à démarrer... Au bout de 200 pages, je me suis mise à espérer un miracle. Je fus un peu récompensée par la disparition du maître à penser Morgénès. le morveux se trouve forcé de fuir le château sans trop savoir pourquoi, ni où... Et ce qui tranche avec les personnages habituels du genre, style Fitz Chevalerie... c'est que ce gosse ne comprendra pas pourquoi il fuit ainsi tout le long du bouquin.

Dans son errance il rencontre Binabik, un troll qui "possède" un loup de compagnie, Qantaqa. Seuls personnages qui viennent extirper le lecteur de la morne intrigue qui s'était installée durant 250 pages... Cependant, gros reproche que j'aurai à faire sur Binabik, est son langage... Si certains lecteurs y ont vu un intérêt - ce que je peux comprendre - personnellement ça m'a juste énervée, encore plus. le fait est, que certains mots sont tronqués "récent" devient "recenteté", "enfance" devient "enfanceté", etc. On pourrait dire des erreurs de langages du troll mais ensuite il emploie des mots comme obséquieux... alors j'ai eu un peu de mal à trouver cela drôle. Je salue néanmoins le travail du traducteur, Jacques Collin, pour son habileté à traduire ces fautes de langage.

L'univers dépeint par Tad Williams est étendu et complexe dans sa mythologie et son histoire, mais l'auteur prend son temps pour bien l'installer. Si, comme j'ai pu le lire sur certaines chroniques, l'auteur développe son univers sur le premier tome mais s'intéresse plus à l'intrigue et à l'histoire de Simon dans les sept tomes suivants, me voilà rassurée. Avec tout ce que je vous ai déjà dit vous êtes en train de vous dire que je ne lirai probablement pas la suite. Détrompez-vous, je pense lire le tome 2, car le dernier quart du roman devient plus énergique et donc - forcément - plus intéressant. La fin de ce premier volume est d'ailleurs pleine de suspense (Anassete m'a d'ailleurs fait remarquer que Tad Williams n'était pas scénariste pour la TV pour rien !).

Dans le style, je ne suis définitivement pas fan des adeptes des descriptions longues et indigestes... Ça manque de poésie et ne parlons même pas de l'édition, qui laisse passer de nombreuses fautes et propose une mise en page tellement compacte que la lecture en devient difficile... (Et si vous me suivez un peu, vous avez le droit de rire pour les fautes d'orthographe !).

En Bref : J'aurai pris mon temps pour arriver à bout de cette lecture, la faute a un sacré manque de rythme sur la première - grande - moitié du roman et a un héros jeune et très mollasson. le tout devient plus intéressant dans la seconde partie, avec une intrigue qui se dévoile (tout en étant encore très nébuleuse, même après avoir refermé ce tome). La fin laisse un suspense qui donne envie de découvrir la suite des aventures de Simon...
Lien : http://amarueltribulation.we..
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Le trône de dragon annonce le début d'un grand cycle de fantasy en faisant découvrir l'univers riche d'Osten Ard et une intrigue allant crescendo. Un classique du genre oui, mais un bon classique !

Ce premier tome ayant été écrit il y a une vingtaine d'années, on retrouve les traits de la fantasy telle qu'elle était conçue à l'époque mais Tad Williams, s'il emprunte ce qui deviendra des clichés, parvient toujours à nous surprendre car ces clichés justement sont légèrement détournés. Ainsi, le jeune Simon, domestique au château, ne va pas se découvrir une destiné extraordinaire et quand par malheur il se retrouve seul dans la foret, il crève pratiquement de faim (ouf, on en a marre des livres où les bois sont de véritables garde-mangers avec gibiers, baies et champignons à volonté pour les héros en quête, héros qui savent tous parfaitement chasser, faire du feu et se construire des abris. Comme c'est pratique...) et tout ne va pas se passer exactement comme prévu pour le docteur Morgénès, homme sage, farfelu et d'ailleurs très attachant, qui aurait pu prétendre au titre de "super magicien du clan des gentils"... Oui bon, on a quand même un "super méchant" qui dès sa première apparition brise le crane d'un chien affamé avec son talon histoire d'éviter tous les malentendus mais bon...

Le seul bémol selon moi, c'est le choix du personnage principal : le fameux Simon, ou en tout cas sa personnalité. C'est un rêveur naïf ce qui pose problème vu que c'est par son point de vue que l'intrigue est perçue. Ainsi, pour comprendre les enjeux de l'histoire, l'auteur n'a d'autre solution que de fourrer son personnage au bon endroit au bon moment pour surprendre des conversations par exemple, et quand le lecteur voudrait en savoir plus sur ce qui se trame exactement, Simon repart à ses vagabondages innocents ce qui est extrêmement frustrant ! Trop rares sont les occasions où d'autres personnages interviennent ce qui est dommage et qui, à mon goût, ralenti le roman.

Sinon, la plume de l'auteur est fluide et agréable avec un véritable style ce qui fait plaisir vu mes précédentes lectures et on découvre un personnage très attachant et au phrasé caractéristique : le troll Binabik qui va vous faire complètement changer d'avis sur les trolls.

Bref : un bon moment de lecture !
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Descriptions longues, cet auteur me fait penser à du Tolkien...Dont je trouve ce dernier un peu lourd à lire. Pour revenir à Tad Williams, le style d'écriture est assez soutenu...Il faut apprécier le sens du détail...On peut dire que son imagination est sans bornes, création de nouveaux mots...Avec un langage assez ancien...Toutefois, je suis intéressée de lire la suite
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Je relis tout le cycle de l'Arcane des Epées. Je ne me rappelais pas que c'était aussi long à démarrer ! Cela dit, ça ne me dérange pas, l'intrigue est bien campé, on a le temps de faire connaissance avec les personnages (surtout Simon en fait).
Les personnages sont d'ailleurs la grande force de cette série car ils sont presque tous dépeints en nuances, "gentils" comme "méchants".
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Un cycle de huit tomes qu'on lit sans déplaisir jusqu'à la fin. On y trouve à peu près tous les archétypes du genre, dont on peut s'amuser à faire la liste si on a quelques lectures similaires derrière soi. D'où un sentiment de déjà vu, déjà lu, probablement renforcé par l'influence que cette oeuvre a pu avoir sur des auteurs et autrices plus récents (livres, films ou séries). Mais ça reste digeste et équilibré, il y a de très bons moments de lecture et la traduction en français par Jacques Collin est superbe.
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