Ma première romance écossaise de l'année... cela faisait longtemps ^_^
Voici donc une histoire d'amour frontalière entre une Anglaise et un Écossais quelques années après la bataille de Solway Moss au 16ème siècle.
L'histoire d'une rivalité entre deux familles : les Carleton et les Maxwell.
Comme le dit la 4ème de couverture, Jamie Maxwell enlève Alexia Carleton avant son mariage. Il exige une rançon et aussi de récupérer l'épée de son grand-père qui trône dans le château du père d'Alexia. Dès le début elle lui tombe dans les bras, je n'ai pas trouvé cela très crédible même si la donzelle est amoureuse de lui depuis qu'il lui a volé un baiser 5 ans plus tôt alors qu'elle était déguisée en palfrenier.
Jamie est arrêté pour enlèvement et trahison. Il risque la potence mais en fin de compte, le roi écossais (James Stuart) l'oblige à épouser Alexia.
Cela contrarie énormément de personnes de leur entourage respectif. Difficile de savoir d'où viennent les tentatives pour éliminer Alexia... enfin, j'exagère un peu, on devine facilement.
Il se passe beaucoup de choses, cela part un peu dans tous les sens. Je n'ai pas trouvé les personnages bien campés.
Soit l'histoire n'était pas à mon goût, soit je commence à me lasser du genre... je ne sais pas?
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Un livre rouge classique, bien reposant, bien écrit, avec des personnages haut en couleurs et sur un fond historique bien documenté, à savoir le complot pour remettre Marie Stuart sur le trône d'Ecosse. Juste une bouffée de rêve pour échapper au monde gris et insipide de E.L.James.
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Deux semaines seulement s'étaient écoulées depuis la Saint-Michel mais, déjà, les nuits d'octobre étaient glaciales. Toutefois, les journées demeuraient anormalement chaudes pour la saison et les gelées matinales ne résistaient pas longtemps à l'ardeur du soleil. La sécheresse sévissait et la lande avait pris la couleur des fougères mortes, un gris brunâtre. Il avait à peine plu durant l'été et pas une goutte de pluie n'était tombée au cours de l'automne. La moisson en avait souffert, le gibier était rare et la famine menaçait de sévir cet hiver. De nombreux pillages étaient à redouter.
Ils étaient monnaie courante dans ces régions, et ce quelle que soit l'abondance des récoltes. Après trois siècles de guerres perpétuelles entre l'Angleterre et l'Ecosse, ces attaques de pillards faisaient maintenant partie intégrante de leur vie. Jadis question de survie, elles constituaient aujourd'hui une habitude. La nuit, des clans franchissaient les collines escarpées, et traversaient les plaines marécageuses pour piller puis brûler les maisons. Bien entendu, ils repartaient avec le bétail, principalement des moutons et des chevaux. Le jour, ils se rencontraient dans les tavernes de Carlisle pour se défier aux cartes, aux dés ou aux courses de Langholm où les paris allaient bon train. Ainsi l'histoire avait-elle lentement légalisé, banalisé la guerre, le vol et le meurtre entre les deux pays.
- Tu… vous êtes une fille! s'exclama-t-il, abasourdi mais souriant.
- Ne dites rien à mon père.
- Mon Dieu, il ne le sait pas?