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sur 373 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un petit voyage dans le temps à l'époque Victorienne pour vous relaxer un peu, apprécier le temps qui passe, la nature luxuriante, canoter sur la Tamise, et pourquoi pas croiser Jerome K. Jerome, ça vous tente ?

C'est en tout cas en 1888 que le professeur Dunworthy va expédier Ned pour qu'il puisse se remettre de sa crise aigüe de « déphasage » temporel, en le chargeant pourtant d'une mission à laquelle, vu son état, il ne pipe bien sûr pas un mot. Eh oui, le « déphasage », sorte de dérèglement biologique, est le risque encouru quand on accumule trop de sauts dans le temps à la suite ! Mais Ned est prêt à tout pour échapper à Lady Schrapnell qui le tyrannise au mépris de toutes les règles déontologiques du voyage temporel pour qu'il retrouve la potiche de l'évêque, élément indispensable à l'inauguration de la nouvelle cathédrale de Coventry d'après cette charmante Lady.

Je vous préviens, le début est un peu « déphasant ». J'ai eu l'impression d'être balancée dans une conversion avec un tas d'intervenants et d'essayer d'en comprendre la teneur en grapillant des mots de-ci et de-là.

Le rythme de la première moitié du livre est assez lent mais ce n'est pas dérangeant. On profite avec Ned-le-déphasé de la découverte des moeurs du XIXème siècle le long de la tamise puis dans une famille bourgeoise. On profite aussi de ses impairs ! Canotage, pêche, kermesse, criquet sont entre autres au programme des festivités. Sans parler du chien… ni du chat ! Evidemment, au programme il y a aussi ces incongruités temporelles qui pourraient bien modifier l'avenir si elles ne sont pas vite identifiées et enrayées, comme des couples qui ne se seraient pas rencontrés comme prévus par exemple ou… et puis, vous verrez bien. Vous ne pensiez tout de même pas que c'était un long fleuve tranquille ?

Plus dérangeants ont été pour moi les sempiternels questionnements et tergiversations de nos deux protagonistes du futur et accessoirement enquêteurs Ned et Verity (eh oui, ils sont deux dans la place, je vous laisse le découvrir). Ils ressassent beaucoup et certains raisonnements n'apportent pas grand-chose. de plus, ce concept de prédestination qui se dessine en arrière-plan m'a paru bien léger.

Mais bon, cela reste une histoire distrayante, amusante également, et parfois même théâtrale (je pense à cette séance de spiritisme absolument ubuesque au chapitre XI). Les dialogues sont truffés de clins d'oeil à divers auteurs comme P.G. Wodehouse, Agatha Christie, Arthur Conan Doyle, Alfred Tennyson, Lewis Carroll… etc. Et bien sûr Jerome K. Jerome et son impayable Trois hommes dans un bateau, mais là ce n'est plus un clin d'oeil, c'est pour ainsi dire un hommage. Dans la série clins d'oeil, j'en adresse aussi un ch'tit à Nadou38, ma co-lectrice dans cette aventure ;)
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C'est bien, mais c'est long! Est-ce aussi bien que long?

Clairement c'est de la SF type voyage temporel, qui s'est parée d'attributs littéraires afin de se dénoter.

D'abord en ce qui concerne le fameux paradoxe dont Barjavel s'était fait le chantre avec Le voyageur imprudent : on connaît l'histoire, l'homme qui par maladresse tue son grand-père avant que celui ci ait une descendance , donc ne peut exister, donc ne peut pas tuer son grand-père….Ici le point d'achoppement de tous ces récits est habilement contourné, et constitue le pivot central du roman. En effet nous sommes en 2078, la technique pour se déplacer dans le temps est à peu près maitrisée, et surtout on est bien conscient des risques écologico-historiques si l'on bouleverse l'ordre des choses. Pas question de ramener des objets, de semer le doute dans l'esprit des populations visitées (encore que dans ce cas le recours aux fantômes et autres esprits errants peut faire l''affaire), la plus grande prudence s'impose. Et des spécialistes se penchent en continu sur la question, à la recherche d'incongruités, même infimes qui risquent de modifier la face du monde.
C'est ainsi qu'un chat et une potiche font l'objet d'une traque sans relâche…

Quant au style, il s'inspire ouvertement et librement de Trois hommes dans un bateau. Dès le titre des chapitres, qui fait 10 lignes et résume en phrases sibyllines le contenu des pages à venir. Les allusions au roman culte de Jerome K. Jérome abondent , et la période la plus fréquentée par nos « chrononautes » se situe peu ou prou fin 19è (le narrateur se demande s'il peut le citer dans la conversation, ne sachant pas exactement si le livre a été publié….). Même le titre du roman est une allusion puisqu'il s'agit du sous-titre de Trois hommes dans un bateau

Les péripéties ne manquent pas, tant l'univers chaotique qui est le nôtre est sensible aux infimes variations : on assiste à d'innombrables démonstrations de l'influence de faits anodins qui se déroulant différemment vont modifier considérablement la face du monde.
Et en toile de fond la question de la prédestination : y a t-il une auto-régulation qui en fin de compte corrige spontanément les incongruités pour ce que qui doit arriver arrive inéluctablement?

Beaucoup d'humour tout au long de ces pages : lié aux personnages, aux situations de décalage, au déphasage temporel (une sorte d'ivresse), aux dialogues et aux quiproquos.

C'est cependant un peu trop long. On finit par s'y perdre, et la potiche de l'évêque est à deux doigts de nous monter au nez. C'est dommage, la lecture aurait pu être un pur bonheur.
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Je fais une pause dans mes lectures Fantastiques et Horrifiques pour me tourner vers la Science-Fiction. Je laisse le monde viril de ces chers messieurs pour la sensibilité d'une auteure prolixe et talentueuse. Quand je pense à Connie Willis, j'ai envie de faire des bonds sur place. C'est impressionnant le nombre de distinctions qu'elle a obtenues. À chaque ouvrage, c'est lune pluie de récompenses. À elle seule, elle totalise 11 prix Hugo, 13 prix Locus, 7 prix Nebula, 5 prix Asimov's, 4 prix Science-Fiction Chronicle, 1 prix analog, 1 prix Bob Morane et 1 prix Ozone. C'est un monstre littéraire. Certainement la plus capée.
« Sans parler du chien » est un de ses romans primés. Quatre titres obtenus pour ce millésime (Hugo/Locus/Ozone/Bob Morane).

Après la claque – et quelle claque – reçue avec « Le grand livre » (qui porte bien son nom), je voulais impérativement poursuivre mes lectures avec Connie Willis. Mon dévolu s'est donc jeté sur « Sans parler du chien ». Ce gros pavé entre mes mains, j'en frissonnais d'avance sur les heures à passer dessus.

Je lance un petit résumé vite fait : L'action se situe durant la Seconde Guerre mondiale. Des historiens fouillent une ruine dans l'espoir de retrouver une relique afin de contenter une milliardaire rombière. Ces archéologues ne sont autres que des voyageurs temporels qui viennent du futur.

Le roman s'étale principalement sur trois parties de l'histoire : la Seconde Guerre mondiale (Coventry, 1940), l'époque victorienne (1888) et le futur (2057).
Il y a tant à dire sur ce livre, que j'avoue avoir du mal à savoir où commencer. « Sans parler du chien » est en quelque sorte un hommage littéraire affiché par Connie Willis à ses paires, notamment « Trois hommes dans un bateau » de Jerome Klapka Jerome – qui fera même une courte apparition dans le livre –. Ainsi notre personnage principal se retrouve donc mêlé à deux autres hommes à bord d'une barque sur la Tamise en compagnie d'un bouledogue. N'ayant pas lu le livre de référence, je n'ai pu comprendre les nombreux clins d'oeil de Connie Willis. D'autres auteurs, dont Agatha Christie (et son célèbre Hercule Poirot), sont mentionnés ainsi que des oeuvres littéraires.
Connie Willis se passionne pour l'histoire. Durant tout le roman elle nous fait part de nombreuses anecdotes (Napoléon, Henri III d'Angleterre…). Parfois intéressant, mais souvent agaçante quand la moindre insignifiance (météo, par exemple) provoque une remarque du narrateur sur un fait historique.

En début de chaque chapitre, on y retrouve les faits qui s'y dérouleront sous forme laconique.

À l'instar de « Le grand livre », l'auteure a effectué de nombreuses recherches en y apportant des coutumes, moeurs, tenues vestimentaires, le tout très pointu. Les personnages sont bien développés, mais il manque ce quelque chose pour qu'on s'y prenne de compassion comme dans le roman suscité.

Toutefois, plus j'avance dans l'histoire et plus je trouve que l'auteure se contrarie ou bien qu'il y ait des paradoxes.


J'aurais pu mettre 4 étoiles tant le livre mérite amplement, mais les petits détails que j'ai mentionnés juste au-dessus ainsi que certains passages longs (le chapitre vingt-trois est à la limite de l'indigeste, la scène du malaise de la vieille dame qui dure 4 pages et cette fin qui n'en finit plus), m'aient déçu. Pourtant ce roman révèle de bonnes choses comme l'humour bien présent – bien que je n'aie pas été aussi sensible à l'humour so british –. Les événements autour de Cyril – le bouledog – m'ont bien fait rire. Une histoire plutôt plaisante malgré quelques lourdeurs, lenteurs, qui se lit très facilement grâce au talent de conteuse de Connie Willis. J'ai eu peur un moment que la Science-Fiction soit insignifiante pour une histoire pompeuse dans le style victorien, mais au final j'ai bien aimé suivre les péripéties de nos personnages centraux.
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2057 : les voyages dans le temps sont fréquents et seuls les historiens y trouvent encore un intérêt car aucun objet ne peut être ramené du passé ... donc les profiteurs ont passé leur chemin! C'est ainsi que le narrateur Ned Henry et ses collègues enquêtent pour obtenir le plus d'informations possibles sur la cathédrale de Coventry, détruite par un raid aérien nazi en 1940.
Enfin, c'est ce qu'on pensait jusque là et surtout jusqu'à ce que Felicity, une des collègues de Ned Henry, ne ramène un chat qu'elle a sauvé de la noyade en 1888.
Pour éviter un bouleversement de l'histoire, des incongruités temporelles voire même la fin du monde, Ned est chargé de ramener le chat à sa place!
Un roman sympathique, quoique très lent et comportant des passages assez insipides. le contexte historique est très intéressant et bien documenté, ce qui sauve un peu l'ensemble.
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Ned Henry, historien, travaille sous l'autorité du professeur Dunworthy. Dans ce présent, nous sommes en 2057, les voyages dans le temps sont possibles. Une américaine fortunée, lady Schrapnell finance les expéditions et se montre très dirigiste !
L'obsession qui motive ce mécénat, est la reconstruction de la cathédrale de Coventry qui fut détruite par un bombardement allemand lors de la deuxième guerre mondiale,
le 14 novembre 1940.
Des historiens sont ainsi éparpillés dans différents siècles, à la recherche du moindre renseignement sur sa structure et ses ornements… en 1655 pour la toiture, en 1395 pour l'érection du clocher…

Avec son collègue Carruthers, Ned a pour mission de retrouver l'urne de l'Evêque, un grand vase bien particulier, que l'on a pas retrouvé dans les décombres après l'incendie. Les recherches sont éprouvantes et les voyages spatio-temporels usent l'organisme. Fatigué, au bord de l'évanouissement, Ned est renvoyé dans le présent pour un examen médical. On l'oblige alors à prendre du repos et à passer sa villégiature en 1888, au bord de la Tamise. Les consignes sont précises ! Les convenances victoriennes sont pointilleuses, aucun impair n'est à commettre.
En un battement de paupières, Ned, avec un col amidonné, un canotier et ses malles, se retrouve à la gare, à attendre son contact, dont il a oublié le nom. Toutes les personnes qui croisent son regard, sont pour lui d'hypothétiques "accueils"… Il fait alors la connaissance d'un jeune professeur d'Oxford, Terence St-Trewes, accompagné de son chien, un bouledogue du nom de Cyril, mais aussi d'une famille, les Mering, chez qui il sera convié ; Mr. Mering, colonel des troupes coloniales à la retraite et collectionneur de poissons rares, sa femme, Mrs. Mering, disciple du mouvement spirite, sa fille, Miss Tossie, légèrement écervelé, et la nièce, Miss Brown, la plus belle femme sur terre…

Miss Brown… parlons-en ! Ned est très stupéfait lorsqu'il apprend sa véritable identité. Miss Brown est en réalité Miss Verity Kindle, son contact dans ce siècle. Historienne et voyageuse temporelle, elle a perpétré un petit délit lourd de conséquence. Si Ned a été envoyé en ces lieux, c'est pour une bonne raison… l'aider à réparer l'erreur ; Verity a ramené lors d'un transfert une chatte, princesse Arjumand. Tout anachronisme peut bousculer le temps et provoquer un désordre irrémédiable. C'est donc dans ce XIXème siècle que la maladresse doit être corrigée, car par ricochet, Miss Toosie risque de ne pas s'amouracher de la bonne personne, et ainsi… de plus… Verity a pour tâche de lire le journal intime de Toosie, sa prétendue cousine, qui pourrait contenir quelques indices pour retrouver le vase de l'Evêque. Tout se mêle ! Il faut spécifier aussi que lady Schrapnell est la descendante de Miss Toosie…

Entre les virée sur la Tamise, les sauvetages de noyade de princesse Arjumand, les humeurs ténébreuses de Baine le majordome, les ectoplasmes qui se baladent la nuit dans le manoir, les tentatives de spiritisme autour de la table, les enquêtes à la Hercule Poirot, les amours naissantes entre Terence et Toosie, Cyril que l'on oblige à rester dans la remise au lieu de dormir dans un lit à baldaquin, découvrir qui représente la mystérieuse lettre "C" du journal de Toosie, et… la visite de la cathédrale de Coventry sur les directives de lady Godiva… Ned a de quoi perdre la tête ! car ses nuits seront aussi éprouvantes que ses jours.

Certainement mon premier et mon dernier dans la catégorie science-fiction-steampunk, sa lecture n'a pas été évidente. Il faut convenir que ce n'est pas une littérature pour moi.
Dire que je n'ai pas apprécié, serait mentir. C'est un roman plein d'humour, de rebondissements, d'anecdotes historiques et littéraires, dont l'intrigue se déroule dans l'Angleterre victorienne, une époque que j'affectionne. Seulement mon cervelet ne captait qu'une situation sur deux ! (un peu dans le genre de Ned, souffreteux de ses nombreux périples)… Nébuleux, absurde, théâtral, rien ne me paraissait structuré. L'auteur qui a été primée (Prix Hugo, prix Locus du meilleur roman en 1999, prix Bob-Morane en 2001 et prix Kurd-Labwitz en 2002), a dû abattre un travail phénoménal pour coordonner le tout. Songez… 574 pages de délires à l'accent so british, entre passé et présent.
Il me semblait avancer à l'aveuglette. Puis au fil des pages, on s'aperçoit que tout se regroupe, donnant à l'histoire son homogénéité. le style est vivant, enjoué, bavard, avec cette petite préciosité victorienne, beaucoup de candeur, il amène des sourires et pour ma part, un déchiffrage laborieux qui a nécessité des retours en arrière (Il n'y a pas que Ned, Verity et princesse Arjumand qui voyageaient !).
J'ai aimé certaines scènes qui étaient comme des tableaux ; lumière, couleurs, paysages, douceur du temps, dentelles. Et j'ai apprécié les personnages qui ont tous des tempéraments sympathiques et fantasques, sans oublier le couple… Princesse Arjumand et Cyril, très dignes dans leurs rôles.

En conclusion ? C'est un très bon livre qui divertira certains lecteurs et qui déroutera les autres. Je le recommanderai.
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Débutant de manière déroutante et rocambolesque l'aventure de notre malheureux héros commence par un déphasage accentué. Maladie aiguë faisant suite à des sauts successifs et trop réguliers dans le temps. Bah oui Ned Henry est un historien, mais également un voyageur temporel. On y est! Encore un cliché de la SF : le voyage temporel. Mais c'est cela qui est bien dans la SF, c'est d'abusé des clichés pour les déjouer et jouer avec. Et en cela Connie Willis a une main de maîtresse. Jouant le vaudeville avec maîtrise, ciselant les dialogues pour en faire un jeux de dingues aux rebondissements cocasses.

L'auteur sait y faire, dévoilant ici et là des informations que l'on juge utile quelques chapitres plus loin. Déroutant le paradoxe temporel sur un ton burlesque, il n'en reste pas moins que ce livre transpire d'intelligence. Ici et là on se ramasse des informations historiques pour appuyer et jouer avec le temps. Mais plutôt que de nous prendre, soit pour des idiots, soit pour des fins connaisseurs, Connie Willis redonne à chaque fois toutes les informations nécessaires et minutieusement documentées. Nul besoin d'être historien ou grand fan de SF à voyage temporel pour s'y retrouver.

Vous ais-je déjà dit que tout se passait en Angleterre? Époque victorienne. principalement Pas le genre d'espace temporel que je connais bien, et donc pas toujours évident d'y coller de belles images mentales. Néanmoins la sauce prend et l'imaginaire fait le reste. Car sans alourdir son texte de multiples descriptions encombrantes, Connie Willis nous offre un texte essentiellement en dialogues et réflexions. Développement intéressant et qui donne l'impression de voir une pièce de théâtre à l'humour pince-sans-rire qui n'est pas sans rappeler un humour so British. Et pourtant, notre auteure n'est rien moins qu'Américaine, et du Colorado pour être précis. Comme quoi...

"Sans parler du chien" est un ouvrage marrant et érudit. Distrayant et déroutant, car parfois on s'y perd autant qu'on s'y amuse. Un ouvrage à conseiller donc, même si pour moi l'humour en littérature ne marche pas toujours (surtout s'il est un peu British), il n'en reste pas moins un bon bouquin plein de références et comparaisons. Faudra-t-il un jour que je lise "Trois hommes dans un bateau (sans parler du chien)" de Jerome K. Jerome pour voir toutes les références faites en hommage à ce livre par Connie Willis? En tout cas, je pense que "Sans parler du chien" est un livre qui même en seconde lecture peut faire découvrir (ou comprendre?) des choses non observées la première fois.

Lien : http://naufragesvolontaires...
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Sans parler du chien est un véritable hommage à l'époque victorienne. En effet, la majeure partie de l'intrigue se passe en 1888 dans la région d'Oxford. Canotage sur la Tamise, jeunes filles de bonne famille et gentlemans, tenues à volants, ombrelles, etc., tout nous plonge dans cette époque. Les références littéraires sont multiples (Lewis Caroll, Jérôme K. Jérôme et son roman Trois hommes dans un bateau, Wilkie Collins et sa Pierre de Lune, etc.).
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"Sans parler du chien" a reçu le prix Hugo, ce qui est en général un gage de très grande qualité dans le monde de la SF littéraire...
Et bien, pour ce qui me concerne, c'est un grand plouf dans la Tamise!
Non que la lecture doit désagréable, mais la part SF de l'aventure se résume à quelques sauts dans le temps dans le but plus ou moins obscur de récupérer "la potiche de l'évêque", sorte de statue hideuse destinée à meubler une reconstruction de la cathédrale de Coventry au XXIième siècle.
L'essentiel de l'action se passe dans l'Angleterre victorienne en compagnie d'aristocrates occupés collectionner des poissons rares, organiser un kermesse ou se débaucher les meilleurs employés de chez leur voisin...
Bref, tout cela est bien fade, l'action tourne en rond...et moi je m'ennuie !
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Très drôle, très fin, écrit avec beaucoup d'esprit et de nombreuses références littéraires.
J'ai pris un immense plaisir à la lecture des 100 premières pages, et puis, c'est devenu lent, long, beaucoup trop long. le plaisir s'est transformé en lassitude et ennui...
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Pas mal du tout dans l'évocation de l'Angleterre victorienne telle que nous la rêvons tous mais le noeud de l'intrigue SF est un peu lent à émerger et à être dénoué. L'auteure du "Grand livre" a-t-elle eu du mal à resserrer son propos ? La fantaisie des personnages est plaisante.
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