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3,92

sur 373 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Pourtant bon public, j'avais aimé le grand livre (prix hugo) du même auteur. Sans parler du chien, manque d'action, manque d'intérêt. On ne passionne pas pour le voyage dans le temps tel qu'il est décrit et à quoi il sert. On se demande quand l'histoire va vraiment commencer. Livre pourtant encensé par la critique et de nombreuses personnes. Pas par moi. Je n'ai pas terminé le livre.
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Roman de Connie Willis.

En 2057, les voyages temporels sont chose courante. Sous la direction du professeur Dunworthy, une équipe d'historiens effectuent des sauts dans le passé à des fins documentaires. Pour l'historien Ned Henry, ces voyages sont loin d'être une science exacte. Il effectue de nombreux et infructueux voyages en 1940 pour réunir des informations sur la cathédrale de Coventry, détruite par un raid de la Luftwaffe. Il doit en particulier retrouver la potiche de l'évêque, hideux ornement liturgique. L'accumulation de voyages entraîne un déphasage temporel important. Ned, épuisé et confus, est sommé de prendre du repos en 1887. Cette incursion dans l'ère victorienne est loin d'être une sinécure. Ned, aidé par Vérité Kindle, une autre voyageuse temporelle, doit rétablir le continuum espace-temps en provoquant la rencontre d'une jeune fille avec son futur époux et en empêchant un chat de se noyer. "Un simple animal pourrait-il affecter le cours de l'histoire?" (p. 171) Il semblerait que oui, et les deux historiens ont fort à faire pour enrayer la destruction de l'univers.

Je rencontre toujours des difficultés infinies pour comprendre les romans dans lesquels le continuum espace-temps est un personnage à part entière. Tout n'est qu'hypothèse, conditionnel et suppostion. Qui parle de voyage temporel met forcément les pieds dans le plat de la physique quantique et de ses innombrables champs de possibilités. Loin, bien loin, d'être physicienne ou habile en gymnastique temporelle, je me suis accrochée comme j'ai pu aux pages de cet ouvrage néanmoins loufoque et amusant.

Une partie de canotage sur la Tamise permet aux personnages de rencontrer Jerome K. Jerome lors du voyage qui a nourri son texte Trois hommes dans un bateau (sans parler du chien). le sens du titre du roman de Connie Willis est ainsi patent, et le lecteur comprend quelles sont les sources et les influences de l'auteure. L'Hercule Poirot d'Agatha Christie, l'Alice de Lewis Carroll, le Sherlock Holmes d'Arthur Conan Doyle et Lady Godiva sont autant de références qui donnent au texte des résonnances comiques et littéraires.

L'époque victorienne est largement décrite pour être moquée. L'engouement macabre et irréfléchi pour les spectres et les séances de spiritisme, les kermesses paroissiales pétries de charité mal ordonnée et les relations entre maîtres et domestiques sont autant de sujets qui prêtent à sourire. Les personnages venus du futur ont en outre beaucoup à faire pour respecter l'étiquette et éviter les anachronismes, ce qui donne des situations comico-tragiques du meilleur effet.

Comme l'indique le titre, les animaux sont au coeur du récit. On rencontre le bouledogue Cyril, la chatte Princesse Arjumand, des ryunkins nacrés, des cygnes belliqueux et des pigeons revanchards. Et à en croire les manuels scolaires, il est évident que la gente animale est essentielle au bon déroulement de la grande Histoire, les oies du Capitole se posant en exemple irréfutable.

Connie Willis offre une uchronie drôle et tortueuse. Les amateurs du genre devraient y trouver leur compte. À ceux qui, comme moi, se perdent facilement dans les méandres de l'Histoire revisitée, je souhaite bonne chance.
Lien : http://lililectrice.canalblo..
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J'adore la SF temporelle. J'étais quasiment persuadé d'adorer ce livre mais malgré mes bonnes dispositions je n'ai pu aller plus loin que 1/3 du livre. Rien n'a été comme je l'espérais. Pas un personne n'a attiré mon attention hormis peut être Cyril qui, sans texte, s'en sort mieux que les autres!
J'adore pourtant la période Victorienne mais là je trouve que cela sonne faux! L'intrigue est tellement diluée dans des détours que j'ai vraiment eu l'impression que certains passages ne sont là que pour augmenter le nombre de page!
Le plus gros défaut selon moi, j'ai même été étonné de ne pas lire "Anglaise" sur la nationalité de Connie Willis, c'est cette humour à l'anglaise qui ne s'associe pas du tout avec la SF (cf mes critiques des livres de Adams ou de Fforde) ! le personnage de Lady Schrapnell est tout simplement risible a tel point que son emprise sur tout ce petit monde ne semble pas plausible! Je sais que mon avis est minoritaire et peut etre ai je eu tord de me décourager aussi vite mais ça je ne le saurais jamais!
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Mon histoire avec Connie Willis avait mal commencé l'année dernière avec mon abandon de Black out. Alors, pour me motiver davantage pour ce deuxième titre, j'ai convenu d'une lecture commune avec Loesha (qui aura été plus emballée que moi !). Et encore heureux pour moi, car c'est ce qui m'a permis d'en venir à bout.

Le début est à l'image de Black out. L'histoire est un mix de SF et d'Histoire, puisque nous sommes en 2057 et les historiens ont à leur disposition des voyages spatio-temporels pour leurs recherches. Et ici aussi, il faut s'accrocher sur le premier quart du livre où l'auteur perd allègrement son lecteur, qui ne comprend pas vraiment les dialogues (Ned est atteint de déphasage, ce qui se traduit notamment par des difficultés de compréhension), ne comprend pas non plus les concepts du voyage dans le temps. Rien n'est expliqué, l'auteur nous plonge en plein coeur d'un récit sans nous donner les tenants et les aboutissants.

L'auteur n'explique rien donc, et ce n'est qu'en avançant dans l'histoire que le lecteur va peu à peu se familiariser et appréhender ces notions. Peu à peu, mais pas complètement : les explications logiques des décalages et du pourquoi de l'aventure me sont restées totalement obscures. Et j'ai continué à tourner les pages en lisant en diagonale ces passages. Restait la partie concernant Ned et Verity plongés en pleine époque victorienne, nos deux héros enchaînant les gaffes pour tenter de ramener L Histoire sur les rails. Ils sont attachants et drôles tous les deux, à se débattre pour essayer de ne pas faire d'anachronisme. Cependant, cela représente une trop petite partie pour garder mon intérêt.

L'histoire de ce roman est un hommage à l'oeuvre de Jerome K. Jerome Trois hommes dans un bateau, dont il est largement question dans la première moitié et dont Sans parler du chien n'est autre que le sous-titre. de nombreux clins d'oeil sont fait à ce classique de la littérature. Mas, élément qui m'a fait sortir de mes gonds et à deux tout petits doigts d'arrêter là ma lecture : un énorme spoiler de Pierre de lune de Wilkie Collins, que je comptais bien lire un jour ! Au cours d'une discussion entre ses deux héros, qui cherchent à découvrir où a pu passer un objet, Connie Willis évoque Hercule Poirot, les trucs d'Agatha Christie pour surprendre le lecteur, puis donner, sans préambule, le nom du coupable et le comment de Pierre de lune. Non mais oh !!! Ça va pas ! Les références, je veux bien, mais gâcher totalement le plaisir d'un futur lecteur, quel est l'intérêt !?

Bref, une lecture ratée et énervante. La quatrième de couverture avait pourtant tout pour plaire, l'idée est intéressante, mais c'est le traitement fait par l'auteur de cette histoire qui ne me convient absolument pas.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Une histoire intéressante mais qui met trop de temps à se pofiner.
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