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sur 373 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Voyager dans le temps me fait rêver, je l'ai déjà dit il y a longtemps, je le répète encore. Oh, comme j'aimerais passer des vacances au 19e siècle, en Angleterre, à l'ère victorienne ! le canotage sur la Tamise, les kermesses rurales, les thés dans les salons encombrés des manoirs champêtres, les promenades dans les parcs…Mmmm, quelle sérénité ! Je parle ici de la haute société, parce que les pauvres, euh…il vaut mieux ne pas y jeter un oeil ! de toute façon, Connie Willis a choisi les riches, mais pour s'en moquer, à la façon très british, évidemment. Et de ce fait, elle prend le parti de leurs domestiques, obligés d'adopter un nom choisi par leurs maitres, de se plier à leurs quatre volontés, de s'abaisser, de ramper.

Les héros de ce roman de science-fiction – nous sommes en 2054 – sont des historiens qui ont l'habitude de faire un petit ou un grand saut dans n'importe quelle époque. Ici, c'est donc de la fin du 19e siècle qu'il s'agit, encore que nous faisons un petit écart en 1940 et même quelques pages au Moyen-Age.
Nous allons à Coventry en leur compagnie, à la recherche de l'horrible potiche de l'évêque censée se trouver dans la cathédrale, qui sera brûlée en 1940 par les Allemands et reconstruite en 2054 par la revêche Lady Schrapnell, ayant une fonction très élevée dans cette clique de voyageurs temporels.

Et cela nous emmène dans des embrouillaminis à n'en plus finir sur la temporalité, sur l'effet boule de neige qu'un simple geste peut avoir. Et c'est marrant !
Nous nageons dans des situations ubuesques, mêlant une mère de famille toquée de spiritisme, un majordome ne s'en laissant pas conter, une jeune fille bêtifiant à l'extrême, et j'en passe ! N'oublions pas le chat, et le chien !

Bref, cela m'a fait du bien de m'emmêler les pinceaux dans cette bonne société, où les femmes sont condamnées à être idiotes.
De cette auteure, j'avais lu « Blitz », que j'avais adoré, ainsi que « le grand livre ». C'est savoureux, dépaysant, comique, très « comme il faut avec le petit doigt en l'air », et en même temps (pseudo-)scientifique très sérieux…enfin, sans parler du chien.
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Après avoir été bluffée par « Le grand livre » et le diptyque « Blackout »/« All clear », c'est pleine d'entrain que je me suis plongée dans un autre des romans de Connie Willis mettant en scène des historiens envoyés dans le passé grâce au voyage temporel. Et une fois encore je ressors de cette lecture à la fois ravie mais aussi et surtout frustrée de ne plus rien avoir de l'auteur à me mettre sous la dent. Car avec « Sans parler du chien » Connie Willis témoigne à nouveau de toute l'étendue de son talent et nous offre un roman captivant de bout en bout, bourré d'humour et de références littéraires, historiques et culturelles. Certains reprocheront à l'auteur la trop grande lenteur de son récit, ou bien sa tendance à faire tourner le lecteur en bourrique pour ce qui peut s'apparenter à des détails, mais au final tout cela ne fait que peu le poids face au brio avec lequel elle parvient à totalement nous déconnecter de notre monde pour nous faire entrer dans le sien. Manquer louper son arrêt de bus ou découvrir qu'on a passer la majeure partie de la nuit à lire plutôt qu'à dormir sont des choses auxquelles il faut savoir s'habituer quand on lit du Connie Willis ! Après le Moyen Age et la ville de Londres à l'heure du blitz, c'est dans l'Angleterre de la fin du XIXe siècle que vont cette fois devoir se rendre une poignée d'historiens afin de réparer une incongruité temporelle causée par l'acte d'une collègue qui pourrait bien changer le cours de l'histoire : le sauvetage imprévu d'un chat...

On le devine à la lecture du pitch, ce roman ci sera moins dramatique et moins intense émotionnellement que ne pouvait l'être « Le grand livre », et l'on découvre sans surprise que l'auteur est aussi à l'aise avec la comédie que la tragédie. On suit donc le sourire aux lèvres les efforts colossaux et sans cesse contrecarrés fournis par Ned et Verity, deux historiens chargés de « remettre l'histoire en ordre », afin de ramener un chat à son époque d'origine et de faire épouser le bon mari à une parfaite caricature des petites écervelées capricieuses et superficielles du XIXe, tout en tentant de résoudre le mystère de la disparition de l'un des « trésors » de la cathédrale de Coventry, bombardée lors d'un raid allemand en 1940. Car oui, aussi surprenant que cela puisse paraître, tout est lié. « Parce qu'il manquait un clou, un fer fut perdu. Parce qu'il manquait un fer, un cheval fut perdu. Parce qu'il manquait un cheval, une bataille fut perdue. Parce qu'il manquait une bataille, un Royaume fut perdu ». Connie Willis construit son récit à la façon d'un de ces romans policer des années 1930 dont elle vante tant les mérites et, si on finit par se douter du tournant que vont prendre les événements, on en tourne par moins les pages avec la même avidité que celle dont on ferait preuve avec un roman d'Agatha Christie tant on est pressé d'enfin découvrir la réponse à toutes les énigmes posées.

Connie Willis signe avec « Sans parler du chien » un roman passionnant tant par le soin apporté à la construction narrative que par l'intérêt que l'on porte aux protagonistes ou encore par la qualité de la reconstitution historique de cette Angleterre du XIXe siècle dans laquelle on se serait bien attardé un peu plus longtemps. A mettre entre toutes les mains.
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Le premier chapitre nous plonge dans le blitz en 1940. Ned Henry et deux de ses collègues fouillent dans les décombres brûlants de la cathédrale de Coventry. Connie Willis nous donne petit à petit les raisons de cette quête : Ned est un historien du XXIeme siècle et sa patronne la redoutable Miss Schrapnell (la bien nommée tellement elle est explosive) lui a demandé de mener l'enquête sur la disparition d'une potiche. Ned voyage donc dans le temps.

Un peu plus tard, il retourne dans son époque faire son rapport, avant de retourner en 1888 (toujours sur l'enquête de la potiche mais surtout pour corriger une erreur de Verity, une de ses Collègues, qui a ramené un chat du passé), sans parler du chien

J'ai adoré cette histoire rocambolesque :
Les personnages , le contexte et l'alternance des époques, les dialogues surréalistes (il faut dire que les voyages dans le temps occasionnent une sorte de décalage savoureux, les historiens tombent amoureux de la première personne qu'ils rencontrent après un saut, ils confondent les mots d'où des quiproquos très drôles), sans parler du chien
J'ai beaucoup aimé aussi les références litteraires : Jerome K Jerome et trois hommes et un bateau (que je n'ai toujours pas lu), Dorothy Sayer et son lord Peter Winsey, Arthur Conan Doyle, Agatha Christie et bien sûr Lewis Scaroll…sans parler du chien…ni du majordome…
J'ai aussi beaucoup aimé les réflexions historiques : et si tel événement s'était produit (ou ne s'était pas produit), Napoléon aurait il gagné à Waterloo?)
Il s'agit d'un roman qui fait bien travailler les neurones et les zygomatiques …sans parler du chat

A lire !
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Ahh pourrais-je encore lire un jour quelque chose de plus délicieux ? J'espère mais j'en doute... Heureux ceux qui ne l'ont pas encore lu, car ils pourront le découvrir !
C'est bon pour tous ceux qui aiment la science fiction (enfin, celle qui ne se prend pas trop au sérieux), pour les amateurs d'Angleterre victorienne, ceux qui aiment les chats, les bouledogues anglais, les héros espiègles, l'histoire, et encore beaucoup d'autres ...
Alors à Oxford en 2060, le département d'histoire organise des voyages dans le temps...C'est toujours à peu près la même équipe que dans le Grand Livre (voyage tous frais payés au XIVème siècle hmmmm) ou Black-Out (voyage sympa pendant le Blitz), mais ce coup-ci : voyage sous le règne de Victoria, car une Lady du futur cherche la "potiche de l'évêque", pour la remettre à sa place dans sa reconstruction d'une cathédrale détruite...
Le problème est toujours le même : attention à ne pas briser le continuum espace-temps (ces livres s'adressent donc aussi aux fans de" Retour vers le Futur") ... et le continuum a peut-être été brisé à cause d'une jeune historienne qui a ... chuut...car en 2060 horreur de l'horreur il n' y a plus de ... chuuut.... Mais c'est épouvantable, un monde pareil !!!
Bref, il faut la retrouver et la ramener (l'historienne et ...) le département envoie en renfort un autre jeune historien charmant en plein déphasage temporel (mal des transports des voyages dans le temps, apparenté à une bonne cuite )
Nos deux historiens sont assez incompétents dans pas mal de domaines. Il faut retrouver la potiche, ramener la ... qui est très très ...enfin ceux qui fréquentent ce genre d'individus comprendront ...
Et quand le chien s'en mêle !!!
Et que le jeune historien de 2060 se trouve intégré dans une famille typique de grands bourgeois victoriens ... Avec la jeune fille type de roman du XIXème...Et la mother ! Et le father et ses poissons ! La princesse les aime beaucoup...
Mais où donc est passée la potiche ?
Vraiment lisez-le, heureux qui ne l'avez pas lu. Je l'ai déjà lu deux fois, et ça me donne envie de le reprendre encore.
Merci Connie Willis ! Et aussi pour "Le Grand Livre" et "Black-Out" !
J'en veux d'autres, s'il vous plaît !
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Ou comment un chat faillit changer le cours de l'Histoire.
Ned Henry et Verity Kindle sont tous 2 historiens et effectuent de nombreux voyages dans le temps. Dont l'un pour ramener son chat à une écervelée victorienne et lui permettre d'épouser un mystérieux Monsieur C. Mais c'est sans compter sur les hasards et de libre arbitre de chacun...
Donc, oui. Les voyages dans le temps sont possibles sans que le cours de l'Histoire ne s'en trouve affecté, car elle a les moyens de se défendre. Mais ce n'est pas de théorie dont je veux parler.
C'est un très bon roman de SF (sans vaisseaux spaciaux, mais avec une machine à remonter le temps, donc), drôle , fin, vivant. Même s'il est parfois un peu difficile de suivre les théories sur le continuum, le chaos...l'intrigue coule, rebondit, atterrit, repart et aboutit.
Une auteur qui mérite les prix dont elle est gratifiée outre-Atlantique. Dommage que certaines ses oeuvres ne sont plus disponibles en France.
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La SF réserve définitivement de très bonnes surprises. "Sans parler du chien" en est une.
Dans le futur, les historiens travaillent directement aux prises avec leur sujet, ils voyagent dans le temps. Et même si toutes les précautions sont prises pour éviter les accidents temporels, les erreurs, ça arrive. Et l'erreur, dans le cas présent, c'est un chat, ramené par erreur au XXIè siècle.
Ned Henry est donc envoyé en 1888 pour corriger le futur, et se retrouve embarqué dans une aventure pleine de fantaisie, aux côtés de trois hommes, dans un bateau.
Pour ceux qui n'auraient pas encore lu le succès de Jerome K. Jerome "Trois hommes dans un bateau (sans parler du chien)" pas de panique, le titre de Connie Willis est un régal en lui-même!
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Sans parler du chien est un bel hommage, délirant et loufoque, à la littérature du XIXème siècle, en même temps qu'une formidable histoire originale de voyage dans le temps, pleine d'humour, où fourmillent les intrigues et les retournements de situation.

Dans un futur proche, des historiens sont envoyés dans le temps pour récolter des informations. L'une de ces équipes, financée par l'irascible et autoritaire Lady Schrapnell, doit retrouver la potiche de l'évêque, objet hideux censé se trouver dans la cathédrale de Coventry durant la seconde guerre mondiale (Coventry a en effet été la cible d'un bombardement massif par l'aviation nazie en novembre 1940).

Ned Henry, l'un des historiens chargé de cette enquête, se retrouve propulsé à l'ère victorienne, à la suite d'une bourde commise par une de ses collègues, la belle Verity, qui a ramené un chat !

C'est ainsi que Ned et Verity devront réparer cette erreur, le sauvetage du chat (espèce d'ailleurs disparue au XXième siècle) ayant entraîné un chamboulement du continuum spatio-temporel, lequel pourrait changer la face du monde.

Nos deux historiens devront démêler des intrigues amoureuses, empêcher ou favoriser des incidents et s'adapter à leur nouveau milieu. Une tâche ardue pour Ned totalement déphasé (c'est le risque lorsqu'on effectue plusieurs sauts dans le temps !) qui doit se dépêtrer de certaines situations provoquées par ses maladresses ou son ignorance des us et coutumes de l'ère Victorienne. Avec lui, le lecteur fera connaissance avec la famille Mering, désopilante, dont la mère est adepte du spiritisme et la fille, Tossie, superficielle et très jolie fait des ravages, avec le poète amoureux Terence et son bouledogue si attachant, Cyril, avec la princesse Arjumand, délicieuse chatte qui cause tous ces tracas, le professeur Peddick, aussi excentrique et distrait que l'on pourrait imaginer et une foule d'autres personnages secondaires, tout aussi savoureux. Les réflexions de Ned sur cette période sont de plus très drôles, Connie Willis est une anti-Jane Austen...

Mon seul bémol concerne les explications relatives aux incongruités, que j'ai trouvé fort nébuleuses. Difficile de suivre la gymnastique intellectuelle de nos héros qui s'interrogent à propos des auto-corrections du Continuum, des portes bloquées, des décalages et toutes choses pouvant affecter le déroulement de la seconde guerre mondiale... Néanmoins, les intrigues et conséquences découlant de la disparition de la potiche de l'évêque sont suffisamment réjouissantes pour gommer cette impression de confusion.

Bref, une lecture jubilatoire qui m'a permis de faire connaissance avec une écrivain dont je ne vais pas tarder à explorer toute l'oeuvre et qui, surtout, m'a donné envie de me plonger dans deux classiques : Trois hommes dans un bateau de Jérome K Jérome et Wodehouse dont les récits (Jeeves) sont sortis en 2 volumes chez Omnibus.
Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
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Après Black out et All Clear, j'ai laissé passer une année avant de reprendre contact avec ces chers historiens du futur, leurs voyages dans le temps, et les paradoxes qui pourraient en résulter... Encore une lecture agréable, fluide et pleine de bons mots, avec des références intéressantes ! Je me régale avec Connie Willis ! Il se peut que je remette un an avant d'ouvrir un autre roman en rapport avec les voyages temporels, mais pour le moment c'est une bonne pioche à chaque fois !!
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J'ai adoré « Blitz », mais « le Grand Livre » n'a pas été aussi plaisant à lire, voilà pourquoi j'ai commencé « Sans parler du chien », avec un peu d'appréhension.
Heureusement j'ai très rapidement été happée par cette histoire se déroulant majoritairement à l'époque victorienne. On sent que l'autrice s'est encore une fois beaucoup documentée sur l'époque que ses personnages visitent (ambiance, mode de vie, arts et littérature…).
Le petit plus de ce roman est sans contexte l'humour. le ton est plus léger que dans les autres romans du même univers. Les mésaventures des historiens dans le passé prêtent très souvent à sourire, les jeux de mots fusent...
On découvre dans ce roman de nouveaux avantages aux voyages temporels, mais aussi de nouveaux risques et même si j'ai trouvé le fin mot de l'affaire un peu alambiqué j'ai pris plaisir à en apprendre plus sur ce phénomène.
Après, même si j'adore cet univers et que l'autrice donne dans ce roman quelques explications, je trouve les historiens toujours aussi irresponsables dans leur utilisation du voyage temporel (envoi d'un historien déphasé à une époque qu'il ne connaît pas...)
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Voici un roman pourvu de toutes les qualités qu'on souhaite retrouver au sein d'une oeuvre de SFFF voire d'une oeuvre littéraire tout court. Aussi bien sur la forme que sur le fond. Il est truffé d'hommages appuyés à un nombre impressionnant d'oeuvres du XIXème siècle. Et en tout premier lieu à Trois hommes dans un bateau de Jerome K. Jerome dont la seconde partie du titre n'est autre que Sans parler du chien (Le titre complet étant, pour ceux qui ne suivent pas : Trois hommes dans un bateau, sans parler du chien). La balade en barque rappelle bien sûr celle qui forme l'ossature du livre de Jerome. On rencontrera même, au détour d'un méandre de la Tamise, les fameux trois hommes et leur chien, Montmorency. Jusqu'aux chapitres du récit de Connie Willis qui reprennent ces petits résumés énigmatiques et savoureux en guise d'en-têtes qu'avait utilisé l'auteur britannique. Autre point commun avec le roman "initiateur" : l'humour. de l'humour léger, malicieux, pétillant, érudit, ironique. L'auteure donne aussi dans l'auto-dérision. Elle n'hésite jamais à tomber (pour rire) dans les travers qu'elle vient juste de dénoncer chez d'autres écrivains.
Autre qualité du livre et non des moindres : ses dialogues. Ils sont très nombreux sans être envahissants. Et surtout, ils sont bien ciselés, vivants et ils sonnent authentiques. Certaines répliques semblent tout droit sorties de dialogue de cinéma tant le découpage est juste, précis.
Le roman est également très érudit, comme j'ai déjà pu le signaler, mais sans pour autant faire paraître le lecteur stupide comme le font parfois certains auteurs. Même si certaines références nous échappent, ces lacunes ne gâchent en rien le plaisir de la lecture. Au pire, elles nous invitent à lire les auteurs cités.
Les personnages sont, c'est selon, extrêmement attachants ou prodigieusement antipathiques, mais les plus imbuvables sont la cause de situations tellement drôles qu'on leur pardonne aisément. Il y a les historiens (les voyageurs du temps) toujours comme un peu perdus au sein d'époques qui ne sont pas les leurs, sortes d'apprentis sorciers qui jouent avec des forces qui les dépassent. Et puis tous les autres. L'étudiant exalté, la jeune fille de bonne famille écervelée et futile (Henri VIII s'appelait ainsi parce qu'il avait 8 femmes), le professeur distrait, la mère autoritaire mais crédule, le père passionné et donc absent, le majordome irréprochable ... J'en passe. Sans parler du chien. Et du chat.
Quant à l'histoire, elle est de celle qui devrait réjouir, à mon sens, les amateurs de Science-Fiction comme les autres. Les voyages dans le temps ne sont ici qu'un prétexte pour nous entrainer dans un voyage délicieux dans l'Angleterre Victorienne. J'avoue même que les passages se situant au XXIème siècle n'ont pas eu ma préférence, même s'ils restent tout à fait agréables à lire. Les explications des incongruités inhérentes aux voyages dans le temps ne sont pas toujours très claires et sont souvent incompréhensibles pour le lecteur. Reste qu'il y a par ailleurs des démonstrations extrêmement brillantes et pour le coup, tout à fait claires, notamment sur les répercussions qu'auraient pu avoir quelques détails mineurs sur l'issue de la bataille de Waterloo.
Bon, en un mot comme en cent, Sans parler du chien est un véritable coup de coeur. Alors, si vous êtes tentés par de la SF drôle, intelligente, érudite, n'hésitez pas une seconde.
(Chronique écrite le 2 août 2010)
Lien : http://aruthablog.blogspot.fr/
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