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EAN : 9782378970383
422 pages
Gloriana Editions (05/04/2019)
4.6/5   26 notes
Résumé :
Lorsque les Allemands envahissent la zone sud en novembre 1942, Angélique a dix-sept ans. Elle s'occupe seule de la ferme familiale et de sa grand-mère qui est gravement malade. Croulant sous le poids des tâches et des responsabilités, elle trouve une aide inespérée en la personne du lieutenant Ulrich von Brackenstein, un jeune officier de la Wehrmacht, qui vient réquisitionner une parcelle de forêt appartenant à la famille. Son comportement correct et son charme on... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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le lieutenant et la Dame blanche de Coralie Winka

Je préfère commencé par la fin, en décrivant directement mes deux mots de conclusion : Admirable et époustouflant roman de guerre !!!!!

Une petite histoire d'amour entre un lieutenant de la Wehrmacht et une jeune française de Clunize. Après tout, ça réchauffe l'époque la plus charnière de nos airs, qu'en dite vous ?

Heureusement, nous ne sommes plus à l'époque ou les femmes jalousés se faisaient tondre la tête par des résistants de dernière minute. Fini l'époque de la mentalité moyenne-nageuse ou la femme n'avait pas le droit de désiré et choisir son propre mâle, uniformisé ou pas...
Alors entre nous, jolies filles, femmes, patriote française, avouez que l'uniforme allemand... taillais par Hugo Boss ( oui, oui ! ) rendaient ces soldats, juste, trop... Sexy ! Agrrrrr... Oui, oui, vous pouvez vous permettre aujourd'hui de fantasmer, et de lire ce livre, en fantasmant. Sans culpabilité ni perte de morale.

Qu'ont se le disent, imaginer un jeune allemand passionnée de poésie, à l'accent parfaitement français, au torse musclé et joueur de piano … Vous l'aimez déjà hein ! ;)
Je me serai sûrement fait tondre et re-tondre les cheveux plus d'une fois à cette époque, vilaine complaisante que je suis !

Pour les pessimistes qui s'imaginent vivre un véritable conte de fée cul cul la praline, comme l'on voit dans ces films de guerre avec le soldat en plein bombardement qui pense à sa nuit de rêve avec sa douce dulcinée et qui lui écrit une lettre d'amour alors qu'une balle frôle son casque lourd, et qui par un entrebâillement d'espérance se dit que pour Noël il aura la jolie fille et la dinde...
Oui, oui bien sur, et tu prend le temps de compté l'alphabet dans ta tête aussi !

Bon j'arrête tout de suite, je ne conseillerai ni ce genre de film, ni ce genre de livre à personnes !
( Vous n'avez qu'à voir le film Indochine : 3h de romance, aucun but approximativement concret et un lieutenant de vaisseau qui semble se balader tranquillou dans la jungle vietnamienne après avoir couché avec une femme et engrosser la fille.
Ceci et typiquement le genre de film historique, que ne me paraît ni enrichissant historiquement parlant et qui n'est au final, pas vraiment romantique. Mais je m'égare … )

Tout ceci est idéal pour les dépressions d'amour avec un pot de Ben & Jerry, mais si le coeur vous en dit, on va repartir un petit peu sur Terre.

Je dirai en bonne radoteuse que cet ouvrage est juste époustouflant. Pourquoi ?

Tout d'abord car l'auteur à crée cette bonne alchimie entre histoire et romance. Ni trop de romance, qui tue l'histoire, ni trop d'histoire, qui tue la romance. C'est un parfait équilibre, qui n'est pas si simple, surtout sur un sujet aussi sensible que la second guerre mondial, et d'autant plus, quand il est question de complaisance avec l'allemand.

Coralie Winka à su recrée cette ambiance parisienne et villageoise pendant l'occupation.
La milice qui se crée à partir d'une bande de jeunes qui préfère s'engager plutôt que de partir faire son service STO, une résistance ardente mais peu nombreuse, des habitants fouineur, et des femme fatigués et en manque d'affections.

De là arrive de beaux allemands fringuant au regard autoritaire et excitant ( face à une lectrice déjà excitée ) .

Elle détaille minutieusement des aspect de l'histoire, des faits, des conséquences, elle alimente la vie de personnages entourant qui ont réellement existais ; c'est un énorme travail qu'elle à su souligner à chaque fois au bon moment. Car elle instruit sans nous égaré dans le roman. Et je pense qu'en tant que lecteur, la moindre des choses, et vraiment de souligner ce travail et de le mettre en avant !

Surtout, surtout, que l'auteur s'est inspiré d'une rencontre avec un ancien de la luftwaffe. Autant dire que tout ce qui est retranscrit, n'est pas bidon !

Et, ouvrage admirable, parce que...

Pour une des rares fois sur un chapitre de l'histoire, je ne me retrouve pas face à deux camps : le camp des sauveurs, les hommes parfait, sur tout haut points, et le camps des bêtes noir, les sauvages ordinaire hypocrite et sanguinaire.

Elle dénote enfin que les allemands ne sont pas tous pareil, que la plupart sont jeune, civilisé, et avec des idées, bien loin du clichés de l'allemand endoctriné par une pensée unique. Ce ne sont pas tous des goinfres et des chiens comme démontré dans la rafle du Vel d'Hiv.
Ce sont des humains, pas des races.

Son roman est complet, car il retrace l'occupation, sous une vision plus noble, sans négligence et sans haine. Elle retrace le débarquement, du coté allemand, pour une fois. Elle remet en évidence les bombardement anglais, qui ont en réalité commis plus de dégât que les bombardements allemand durant la second guerre !
Et la libération, épanouissante époque pour certains français, moins belle pour d'autres. Et la encore, elle mets en avant '' les traumatisée '' de la libération, les occupants devenu tortionnaires, les femmes devenu jouet, les enfants spectateur.

En bref, Je trouve que son ouvrage est empreint d'un admirable et véritable respect, pour toutes les victimes, autant militaire que civil. Merci énormément à l'auteur pour ce travail joliment fait et ce court voyage dans le temps. ஜ

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Je remercie sincèrement Coralie Winka pour sa confiance et sa patience.

J'ai pu remarquer qu'il y avait de la subtilité sur sa couverture et quoi de plus intriguant qu'une histoire d'amour durant la guerre 40.

Croyez-vous que ce roman ne concerne qu'une banale histoire d'amour ? Mais non sinon ça ne m'intéresserait pas.

Angélique est une jeune fille de 17 ans qui vit dans une ferme avec sa mère et sa grand-mère. L'histoire se déroule durant la guerre de 1940 et donc durant l'occupation allemande de la France.

Choisit-on la personne dont on tombe amoureux ? La réponse est non. le coeur a ses raisons que la raison ignore. Un proverbe d'autant plus vrai ici. Une histoire qui commence par une rencontre, un regard. Une histoire d'amour improbable par ses temps où tous les Allemands étaient considérés comme des ennemis. Il faut pourtant se rendre à l'évidence qu'ils n'étaient pas tous des monstres, mais que la plupart des Allemands étaient des hommes comme les autres. Ils avaient des sentiments et ne faisaient qu'exécuter les ordres et essayaient souvent de détourner ceux-ci. Des amitiés, mais des amours sont nés cachés. L'auteure nous décrit une histoire qui a certainement été vécue par bien des personnes. le combat n'est pas toujours sur le front, mais à l'intérieur de soi. Comment combattre un sentiment aussi puissant que l'amour ?

Une histoire d'amour n'est pas une chose simple même si elle est merveilleuse. Mais sous l'occupation et quand cela concerne une jeune fille et un gradé allemand, c'est encore plus difficile. L'amour est un sentiment puissant et contre lequel il est compliqué de lutter. Angélique a essayé et pourtant le coeur a continué de battre pour Ulrich. La grande différence entre maintenant et hier : c'est le moyen de communication. Hier, la confiance était de rigueur si une relation voulait durer dans le temps, car il pouvait rester des mois sans nouvelles. Et surtout il fallait faire preuve de patience et respecter sa parole. Lutter contre l'adversité en amour comme sur le terrain et surtout face aux regards des autres et un combat de tous les instants.

Ce roman est une véritable réussite. Elle est extrêmement cohérente et laisserait à penser à une histoire vraie. Entre l'occupation, les réquisitions, la guerre, la résistance, l'ambiance est cohérente avec l'époque. Mais ce que j'apprécie dans cette histoire c'est cette touche d'humanité sans trop en faire. L'auteure prend le temps de décrire chaque étape de la relation ainsi que les faits qui se déroulent autour d'eux et qui pourraient influencer leur histoire.

Les sentiments sont en première ligne : colère, amitié, amour filial, mais aussi le ressentiment, l'injustice, la jalousie. Cependant on découvre que la tolérance est un ingrédient qui peut changer la donne. Être à l'écoute et ne pas rester sur ses acquis. En fait, Coralie nous dit tout simplement qu'il faut savoir écouter et ne pas mettre tout le monde dans le même sac. Certains choix sont imposés pour le plus grand malheur de celui qui doit les respecter. Chaque partie de l'histoire a ses exceptions.



En résumé, une très belle romance sur fond de guerre, mais sans tomber dans le cliché de l'histoire facile où les apparences sont souvent trompeuses. La grandeur de l'amour est en première ligne sans pourtant mettre de côté les faits historiques qui l'entourent. Un juste mélange d'histoire, de sentiments qui m'a fait tourner les pages plus vite que je ne l'aurais pensé. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, j'ai tourné la dernière page avec une larme de déception malgré tout... Car quand un roman vous plaît, on a envie qu'il se prolonge à l'infini. Alors j'espère pouvoir prochainement lire un roman de Coralie Winka. J'ai hâte... Merci de m'avoir démontré que la romance historique n'est pas qu'une simple histoire d'amour quand elle est bien écrite.

Bravo
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C'est une lecture très agréable, très juste, qui nous propose une plongée au coeur des années de guerre. En effet, étant nordiste, le réseau de résistance était particulièrement déployé dans la région. Ayant eu des arrières grands-parents résistants et grands-parents résistants, j'ai tout de suite adoré ma lecture

On fait la rencontre d'Angélique, une jeune femme de 17 ans, qui vit la guerre dans le sud de la France. Angélique s'occupe de la ferme familiale et de sa grand-mère très malade. Angélique va voir s'installer les allemands au coeur de son village et commencer à prendre leurs aises comme s'ils étaient chez eux et que tout leur appartenait. Ce sentiment de colère et d'injustice ne va pas quitter Angélique. En effet, lorsqu'elle va faire la rencontre du lieutenant Ulrich von Brackenstein, leurs échanges vont faire des étincelles.

Là où l'auteure frappe fort, c'est en mettant en scène cette relation « interdite ». En effet, plus le temps passe, plus la relation entre Angélique et Ulrich change et devient amoureuse. Cette passion est magnifique. Dans le respect et l'amour, ces deux jeunes gens vont apprendre à se connaitre et à ne plus savoir se quitter. de nombreuses questions viennent bercer l'intrigue : comment une jeune française résistante va pouvoir tomber sous le charme d'un lieutenant allemand ? Comment va-t-elle faire pour échapper à l'acharnement de sa patrie ? Comment échapper à la tonte, au jugement et à l'accusation de « collaboration horizontale »?

Honnêtement, j'ai beaucoup apprécié la manière dont l'auteure amène le sujet. C'est très intéressant. Même si le résumé est assez explicite, j'ai trouvé que c'était très intelligent. On comprend pourquoi, on n'est pas du tout dans le jugement. On comprend pourquoi Angélique tombe sous le charme d'Ulrich et inversement. Il n'est pas question de nationalité, il s'agit juste de deux coeurs qui battent l'un pour l'autre. Je n'ai pas plus aimé Angélique qu'Ulrich. Ce duo de personnages évolue vraiment en harmonie et propose un bel équilibre. C'est beau, c'est frais, ça donne envie de tomber amoureux.

Bien entendu, une partie de l'intrigue est forcément liée à cet interdit : un allemand ne peut aimer une française et inversement. Mais l'auteur va au-delà de ça : un allemand n'est pas forcément un nazi et une française n'est pas forcément une collabo. On va au-delà de ça. C'est très beau. Une autre partie de l'intrigue est très intéressante aussi : elle met en avant la dangerosité d'une relation pareille : trahison, jalousie, délation. Jusqu'où nous sommes capables d'aller par amour ?

Je tiens aussi à féliciter l'auteure pour avoir mis en lumière une partie de l'Histoire dont on ne parle pas forcément. On a tendance à mettre tous les allemands dans le même paquet. On les voit tous comme les soldats d'Hitler. Cependant, il faut aussi penser au fait que la politique d'Hitler n'était pas forcément acceptée par tout le monde. Bien entendu, la patrie reste la patrie. Servir son pays est un devoir. Néanmoins, l'auteure apporte quelques nuances salvatrices que j'ai énormément appréciées. Cela fait du bien de lire que tout n'est pas noir ou blanc mais qu'il existe aussi du gris qui permet d'arriver au pardon, aux regrets et à un nouveau départ. Il existe encore des coeurs purs, des coeurs qui voient au-delà des apparences. Lorsque l'on mélange cette vision au fond historique incroyable, cela nous offre une petite pépite à lire.

L'idée de cette romance historique interdite m'a beaucoup plu. En effet, on met de côté l'idée de l'homme riche et de la femme pauvre. L'interdit n'est pas de ce goût-là, il est beaucoup plus profond. Il souligne la cruauté de l'homme et sa capacité à juger sans comprendre. J'aime beaucoup l'idée d'avoir de l'originalité avec cette thématique. J'ose le dire : c'était du jamais vu pour moi. J'ai passé un excellent moment avec cette intrigue surprenante et pleine de d'émotions. La plume de Coralie Winka est très sympathique, dynamique et fluide. En effet, on est vraiment pris dans une spirale d'émotions. La palette est variée : on passe du rire aux larmes, des petits bonheurs aux vives inquiétudes dues à la période historique dans laquelle on évolue.

Je félicite chaleureusement l'auteure pour la qualité de son texte ainsi que pour la plume que j'ai beaucoup appréciée. Je suis aussi scotchée par les recherches qui représentent un boulot titanesque. Bravo.
Lien : https://satinesbooks.wordpre..
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J'ai été surprise par ce roman dont la période historique n'est clairement pas ma prédilection. Ce n'est pas une période dont j'ai lu beaucoup de romans ni pour qui j'ai de l'attrait car ca finit souvent mal.... Et bah cette romance a trouvé la route vers mon coeur ! Puis on va dire que la plume de Coralie a beaucoup aidé ! le contexte historique est bel et bien présent sans pour autant être trop lourd et prendre le pas sur la romance.

J'ai beaucoup apprécié cette histoire ! Angélique est une jeune femme volontaire, optimiste et pleine de vie. J'ai apprécié la découvrir, ainsi que son tempérament. Elle tient la maison à flots durant les absences de sa mère, et arrive à s'occuper de sa grand-mère durant la maladie. Elle vit par ailleurs dans un village assez paumé, et sa maison est elle aussi éloignée de la ville.

De l'autre côté, on découvre Ulrich, jeune lieutenant allemand, qui s'éloigne de loin des clichés qu'on peut se faire des allemands. Il en a les traits physiques, mais l'esprit est tout autre. Il lit, il est cultivé, il a des valeurs, est altruiste, et on sent bien que le régime nazi lui pèse et qu'il commence à ne plus s'y retrouver. C'est pour ca que j'ai tout de suite accroché d'ailleurs !
Puis j'ai trouvé ca intéressant de le faire parler aussi de sa vie là bas. Comment Hitler a redonné espoir au peuple allemand, ce qui l'a poussé à s'engager, leurs conditions de vie,.. c'est un point de vue différent tout en nuances.

Le couple formé par ces deux personnages est vraiment simple et touchant. Je n'aurais qu'un petit défaut à leur concevoir, un coup de foudre qui arrive trop rapidement, sans méfiance. Mais j'avoue avoir été de suite emportée dans leur histoire. Car même sans savoir ce qu'il allait se passer, on sait pertinemment que la guerre en fond ne laisse personne de côté et qu'il va bien falloir se battre. C'est leur cas.
La vie et les gens ne leur laissent aucun répit et j'ai souvent eu le coeur serré de voir une si belle histoire mise à mal par les gens. Faut-il que tout soit blanc ou noir ?
En tout cas, ce roman est rempli de personnages intéressants, qu'on ne cesse de découvrir. Ils sont en constante évolution, et ce côté m'a vraiment plu.

C'est une vraie histoire positive, empreinte de rédemption ainsi que de belles émotions qui auront ravies le coeur de la romantique que je suis. C'est clair, net et précis, ca touche en plein coeur sans se doter de fioritures qui ne feraient qu'alourdir un texte qui se suffit à lui-même. Des rebondissements sont glissés à bon escient qui nous font nous accrocher encore plus aux pages qui ne cessent de tourner.

Coralie, un grand merci pour cette belle histoire.
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Pour ma part j'ai adorer livre se livres, l'écriture de l'auteur et fluide les événements et les personnages principaux ou récurrents sont très bien décrit beaucoup d'informations sur les événements ! Et la fin et juste sublime, je suis restée sans voix à la fin de se roman car lors de mon achat j'étais réticente à l'acheter je trouver le résumée et le titre un peu trop «  roman d'amour à l'eau de rose »

Mais j'ai eu tord ! Car l'auteur nous plonge dans l'histoire de Angélique une jeune française qui s'occupe de la ferme familiale avec une mère absente et une grand mère malade ! Elle rencontrer un bel officier de l'armée allemande et l'a coup de foudre entre eux !

Dit comme cela on pourrais penser que se roman et basé seulement sur de la romance, mais pas seulement l'auteur a rencontré à Berlin en 2017 un ancien soldat allemand qui lui a raconter la vie sous l'occupation ! Donc l'auteur nous fait découvrir la vie de la population française sous l'occupation allemande et nous fait découvrir leur quotidien, avec une jolie histoire d'amour entre deux personnages déchirés entre l'amour ou leur Pays.

Nous ne pouvons que tomber sous le charme de Ulrich jeune officiers, son personnage et très touchant car il ne peut aimée une française et ne peut déserter pour vivre leur amour, il et pris entre deux feu d'un cotée son pays pour qu'il a donner corps et âmes et d'un autre Angélique, tout ses choix son très humains et courageux !

Se roman et un énorme coup de coeur pour moi, car dans se roman nous découvrons des personnages attachants et courageux et l'auteur nous fait découvrir l'occupation allemande en France.

Je recommande se romans à ceux qui aimes l'es roman d'amour sous fond historique !
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
— Ulrich..., j’ai promis à ma mère qu’on ne se verrait plus. Elle baissa rapidement la tête pour ne pas affronter sa réaction en se mordant nerveusement la lèvre inférieure.
— C’est ce que tu veux ? Elle perçut la déception dans sa voix.
— Il le faut bien..., répondit-elle, sentant des larmes couler sur ses joues.
— Qu’est-ce que ça veut dire « il le faut bien » ? Il s’énerva et lui serra le poignet, la forçant à le regarder.
— Je t’en prie, ne rends pas la situation plus difficile qu’elle ne l’est déjà ! Tu sais très bien ce que je veux dire... Elle s’essuya le visage du revers de la manche.
— Je ne crois pas, non ! Ta façon de répondre à mes baisers me prouve le contraire de ce que tu me dis ! Il posa les mains à sa taille. Elle essaya sans grande conviction de l’en empêcher. Quand il voulut l’embrasser, elle tourna la tête. En guise de réponse, il se serra contre elle, dégagea ses cheveux pour l’embrasser dans le cou. Elle essaya de l’évincer en se penchant sur le côté, mais il utilisa sa force pour l’en empêcher. Il s’empara de ses lèvres brutalement, ses mains parcourant déjà son corps. Torturée par sa raison, elle remarquait, impuissante, l’effet de ses caresses sur son corps déjà vaincu. Humiliée, elle se mit à pleurer. Quand il remarqua ses larmes, il se radoucit, l’enlaça et lui caressa la tête d’une main. Elle ne résista plus, sanglota, mais déjà le contact de son corps, de ses larges épaules, de son odeur parvinrent à la calmer.
— Excuse-moi, je ne voulais pas te brusquer... Mais juste te faire prendre conscience que tu as autant besoin de moi que moi de toi. L’idée de te perdre me rend fou.
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— Mademoiselle, je vous prierais de bien vouloir me montrer la forêt qui appartient à votre famille, s’impatienta l’officier. Malgré le ton courtois, il ne faisait aucun doute qu’il ne supporterait aucun refus. À contrecœur, elle enfila son long manteau de laine et ses bottes. Les deux hommes la précédèrent en quittant la maison. Le vent était glacial. Le ciel d’un bleu azur. Dans la camionnette, une dizaine de soldats attendaient. Elle indiqua le chemin qui passait devant la menuiserie de son père et montra du doigt la petite pile de bois sous l’abri.
— Voilà tout ce qui nous reste à brûler. Je ne peux quand même pas aller abattre des arbres moi-même !
— Vous n’aurez pas besoin d’abattre des arbres. Montrez-moi juste où se trouve la forêt qui appartient à votre famille, répondit l’officier un peu sèchement.
— C’est dans cette direction, indiqua Angélique, agacée, en désignant le chemin menant vers les vergers. Notre parcelle commence en haut de la colline. Derrière les pommiers.
— Où en sont les frontières exactes ? insista-t-il. Elle parvint de justesse à réprimer un soupir.
— Bon ben venez, je vais vous montrer. Mais je ne veux pas partir trop longtemps à cause de ma grand-mère. L’officier la suivit et dit quelque chose en allemand à son ordonnance qui rejoignit la camionnette avec les autres soldats. Ils marchèrent l’un à côté de l’autre.
— De quoi souffre donc votre grand-mère ? demanda-t-il soudain. Étonnée de l’intérêt d’un ennemi pour sa grand-mère, elle s’immobilisa et fronça les sourcils. L’officier, quant à lui, fut charmé par les boucles blondes indisciplinées par le vent, qui accentuaient l’innocence de la jeune fille. Elle le considéra en se surprenant à admirer la beauté typiquement germanique de son visage. Remarquant qu’elle ne marchait plus à ses côtés, il s’arrêta à son tour et se retourna en attendant une réponse. Leurs regards s’effleurèrent. Angélique se ressaisit.
— Il y a une dizaine de jours qu’elle délire et la fièvre ne descend pas. Le médecin dit qu’elle souffre d’une infection pulmonaire. Mais guerre et réquisitions obligent, il n’a plus accès aux médicaments qui pourraient la soigner, expliqua-t-elle sur un ton de reproche en reprenant la marche. Le lieutenant ne répondit pas. Tandis qu’ils avaient atteint un croisement, Angélique désigna un sentier continuant sur la gauche en lui détaillant les limites exactes du terrain qui leur appartenait.
— Très bien. Mes hommes viendront dès qu’ils auront les outils nécessaires. Il y a certainement un ou deux bûcherons dans mon régiment. Nous recruterons également les hommes du village qui en sont capables, déclara-t-il satisfait.
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« — Enfin, Madame Poilon, c’est un Boche !
— Boche ou Français, au fond, ça ne fait pas de différence ! Un homme reste un homme ! répondit-elle, riant de plus belle. »
——————————————————————————
-Rassure-toi. Il ne nous dénoncera pas !
— Comment peux-tu en être si sûr ? 
— Il est amoureux de la cuisinière. Ce qui explique son changement d’attitude envers toi. Je les ai surpris un matin.
— Celle qui fait la cuisine pour ton régiment au manoir, Marguerite Plenin ? 

— Oui. À croire que les Françaises ont le don de faire tourner la tête aux soldats de la Wehrmacht.
— Si seulement elles arrivaient à faire tourner la tête des SS aussi, le monde serait peut-être meilleur et il y aurait enfin la paix. »

« Extrait du roman lieutenant et la dames blanche. »
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La mauvaise conscience s’installa en elle. Qui était donc cet Ulrich von Brackenstein ? Sa politesse, son comportement plus que correct n’étaient-ils qu’un masque sous lequel se cachait un monstre ? La jeune fille était tiraillée entre, d’une part cette aversion de l’occupant allemand en général et d’autre part, cette petite voix intérieure qui refusait de mettre Ulrich dans le même panier que ces barbares. Et Waldemar ? Elle avait du mal à imaginer le jeune garçon pouvoir faire du mal à une mouche.
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- Je t'en prie, ne me repousse pas... C'est vrai, c'est probable et même très probable qu'on m'envoie ailleurs. C'est justement pour ça que je ne veux pas qu'on arrête de se voir. Pas maintenant. Je veux passer le maximum de temps avec toi avant qu'on nous sépare. Je sais que la perspective de te retrouver après tout ça, c'est ce qui me maintiendra en vie, affirma-t-il le visage grave.
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