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EAN : 9782491347024
240 pages
babouche à oreille (30/08/2020)
4.21/5   14 notes
Résumé :
Le camion accélère. On roule, vite, vite, vite. Toujours plus vite.
Mes idées sont confuses. J'essaie de me raccrocher aux images du passé. Elles défilent dans ma tête : une minuscule poupée de chiffon derrière laquelle Manolita tente de se cacher tout entière. Les yeux couleur d’été de mon père, brûlant de révolte. Les perles du chapelet de ma mère autour d'un fil prêt à se rompre. Je m'époumone, mais personne ne m’entend. Une marée humaine déferle sur la vi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Merci à Babelio pour cette superbe masse critique, merci aux Editions Babouche à Oreille pour l'envoi de ce roman et sa confiance pour l'avis et merci à l'auteur Isabelle Wlodarczyk pour cette belle dédicace.

Pour moi, la lecture de ce livre a été un enchantement malgré la dureté du sujet.
C'est un sujet méconnu que j'ai découvert à travers ce roman. Je sais juste qu'il y a eu une guerre civile en Espagne avant la 2nde guerre mondiale, je connais le dictateur Franco de nom uniquement. Les détails, je ne connaissais pas.
Ici on découvre l'exil d'une famille, parmi des milliers d'autres. Exil de l'Espagne vers la France à travers le regard et la voix de Paquita, mais aussi à travers celle de sa soeur, de son père et de sa mère.
L'auteur écrit sur un sujet dur, difficile, avec des mots tendres. Et la fin permet de se rendre compte de ce que l'exil a de terrible. Par le biais de ce récit, on découvre l'exil, mais à travers cette famille, c'est vraiment le moment présent qui est présenté, avec les séparations, les doutes, les retrouvailles, etc...
La conclusion, avec ce regard sur le passé, est une révélation sur ce qui a été perdu à tout jamais.
J'ai beaucoup apprécié l'écriture d'Isabelle Wlodarczyk. Les chapitres sont courts et se succèdent rapidement, les pages se tournent et on ne peut lâcher ce roman. Cette histoire m'a émue et m'interpelle sur ce pan de l'Histoire que je découvre. Il ne me reste plus qu'à me renseigner sur ce passé.
Un roman jeunesse à découvrir, à faire découvrir, et pas seulement aux jeunes lecteurs !!
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Les jours de poudre jaune est un beau récit dans lequel des voix s'entrecroisent pour raconter l'exil d'une famille espagnole durant la guerre civile d'Espagne. Ce roman est basé sur des faits réels ; Isabelle Wlodarczyk a longuement interviewé la famille avant d'écrire ce texte, elle en fait une biographie romancée.
Les voix du passé sont celles de la famille Machado dont Paquita l'héroïne, sa petite soeur Alexandrine et leurs parents. Ces voix témoignent de l'exil, l'errance, les souffrances, les doutes sur un avenir plus qu'incertain.
C'est sous les éclats de bombe et dans la précipitation que Paquita et sa famille quittent Amposta en Catalogne où ils mènent une vie tranquille et heureuse. Longtemps Paquita se souviendra de son enfance heureuse bercée par l'amour de ses parents, les jeux avec ses soeurs, les chants de sa grand-mère, les promenades au bord de la rivière, la paëlla et le riz rouge.
Comme dans tous les exodes, les membres de la famille vont être séparés c'est alors que l'angoisse, la peur, la douleur de la perte des êtres chers s'installent. Ils vivent tous dans l'incertitude de se retrouver un jour dans cet exode qui n'en finit pas et où les êtres sont ballotés d'une ville à l'autre, d'une terre à l'autre. C'est en France que les exilés espagnols vont trouver refuge au gré des arrestations du père révolutionnaire et des haltes dans le froid, la faim, la crasse, le rejet, la crainte de l'étranger et particulièrement des anarchistes espagnols qui font peur aux autorités.
Pendant longtemps Paquita taira la douleur de l'exil, mais la voix va s'élever dans un cri de révolte et témoignera des conditions dans lesquelles ces exilés, réfugiés en France, leur terre d'exil ont vécu.
Ce roman constitue un témoignage intéressant sur les conditions de vie réelles des réfugiés espagnols ayant fui leur pays durant la dictature de Franco en Espagne, le musellement des voix révolutionnaires, de la résistance et de toutes celles qui s'opposent au fascisme et à la dictature. L'émotion est là aussi pour dire la douleur de l'exil pour chacune des voix qui prend le récit en charge.
Dans ce texte les bombardements de Guernica sont peu évoqués, ce n'est pas le sujet principal. L' écriture est simple et abordable pour les jeunes et tous ceux qui souhaitent lire le vécu émouvant de cette famille.
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Paquita et sa famille vivent à Amposta, en Catalogne, quand les franquistes sont sur le point de remporter la victoire. En tant que famille "rouge", ils sont jetés sur les routes pour un ailleurs dont ils ignorent tout.

La poudre jaune fait référence à ce produit anti-gale dont devaient s'enduire les réfugiés dans les camps qui leur était réservés par les français, effrayés de voir des anarchistes en nombre entrer sur leur territoire. le roman d'Isabelle Wlodarczyk s'adresse aux jeunes et, tout en s'inspirant d'une histoire vraie, raconte cet exil forcé qui mena Paquita, d'Espagne jusqu'en France. le roman est divisé en plusieurs parties, chacune portée par un membre de la famille de Paquita. C'est d'abord la jeune fille, alors âgée d'environ 10 ans, qui racontera sa version du départ, ce moment où tout le monde fuit vers l'avant et ces instants où on doit poser des choix, comme ceux d'envoyer sa fille dans une filière qui semble plus sûre. Nous avons également le regard croisé du père, militant, engagé, souvent parti au combat, toujours revenu vivant mais qui ne compte rien lâcher, surtout pas sa famille et de sa femme qui a du renier sa famille pour soutenir une Espagne libre aux côtés de son mari. Et enfin, la petite Alexandrine, pour qui tout commence un peu comme un jeu.
Le lecteur les suivra sur les chemins, dans la neige des Pyrénées, dans les camps de réfugiés, dans ces moments où seule la paille peut servir de couche, où le froid s'insinue tentant d'atteindre les coeurs sans jamais y parvenir. C'est l'histoire d'une époque, où l'avenir était incertain et la solidarité une réalité.

Comme il s'agit de littérature jeunesse, bien entendu que le sujet n'est pas fouillé mais l'ouvrage est le fruit d'un travail minutieux de recherches qui ont pris trois ans avant de parvenir jusqu'à nous. Il est donc suffisamment explicite pour faire entrer les ados dans l'histoire d'une guerre qui n'a pas un siècle, et dans ses conséquences. En espérant que poser le regard sur ces moments où les réfugiés étaient nos voisins, les aidera à modifier celui qu'on pose sur ceux d'aujourd'hui qui nous arrivent de plus loin.

Isabelle Wlodarczyk est une véritable conteuse qui a monté sa maison d'édition, Babouche à oreille en 2018 pour publier des livres en musique. Avec son comparse Pierre Diaz, ils montent également des lectures-concerts autour de différents textes. Et c'est sans doute toute cette volonté de transmission au sens large qui l'a amenée à vouloir raconter l'histoire de Paquita, qu'elle a d'ailleurs pu rencontrer en préparant ce roman.

Je remercie Babelio et les Editions babouche à oreille pour cette bien jolie découverte.
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Livre reçu dans le cadre de la Masse Critique Babelio (Septembre 2020 – Littérature)

De quoi ça parle ?

Amposta, Espagne, durant la Guerre Civile. La petite Paquita, du haut de ses onze ans, contemple son village et voit son pays se diviser à cause des querelles politiques. Au fil de ce récit inspiré d'histoires véridiques, le lecteur perçoit tantôt par les yeux de cette enfant et tantôt par ceux des membres de sa famille, la vie et le quotidien ravagés par une lutte fratricide.

Les franquistes et les républicains s'opposent ouvertement désormais. Même jusqu'au sein des foyers. Au bout de longues années de conflit, l'inévitable se produit : Franco s'apprête à remporter le combat et les « Rouges » sont forcés de fuir. La guerre paraît toucher à sa fin, les idéaux révolutionnaires sont piétinés et les combattants doivent rendre les armes. Comme le dit si bien Antonio, le père de la protagoniste :

« […] je viens de redevenir un individu alors que depuis trois ans j'étais un homme.

Le jour naît et je sens que les fils de la nuit viennent de mourir. »

Paquita et toute sa famille sont obligées de quitter le pays. Au cours de ce périple, la jeune fille va être forcée de voyager seule et de se débrouiller par elle-même. La guerre va finir mais l'inconnu demeurera toujours : comment vit-on lorsqu'on est enfant, après une telle expérience ?

« L'avenir ressemble à un lit de hasards ».

Mon avis :

J'ai lu ce roman de 230 pages avec facilité, en une semaine seulement, malgré un rythme soutenu de travail et de cours. En somme, c'était ce qu'il me fallait en cette période chargée : ni trop long, ni trop court et d'une lecture aisée.

Rentrons néanmoins dans le vif du sujet. Comme en témoignent les 4 étoiles que je mets au livre, sa lecture a été une belle expérience pour moi. Je mentirais même si j'affirmais ne pas avoir failli verser une larme, mais j'évoquerai cela en temps voulu.

Les personnages :

Il n'est pas facile de rencontrer des protagonistes possédant ne serait-ce qu'un soupçon de profondeur. Beaucoup de personnages ne servent qu'à combler un vide : ils font progresser l'action, un point c'est tout.

Dans Les jours de poudre jaune cependant, la surprise a été agréable. Les personnages sont intéressants : ni trop parfaits, ni trop méchants. Certains sont égoïstes, d'autres naïfs, ainsi ils construisent un tableau réaliste. Quoique parfois un peu trop romancé.

Je pourrai reprocher l'extrême maturité de l'héroïne, Paquita, qui a seulement 11 ans. L'auteure place dans sa bouche des paroles désabusées et désillusionnées qui n'y semblent pas tout à fait à leur place. Toutefois, la guerre force à grandir rapidement et cette gravité peut donc trouver une explication rationnelle. À titre d'exemple, voici un échantillon des paroles de l'enfant :

« Il n'y a plus de solidarité entre les hommes, même dans la mort. Et moi, je pars jouer à faire l'enfant pour y semer les graines d'un nouveau genre humain. »

Les péripéties :

Les actions s'enchaînent rapidement, sur un rythme soutenu. le lecteur ne s'ennuie pas et ne se pose pas trop de questions, se laissant guider par la narration. C'est intéressant et émouvant. Certains passages portent même aux larmes, ce qui ne m'arrive pas souvent !

Toutefois, on perçoit la conscience de l'auteure en arrière-plan. On a l'impression d'entendre des questions tourner en boucle dans la tête de la narratrice : « Ces longues attentes ne vont-elles pas ennuyer le lecteur ? le silence et l'absence d'émotions ne sont-ils pas trop déroutants ? » Parfois, les faits sont un peu montés en épingle, modelés, afin que leur importance n'échappe pas au lecteur, qui n'avait sans doute pas besoin de ces précautions pour s'en rendre compte.

le contexte historico-politique :

La description du quotidien de la guerre, des échecs, de l'exil et de toutes leurs conséquences est vraiment très réussie. Je connais peu de choses sur la guerre civile espagnole, si ce n'est les informations de base. Ce roman a donc été pour moi des plus enrichissants.

Les deux camps sont clairement dépeints : les « Rouges » et les franquistes, l'un bon, l'autre mauvais. L'un juste, l'autre inhumain :

« le rouge du foulard attaché autour de nos cous, un bout de tissu qui voudrait conquérir le monde et dire le bonheur d'être libre. Une étoffe pour laquelle les plus courageux mourront étranglés, un bâillon sur nos bouches. ‘Rojos', comme un deuxième nom, un baptême de la République. »

« Je me retourne et je remarque un chien qui nous suit. Il n'appartient à personne. Il erre librement. C'était un des nôtres sans doute, un Rojo. Je crains qu'une vie commune ne nous lie désormais.

Nous, les chiens rouges de l'Espagne. »

Bien évidemment, il est impossible, dans cette histoire, de prendre le parti de la dictature de Franco. Ce régime a été horrible et Les jours de poudre jaune le montre très clairement.

Je dirais toutefois que cette affirmation aurait pu être montrée avec plus de subtilité : la réalité n'est jamais aussi tranchée. Ici, nous n'avons que le point de vue des républicains, mais peut-être aurait-il été intéressant de décrire aussi l'opinion du camp ennemi ?

le style d'écriture :

Le style d'Isabelle Wlodarczyk est toujours très soigné et poétique, recourant à de belles métaphores. Parfois, cependant, la syntaxe m'est apparue trop enjolivée, voire un peu lourde, même si c'est une impression générale d'élégance qui domine.

Bien que les idées présentées ne soient pas nouvelles ou révolutionnaires, certains thèmes majeurs sont évoqués à travers de belles images élégamment développées. En voici quelques extraits :

« Il se baisse, attrape une poignée de terre d'Espagne, en respire l'odeur comme s'il tenait entre ses mains le plus grand trésor de l'humanité et la fourre dans sa poche. »

Ce motif récurrent de la terre, des origines et des ancêtres, reviendra maintes fois par la suite :

« J'ai conservé sa terre dans un pot d'argile. Je la soulève parfois, du bout des doigts. Elle est sèche et plus vieille que moi. […]

Le moment venu, c'est elle qui nous ensevelira. »

Un grand merci à l'équipe Babelio ainsi qu'aux Éditions Babouche à Oreille pour cet envoi !

https://lirelandoulerevedunemontmartroise.wordpress.com/2020/10/19/les-jours-de-poudre-jaune-disabelle-wlodarczyk/
Lien : https://lirelandoulerevedune..
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Paquita est une petite fille de onze ans. Elle vit en Espagne, à Amposta. Dès sa conception, elle a appris à se cacher. D'abord, dans le ventre maternel, puis pendant les deux premières années de sa vie : son existence a été dissimulée aux parents de sa mère. Elle est le fruit de Francisca qui a reçu une éducation catholique et d'Antonio, un anarchiste. Elle grandit sous le franquisme, avec la peur que son père soit arrêté. Un jour, ce dernier annonce à ses trois filles et à sa femme qu'il faut partir. Chacune a peu de temps pour prendre ce qui est important pour elle. Commence alors la route de l'exil. « Dans cette tragique file indienne, les silences disent plus que les mots. » (p. 37) Les bombardements, l'épuisement, la faim, le froid et la peur accompagnent la famille, puis vient la séparation. Paquita est confiée à une colonie, dans l'espoir qu'elle mange à sa faim. Paquita ne dit rien, elle obéit. Quand reverra-t-elle ses petites soeurs, Alexandrine et Manolita ? Ses parents et ses grands-parents ?


La fuite, encore. Il faut évacuer la colonie, avec l'espoir d'atteindre la frontière française. Cette frontière qui reste fermée, les Français ne veulent pas de ces réfugiés. « C'est curieux d'être enfermés dehors, chez soi, d'être prisonniers dans son pays et de souhaiter si ardemment franchir cet espace, aller de l'autre côté, où pourtant, on n'espère rien. » (p. 66) Paquita garde l'espérance de retrouver les siens, mais ne sait pas comment les chercher.


Pendant trois ans, l'auteure a mené des recherches et a rencontré Paquita et ses proches. Les voix s'entremêlent : au milieu du récit de Paquita, son père, sa mère et sa soeur Alexandrine racontent leurs souvenirs au sujet de ces épreuves. Ils confient leurs peurs, leurs chagrins, mais surtout leur envie d'être ensemble. Les chapitres sont courts, le texte est épuré, juste l'essentiel est dit, ce qui permet à ce livre d'être lu par de jeunes lecteurs. Ce sont les perceptions et les émotions qui ressortent. Aujourd'hui, Paquita a quatre-vingt-douze ans et grâce au travail d'Isabelle Wlodarczyk, elle redonne vie à cette petite fille, qui, à onze ans, avait « l'impression d'avoir vécu sa vie d'adulte et toute la gravité qui lui est associée. » (p. 220), qui avait envie de s'amuser, d'être enfin une enfant. J'ai été très émue par Les jours de poudre jaune.


Je remercie sincèrement Babelio, les Éditions Babouche à oreille et Isabelle Wlodarczyk pour l'envoi de ce livre dédicacé.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Les rêves ne supportent pas les compromis, sinon ils sont tièdes et fades, ils manquent de pureté. Quand on peut risquer sa vie pour son idéal, c'est qu'il nous dépasse, qu'il est plus grand que nous. C'est pour cette raison que l'anarchie était belle, parce que c'était un rêve immense qui pouvait devenir réalité, que c'était un moyen de changer le monde, pour de bon.
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Et si là tout de suite, nous nous serrions tous dans les bras les uns des autres ? Si nous étions tous le terreau d'un même sol ? Les ouvriers d'une même contrée ? Les partisans d'une même humanité ? Si nous faisions la paix ?
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- C'est ton trésor ?
- Oui, c'est ce que j'ai de plus précieux. La seule chose qui me rattache à ma vie d'avant.
- C'est un bien inestimable ! Garde-le toujours avec toi ! Il t'accompagnera dans la vie. Les plus grands trésors n'ont pas de valeur marchande. On ne peut pas les vendre, c'est ce qui les rend indispensables. Ils préservent l'amour du temps qui passe.
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Cette fois, on sera réfugiés. Mais ça ne veut pas dire qu'on aura un refuge, ça signifie seulement qu'on n'aura plus de pays.
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A un moment, je deviens assez lucide pour comprendre ce qui se passe et mes larmes s'arrêtent de couler. Parfois, la tristesse est trop grande pour s'effacer dans les pleurs.
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Vidéo de Isabelle Wlodarczyk
Les bip(e)s : Notre spécialité : créer des livres audio sous toutes leurs formes. Après avoir constaté que peu de personnes possédaient un lecteur de CD et que les jeunes générations manipulaient les smartphones et tablettes à merveille, nous nous sommes orientés vers le livre audio numérique et en avons créé une centaine. Cela nous a satisfaits et nous continuons d'ailleurs à en produire et à en diffuser sur les plateformes dédiées.
Mais il nous manquait un support qui permettrait à tous les publics, enfants, ados et parents de se retrouver avec un objet facile à transporter, facile à manier. Nous souhaitions aussi faire en sorte que ces audio s'empruntent dans les médiathèques, comme des livres ordinaires, sans la contrainte d'être abonné à une plateforme ou sans être limité dans son utilisation. Nous cherchions un équivalent du livre audio traditionnel, utilisable à volonté et même partageable, un objet dans « l'air du temps ».
« Nous avons donc re-matérialisé le dématéralisé » Ce sont les BIP(E)S ( bien installé paisiblement, écoute).
Notre livre audio a la forme d'un CD, en digipack, sur lequel on trouve toutes les informations utiles à l'écoute. Il s'ouvre comme un cd. A l'intérieur se trouve un flash code qui renvoie à un lecteur en ligne, ainsi qu'une adresse internet qui renvoie à la meme adresse. Le contenu audio est toujours une lecture avec une musique composée sur mesure. Les textes sont soit des classiques, soit des créations des auteurs de Babouche à oreille.' Le tout est enregistré et mixé dans notre studio. C'est un bel objet à la couverture cartonnée. Il s'adresse aussi bien aux particuliers qu'aux médiathèques et aux libraires.
En septembre 2023, nous publions nos cinq premiers titres.
1- Claude Gueux de Victor Hugo. 2- Les aventures de Nasreddine Hodja de de Nasreddine Hodja. 3- Mujeres libres d'Isabelle Wlodarczyk. 4- L'oiseau que Mozart aimait d'Isabelle Wlodarczyk. 5-Histoires à frissonner avant d'aller se coucher d'Isabelle Wlodarczyk .
Vous pouvez les retrouver et les acheter sur notre site : https://www.baboucheaoreille.com/shop Pour en voir plus : https://www.baboucheaoreille.com/catalogue
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