Monsieur Wolfe, je sais bien que pour les américains le livre représente un produit de luxe et que donc il faut en donner au lecteur pour son argent, mais franchement 1000 pages c'est un peu beaucoup. Beaucoup trop de descriptions qui n'apportent que rarement un plus, chaque petit personnage, chaque lieu est longuement décrit, deux cent pages pourraient nous être épargnées.
Le coup d'
Epictète sonne un peu comme M. Wolfe est tombé sur un livre et veut à tout prix l'utiliser d'une manière ou d'une autre dans sa construction narrative, mais ça sonne creux... Je marche difficilement. Ceci n'est pas une petite remarque. Ca montre un certain côté facile, qui s'il colle à certains personnages qui ont a priori peu de relief philo-spirituel-intellectuel, ne constitue pas une excuse. On n'a pas l'impression que l'auteur en sait plus que ce que les personnages nous disent...
Chers traducteurs, la traduction des chansons ou hymnes ou expressions d'argot dans un approximatif français correspondant est simplement immonde. Non seulement ça n'ajoute rien mais on perd beaucoup, beaucoup de goût et de sens... (Vous me répondrez : 'taka le lire en anglais, condu'. Certes mais...)
Au-delà de ça, ces 1000 pages je les ai dévorées. Je ne sais pas si ce livre peut avoir un petit côté édifiant, je ne pense pas, c'est pour ça que je ne lui mets que trois étoiles. Néanmoins j'ai rarement lu un livre aussi vite et en étant aussi concentré. Comme quoi...