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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Blue Period est un seinen sur le thème de l'art, qui met en scène Yaguchi, un lycéen préférant se forcer à entrer dans un moule au lieu de chercher sa propre voie. du moins, jusqu'à ce qu'il se prenne petit à petit de passion pour le dessin…

J'ai ce manga dans ma PAL depuis un moment, acheté dans le cadre d'une offre promotionnelle, mais j'ai mis du temps à me décider à l'en sortir. Je craignais qu'il ne me plaise pas, de ne pas arriver à accrocher, et effectivement, j'ai eu un peu de mal, au début.

Yaguchi n'est, à première vue, pas un protagoniste très sympathique, plutôt hypocrite et assez méprisant sur les bords. Il se donne des airs de bad boy avec ses amis (encouragé en ce sens par son père), travaille sérieusement à côté (pour satisfaire sa mère), mais lui, dans tout ça ?

Il ne se reconnaît pas dans la vie qu'il a décidé de suivre, n'a aucun rêve, aucun loisir qui ne lui soit pas dicté par autrui, aucune aspiration. Il fait ce qu'on lui dit, ce qu'il estime devoir faire, jamais ce dont il a vraiment envie. de quoi a-t-il envie, d'ailleurs ? le sait-il seulement ?

Yaguchi, c'est un jeune homme qui se découvre. Il ne change pas en un claquement de doigts, ne devient pas plus attachant en tournant une page. J'ai achevé le tome sans pouvoir prétendre l'apprécier. En revanche, je le comprends. Plus il doute, plus il s'interroge, et plus, paradoxalement, il s'esquisse. Au sens propre comme au sens figuré.

Car Yaguchi n'est pas le personnage central de ce manga. C'est l'Art, avec un A majuscule. L'art qui va le guider, l'aiguiller, le faire sortir de sa coquille, et surtout lui apprendre à être LUI, et pas celui que les autres attendent de lui.

Ceux qui n'aiment pas les oeuvres didactiques et les longues explications techniques risquent d'être un poil rebutés par cet ouvrage. Maints passages relèvent davantage du cours de dessin que du récit, et cela peut décourager si le sujet ne vous intéresse pas plus que ça. Personnellement, j'ai été tentée de lâcher le manga (dans le bon sens du terme) pour courir chercher un calepin, une gomme et un crayon.

L'intrigue n'est pas en reste pour autant. Contrairement à des seinen tels que Today's Burger, dont les chapitre sont au mieux reliés par un mince fil rouge, il y a ici une vraie histoire. Yaguchi, son avenir, ses relations, la naissance de sa passion, son admission au sein du club d'art, les liens qu'il tisse peu à peu avec ses nouveaux camarades…

C'est une tranche de vie dans toute sa splendeur. le seul reproche que je lui adresserai, c'est son traitement un tantinet superficiel des personnages secondaires. Ils sont très nombreux, mais à l'exception de Mori, de Yuka (et encore, il m'a fallu presque tout le tome pour comprendre qu'il s'agissait d'un garçon), de la professeur et de Takahashi à la fin, aucun ne m'a marquée. Je n'ai même pas retenu leur nom.

Je pense notamment aux amis de Yaguchi. J'ai hésité à mettre le terme « amis » entre guillemets, car le jeune homme ne semble pas déborder d'affection à leur égard, pourtant c'est bien ainsi qu'ils se comportent vis-à-vis de son inclination grandissante pour le milieu artistique. Toutefois, leur conférer cette soudaine sensibilité, cette loyauté, et même cette fraternité après les avoir introduits comme des gros bourrins, ça manque de subtilité. Un meilleur développement aurait, selon moi, mieux amené la transition.

Pour le moment, je suis conquise par ce manga. Ce n'est pas un coup de coeur, mais il me parle beaucoup, et en terme d'art, il est aussi intéressant que pertinent. Je pense néanmoins qu'il faut vraiment apprécier le thème pour se lancer dans cette lecture, car il y occupe une place prépondérante. Si vous n'avez pas de réticence à ce niveau, alors n'hésitez pas, foncez découvrir Blue Period !
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Si ce manga est assez convenu sur les personnages et le pitch général (des jeunes. le lycée. Les relations. Quel avenir?…), il devient plus inhabituel lorsqu'il aborde la thématique artistique.

Et c'est ce qui est assez intéressant ! Découvrir des techniques, des réflexions sur l'art et la peinture en particulier.

Le côté explicatif des procédés, des rendus, etc pourrait rebuter.

Il faudra tout de même veiller sur les tomes suivants à donner plus de corps aux différents personnages, à leurs relations…
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Un manga qui parle d'art ? Voilà de quoi m'nterpeller !

Yatora est un excellent élève, qui réussit en tout. Mais au fond de lui, il s'interroge : dans quelle université doit-il aller ensuite ? Sa vie bascule lorsqu'il découvre la toile d'une de ses camarades… En peignant à son tour, il perçoit des émotions qu'il n'avait encore jamais ressenties…

***

Une belle immersion dans le monde de l'art. Derrière Yatora, nous découvrons son histoire, ses techniques. C'est un manga assez didactique puisqu'il nous décrit les techniques utilisées au Japon. Pour autant, il ne manque pas de rythme.

Ce premier tome, introductif, nous plonge directement dans l'action. le protagoniste s'ennuie, il s'amuse avec ses amis, puis change du tout au tout quand son univers s'ouvre à l'art. J'ai trouvé intéressante la façon dont l'auteur dépeint ses doutes quant à son avenir. Ce sont des questions qui traversent nombre d'adolescents et qui devaient leur parler. J'espère juste que ses émotions seront plus détaillées dans les tomes suivants !

Sans avoir « adoré » ce premier tome, - il m'a manqué un petit quelque chose pour que ce soit un coup de coeur, c'était un peu trop rapide -, je reconnais qu'il est original et intéressant. A voir comment cela évolue par la suite !
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Ce manga, sur le thème de la peinture, raconte l'histoire d'un jeune lycéen qui s'appelle Yatora. C'est un garçon qui a beaucoup de talent. A l'école, il a de bonnes notes… Bref l'élève parfait quoi ! Mais Yatora ressent un grand vide en lui car il ne sait pas vraiment quoi faire plus tard et pour tout vous dire, il n'est pas le seul : même ses amis ne savent pas quoi faire ! Un jour, alors qu'il trainait dans les couloirs de son lycée, il rentre dans une classe d'art. Yatora voit une toile extrêmement belle. Il est complètement épaté par ce qu'il vient de découvrir … D'après vous, après avoir vu ça, Yatora aura-t-il toujours un sentiment de vide en lui ? Peut- être trouvera-t-il ce qu'il veut faire de sa vie…

Ce manga m'a beaucoup plu car j'ai trouvé que les personnages étaient bien décrits, comme Yatora par exemple, ou sa professeure. J'ai aussi aimé les dessins, je les trouve super réalistes. Il y a eu des moments qui m'ont touché, j'ai ressenti de la peine quand Yatora ne savait pas quoi faire plus tard parce que je suis un peu comme lui ; j'ai ressenti de la joie aussi quand Yatora a choisi d'aller en école d'art car il le mérite vraiment. Je vous conseille vraiment ce manga même pour les personnes qui n'arrivent pas à lire des livres comme les mangas. Mais Blue Period est un manga spécial, qui, j'espère, pourra vous donner envie de lire d'autres mangas.

Ace 1234


Blue Period de Tsubasa Yamaguchi.

Ce manga raconte l'histoire d'un lycéen studieux :
Yatora est un lycéen différent des autres mais il passe beaucoup de temps avec ses amis au bar pour regarder des matchs de baseball. C'est un élève très intelligent.
Il a beaucoup de bonnes notes et pourtant, il ressent depuis toujours une impression de vide en lui. du coup, il va en cours d'art et il ne savait pas quoi dessiner quand il arrive dans la classe d'art il découvre une oeuvre de sa camarade qu'il trouve magnifique et il lui demande si elle a vu Shibuya au petit matin.
J'ai aimé ce manga car il est très intéressant, c'est la première fois qu'on parle de l'art dans un manga. Il ne ressemble pas aux mangas qu'on lit d'habitude. le personnage principal est très intéressant car il découvre qu'il aime le dessin et ce passage m'a beaucoup touché. Pour moi c'est l'un des meilleurs mangas. "Pourquoi ?", me direz-vous. Car le dessin est magnifique et les personnages sont très bien construits et attachants.
Je ne vais quand même pas tout vous dire, je vous laisse découvrir le manga.

Mathis du 83



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Blue Period est un manga qui plonge donc le lecteur dans le monde passionnant de l'art. le livre regorge de techniques de dessin tout à fait réalisables et cela rajoute une touche de réalisme au livre. Au premier abord, nous pourrions penser que le scénario peut être ennuyeux mais l'auteur parvient parfaitement à maintenir le lecteur attentif avec quelque touches d'humour et des astuces de dessin pertinentes. Les dessins sont plutôt réussis bien qu'ils soient parfois un peu distordus au début du livre mais cela ne dérange pas le reste de l'oeuvre. J'ai tout de même eu du mal à m'attacher aux personnages car le livre se focalise d'avantage sur l'art en général que sur le développement des protagonistes.
Aubin
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Blue periord est un manga réaliste écrit par Isubasa YAMAGUCHI et publié en 2022.

L'histoire parle d'un adolescent au lycée qui ne s'intéresse pas du tout à l'art mais en voyant la peinture d'une fille du nom de Mori tout change .Il intègre le club d'art du lycée et a comme objectif de passer les tests pour intégrer l'école d'art la plus prestigieuse du Japon.

J'ai aimé ce livre car il m'a redonné goût à l'art. Les personnages ont tous des différences que l'on découvre en lisant . J'ai appris des choses sur la peinture, le dessin et l'art en général.

Thomas C
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Ce manga de genre réaliste écrit par Tsubasa Yamaguchi raconte l'histoire de Yatora un lycéen , le meilleur de son lycée à qui tout réussi. Après les cours ils retrouvent sa bande de copains et aiment regarder les matchs de foot. Mais Yatora a l'impression qu'il lui manque quelques choses. Il se demandent que faire à l'avenir.

Lorsqu'il tombe par hasard sur un tableau peint par une élève du club d'art de son lycée sa vie bascule et il se met a dessiner de plus en plus chaque jour et finit par intégrer le club d'art. Cela lui plait énormément et il pense avoir trouvé sa voix. Va-t-il intégrer une école d'art?
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Ce livre est un manga de Tsubasa Yamaguchi, née à Tokyo. Elle a publié Blue Period en 2017. C'est l'histoire de Yatora Yaguchi un lycéen qui n'a pas de passion, qui découvrit l'art et s'entraina au dessin. Puis il alla dans une prépa d'art où il rencontra Totasuke Takahashi, un génie.

Ce livre m'a plu car l'histoire est intéressante et donne envie d'être lue.

Ethan
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Yatora est un beau gosse hyper doué à l'école. Bientôt il faudra choisir l'université, une branche, une orientation de vie qui conditionnera l'orientation professionnelle. C'est visiblement fort important et cela ne se décide pas à la légère.

Yatora n'a que l'embarras du choix. La seule contrainte, c'est le niveau de revenus des parents. Adieu les universités privées. Il faudra opter pour une université d'Etat. Les potes de Yatora n'ont pas ces angoisses. Les revenus de leurs parents ou leurs notes sont encore plus faibles.

Mais sous des dehors bravaches, Yatora est dévoré par le doute. Il se donne un genre, un air mais cela bouillonne à l'intérieur. Peu de confiance en lui, manque d'assurance, besoin de se créer un masque, une apparence. Comme par exemple le fait de se retrancher derrière une clope.

Par hasard, Yatora croise Yuka, une très belle jeune fille qui est au Club de l'Art. Et Yatora va y entrer aussi, après être tombé en admiration devant un tableau peint par Mori, une jeune fille fort douée. Au départ, on pouvait craindre le traditionnel affrontement masculin-féminin, mais Tsubasa Yamaguchi opte pour quelque chose qui se rapproche de l'entraide, plutôt que de la compétition. C'est bien vu, et assez atypique finalement.

Le pitch est finalement fort banal. C'est la vie, tout simplement. Les choix, les doutes des étudiants au moment de décider de leur avenir. Les grandes questions éternelles surgissent. Gagner assez. Réussir dans la vie. Ne pas se tromper. L'autrice ne tombe pas trop dans la caricature et fait un gros travail sur l'art, sur le sens des choses, des actions que l'on entreprend. C'est plutôt bien ancré dans le réel.

En plus, le manga va aborder de nombreux sujets "techniques", sur la peinture, le matériel, les trucs pour dessiner, les classements d'université, etc. C'est très complet comme réflexion sur l'art et sur les écoles d'art.

Autre belle réussite: la prise en compte du processus créatif. Celui-ci est superbement bien rendu. L'évasion créatrice. Les essais, les erreurs. Etc. On aborde aussi la notion d'effort, de travail, de talent... On aurait pu citer Jacques Brel qui disait que le talent, cela n'existait pas, c'était du travail, de la sueur.

Au bout de ce premier tome d'une série clairement inspirée par Picasso (période bleue,,, et on cite Picasso dans le tome), malgré tout le positif que je peux aligner, je reste assez sceptique ou dubitatif. Pourtant objectivement, il y a un sacré travail. Techniquement, le dessin est sans faille.

On dirait bien que mon coeur s'est enfin mis à battre, s'écrie Yatora alors qu'il est convaincu d'avoir fait le bon choix. Malheureusement pour moi, ce n'est pas là que je me trouve... mon coeur ne bat pas pour Yatora ou pour ce manga. Je ne comprends pas trop pourquoi, d'ailleurs au vu de tous ces points positifs. Sans doute un manque d'émotion. Tout cela est fort technique, carré, bien rangé dans des cases.

D'ailleurs, on pourrait se demander pourquoi une mangaka prend un jeune homme comme personnage principal, au risque de (parfois) frôler la caricature et la facilité dans les attitudes et réactions. Et pourquoi elle semble si intéressée par magnifier la culture européenne dans ses dessins et tableaux, ses sculptures. A part Yuka en fin de tome qui déclare prendre la peinture japonaise traditionnelle comme option, tout est fortement imprégné d'art occidental.
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Je trouve que blue period est un très bon manga pour ceux qui aiment l'art car même si le début de l'histoire est difficile à suivre, il donne de bons conseils en matière de dessin, peinture... le personnage principal, Yatora, est également assez intéressant car on peut se reconnaître en lui, un lycéen qui ne sait pas encore ce qu'il veut faire de sa vie et qui se contente d'étudier. Mais encore une fois, je trouve dommage que l'histoire ne soit pas un peu plus travaillée dans ce premier tome. A voir si la suite de l'histoire apporte plus de détails.
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