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Yatora Yaguchi est en classe de Première au lycée. S'il aime sortir avec ses copains, boire et fumer, Yatora est également un brillant élève qui, en cette période d'orientation, a pour but d'intégrer une école pas trop chère qui lui apportera un avenir sûr. le jeune homme ne se pose pas vraiment de questions sur ce qu'il aime vraiment, il veut juste être un bon pote et un bon élève. Mais lorsqu'il découvre un jour un tableau peint par une camarade de classe en cours d'arts plastiques, il est bouleversé. Intrigué par les émotions qu'il ressent, il s'inscrit au Club d'art de son lycée.

"Blue period" est un seinen qui plonge littéralement le lecteur dans le monde de l'art, ses techniques, son histoire et ses pratiques. A travers le personnage de Yaguchi, nous découvrons que les études artistiques, souvent dénigrées, sont extrêmement dures, exigeantes et sélectives. Mais elles sont également l'occasion d'appréhender le monde différemment, de porter un regard nouveau sur les choses qui nous entourent. Yaguchi trouve ainsi dans la pratique de l'art le moyen d'exprimer ses émotions et de s'ouvrir enfin aux autres. C'est une véritable thérapie ! C'est également l'occasion pour le jeune homme, qui jusqu'à présent ne trouvait aucun intérêt à son quotidien, de trouver un but à sa vie, au point de viser la prestigieuse université des arts du Japon, la Geidai.
Scénario rythmé, dessins très expressifs, ce manga est très agréable à lire. C'est en plus une mine d'informations sur la place et la pratique de l'art au Japon, des écoles très sélectives aux techniques, en passant par une réflexion sur le fait qu'il est difficile de s'affirmer en tant qu'artiste face des orientations toutes faites dès lors que l'on est un élève brillant...
Un premier volume dense, très prometteur pour la suite.
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Même si je reconnais la qualité de ce manga qui aborde un sujet qui sort un peu des sentiers battus, je dois dire que je n'ai pas trop apprécié ce premier tome que ma médiathécaire m'avait conseillé avec beaucoup d'enthousiasme. En effet, il y a une accumulation de petites choses qui m'ont gênée et m'ont empêchée d'entrer dans l'histoire.

Déjà, le héros ne m'a pas semblé très sympathique. En fait, c'est juste un ado comme tant d'autres avec des idées bien arrêtées, un comportement un peu égoïste, guidé avant tout par le désir de plaire et snobant tout le reste. Il n'a pas réussi à vraiment capter mon intérêt.

Et puis les dessins des personnages ne m'ont pas trop plu. Certains ont l'air hallucinés, d'autres un peu inquiétants (les canines du héros lui donnent de faux-airs de vampires par exemple), difficile de s'attacher à eux du coup.

Mais surtout, le récit est trop didactique à mon goût : on a droit à des leçons de dessins (couleurs, perspectives, etc), des données sur les études en arts au Japon (descriptions des principales écoles, prix des études, taux de réussite au concours d'entrée...). L'auteur connaît son sujet, c'est sûr, mais je ne lis pas un manga pour apprendre à dessiner ou préparer un exposé...

Et maintenant, j'hésite à lire le deuxième tome pour voir si l'histoire continue dans cette direction...
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Yatora est un beau gosse hyper doué à l'école. Bientôt il faudra choisir l'université, une branche, une orientation de vie qui conditionnera l'orientation professionnelle. C'est visiblement fort important et cela ne se décide pas à la légère.

Yatora n'a que l'embarras du choix. La seule contrainte, c'est le niveau de revenus des parents. Adieu les universités privées. Il faudra opter pour une université d'Etat. Les potes de Yatora n'ont pas ces angoisses. Les revenus de leurs parents ou leurs notes sont encore plus faibles.

Mais sous des dehors bravaches, Yatora est dévoré par le doute. Il se donne un genre, un air mais cela bouillonne à l'intérieur. Peu de confiance en lui, manque d'assurance, besoin de se créer un masque, une apparence. Comme par exemple le fait de se retrancher derrière une clope.

Par hasard, Yatora croise Yuka, une très belle jeune fille qui est au Club de l'Art. Et Yatora va y entrer aussi, après être tombé en admiration devant un tableau peint par Mori, une jeune fille fort douée. Au départ, on pouvait craindre le traditionnel affrontement masculin-féminin, mais Tsubasa Yamaguchi opte pour quelque chose qui se rapproche de l'entraide, plutôt que de la compétition. C'est bien vu, et assez atypique finalement.

Le pitch est finalement fort banal. C'est la vie, tout simplement. Les choix, les doutes des étudiants au moment de décider de leur avenir. Les grandes questions éternelles surgissent. Gagner assez. Réussir dans la vie. Ne pas se tromper. L'autrice ne tombe pas trop dans la caricature et fait un gros travail sur l'art, sur le sens des choses, des actions que l'on entreprend. C'est plutôt bien ancré dans le réel.

En plus, le manga va aborder de nombreux sujets "techniques", sur la peinture, le matériel, les trucs pour dessiner, les classements d'université, etc. C'est très complet comme réflexion sur l'art et sur les écoles d'art.

Autre belle réussite: la prise en compte du processus créatif. Celui-ci est superbement bien rendu. L'évasion créatrice. Les essais, les erreurs. Etc. On aborde aussi la notion d'effort, de travail, de talent... On aurait pu citer Jacques Brel qui disait que le talent, cela n'existait pas, c'était du travail, de la sueur.

Au bout de ce premier tome d'une série clairement inspirée par Picasso (période bleue,,, et on cite Picasso dans le tome), malgré tout le positif que je peux aligner, je reste assez sceptique ou dubitatif. Pourtant objectivement, il y a un sacré travail. Techniquement, le dessin est sans faille.

On dirait bien que mon coeur s'est enfin mis à battre, s'écrie Yatora alors qu'il est convaincu d'avoir fait le bon choix. Malheureusement pour moi, ce n'est pas là que je me trouve... mon coeur ne bat pas pour Yatora ou pour ce manga. Je ne comprends pas trop pourquoi, d'ailleurs au vu de tous ces points positifs. Sans doute un manque d'émotion. Tout cela est fort technique, carré, bien rangé dans des cases.

D'ailleurs, on pourrait se demander pourquoi une mangaka prend un jeune homme comme personnage principal, au risque de (parfois) frôler la caricature et la facilité dans les attitudes et réactions. Et pourquoi elle semble si intéressée par magnifier la culture européenne dans ses dessins et tableaux, ses sculptures. A part Yuka en fin de tome qui déclare prendre la peinture japonaise traditionnelle comme option, tout est fortement imprégné d'art occidental.
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Bien contente de pouvoir découvrir ce manga sur l'art, je m'y suis bien plongée dès son ouverture. Yatora est un très bon élève mais aussi une petite frappe, ses camarades sont ainsi partagés : l'apprécier ou le détester? On se rend compte que finalement, sous ses airs passe-partout, il a énormément de mal à s'exprimer et avoir des passions. Il rentre dans le moule jusqu'au jour où il tombe sur une peinture qui va le scotcher et lui faire découvrir un monde qu'il avait toujours laissé de côté, un monde pour les élus, les passionnés.

Un monde plein de couleurs, de techniques et d'apprentissages, tout s'ouvre à lui. En un seul tome bien épais, on assiste à son ouverture à l'art et à sa soif d'apprendre avec son air timide et enchanté. Un bon tome d'introduction !
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Blue Period est un seinen sur le thème de l'art, qui met en scène Yaguchi, un lycéen préférant se forcer à entrer dans un moule au lieu de chercher sa propre voie. du moins, jusqu'à ce qu'il se prenne petit à petit de passion pour le dessin…

J'ai ce manga dans ma PAL depuis un moment, acheté dans le cadre d'une offre promotionnelle, mais j'ai mis du temps à me décider à l'en sortir. Je craignais qu'il ne me plaise pas, de ne pas arriver à accrocher, et effectivement, j'ai eu un peu de mal, au début.

Yaguchi n'est, à première vue, pas un protagoniste très sympathique, plutôt hypocrite et assez méprisant sur les bords. Il se donne des airs de bad boy avec ses amis (encouragé en ce sens par son père), travaille sérieusement à côté (pour satisfaire sa mère), mais lui, dans tout ça ?

Il ne se reconnaît pas dans la vie qu'il a décidé de suivre, n'a aucun rêve, aucun loisir qui ne lui soit pas dicté par autrui, aucune aspiration. Il fait ce qu'on lui dit, ce qu'il estime devoir faire, jamais ce dont il a vraiment envie. de quoi a-t-il envie, d'ailleurs ? le sait-il seulement ?

Yaguchi, c'est un jeune homme qui se découvre. Il ne change pas en un claquement de doigts, ne devient pas plus attachant en tournant une page. J'ai achevé le tome sans pouvoir prétendre l'apprécier. En revanche, je le comprends. Plus il doute, plus il s'interroge, et plus, paradoxalement, il s'esquisse. Au sens propre comme au sens figuré.

Car Yaguchi n'est pas le personnage central de ce manga. C'est l'Art, avec un A majuscule. L'art qui va le guider, l'aiguiller, le faire sortir de sa coquille, et surtout lui apprendre à être LUI, et pas celui que les autres attendent de lui.

Ceux qui n'aiment pas les oeuvres didactiques et les longues explications techniques risquent d'être un poil rebutés par cet ouvrage. Maints passages relèvent davantage du cours de dessin que du récit, et cela peut décourager si le sujet ne vous intéresse pas plus que ça. Personnellement, j'ai été tentée de lâcher le manga (dans le bon sens du terme) pour courir chercher un calepin, une gomme et un crayon.

L'intrigue n'est pas en reste pour autant. Contrairement à des seinen tels que Today's Burger, dont les chapitre sont au mieux reliés par un mince fil rouge, il y a ici une vraie histoire. Yaguchi, son avenir, ses relations, la naissance de sa passion, son admission au sein du club d'art, les liens qu'il tisse peu à peu avec ses nouveaux camarades…

C'est une tranche de vie dans toute sa splendeur. le seul reproche que je lui adresserai, c'est son traitement un tantinet superficiel des personnages secondaires. Ils sont très nombreux, mais à l'exception de Mori, de Yuka (et encore, il m'a fallu presque tout le tome pour comprendre qu'il s'agissait d'un garçon), de la professeur et de Takahashi à la fin, aucun ne m'a marquée. Je n'ai même pas retenu leur nom.

Je pense notamment aux amis de Yaguchi. J'ai hésité à mettre le terme « amis » entre guillemets, car le jeune homme ne semble pas déborder d'affection à leur égard, pourtant c'est bien ainsi qu'ils se comportent vis-à-vis de son inclination grandissante pour le milieu artistique. Toutefois, leur conférer cette soudaine sensibilité, cette loyauté, et même cette fraternité après les avoir introduits comme des gros bourrins, ça manque de subtilité. Un meilleur développement aurait, selon moi, mieux amené la transition.

Pour le moment, je suis conquise par ce manga. Ce n'est pas un coup de coeur, mais il me parle beaucoup, et en terme d'art, il est aussi intéressant que pertinent. Je pense néanmoins qu'il faut vraiment apprécier le thème pour se lancer dans cette lecture, car il y occupe une place prépondérante. Si vous n'avez pas de réticence à ce niveau, alors n'hésitez pas, foncez découvrir Blue Period !
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Un manga qui parle d'art ? Voilà de quoi m'nterpeller !

Yatora est un excellent élève, qui réussit en tout. Mais au fond de lui, il s'interroge : dans quelle université doit-il aller ensuite ? Sa vie bascule lorsqu'il découvre la toile d'une de ses camarades… En peignant à son tour, il perçoit des émotions qu'il n'avait encore jamais ressenties…

***

Une belle immersion dans le monde de l'art. Derrière Yatora, nous découvrons son histoire, ses techniques. C'est un manga assez didactique puisqu'il nous décrit les techniques utilisées au Japon. Pour autant, il ne manque pas de rythme.

Ce premier tome, introductif, nous plonge directement dans l'action. le protagoniste s'ennuie, il s'amuse avec ses amis, puis change du tout au tout quand son univers s'ouvre à l'art. J'ai trouvé intéressante la façon dont l'auteur dépeint ses doutes quant à son avenir. Ce sont des questions qui traversent nombre d'adolescents et qui devaient leur parler. J'espère juste que ses émotions seront plus détaillées dans les tomes suivants !

Sans avoir « adoré » ce premier tome, - il m'a manqué un petit quelque chose pour que ce soit un coup de coeur, c'était un peu trop rapide -, je reconnais qu'il est original et intéressant. A voir comment cela évolue par la suite !
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Yatora est un lycéen à qui tout réussit en apparence. Il a de bonnes notes et passe de bons moments avec sa bande d'amis. Mais il se cherche encore.
Un jour, en salle d'arts plastiques, il découvre une oeuvre qui va l'émouvoir au plus profond de lui. Il va alors s'intéresser au monde de l'art et vouloir en faire parti.

Ce manga nous plonge dans le monde de l'art en nous expliquant de manière didactique la complexité et pluralité de l'art et de la création artistique. Au travers de l'apprentissage du héros, on suit son évolution et les nombreuses questions qu'il se pose sur l'art et sur lui comme s'il s'agissait d'une thérapie.
L'auteur arrive avec une dessin très fluide et léger à passer les différents émotions et pensées de ses personnages.
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Coup de coeur pour ce manga que j'ai découvert l'année dernière !
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce manga sur le thème de l'art ne parlera pas qu'aux amateurs de dessin. Notre personnage principal, Yatora, essaie de se fondre dans la masse : il a de bonnes notes parce qu'il veut faire comme tout le monde et intégrer une université ; il est un peu rebelle sur les bords avec sa bande de potes et personne ne vient l'ennuyer… Mais justement, est-ce que ce train-train quotidien lui convient, n'est-ce pas plutôt ça, l'ennui ? Un jour, lors d'un cours d'art plastique, il va devoir peindre un paysage. N'ayant jamais vraiment dessiné, il va se surprendre à ressentir pas mal d'émotions lorsqu'il va donner vie à ce qu'il a en tête. de nouvelles possibilités vont alors s'ouvrir à lui...

J'ai adoré les personnages, surtout Yatora. On s'identifie facilement à lui, on comprend très bien son enthousiasme face à sa nouvelle passion pour l'art. Que l'on aime dessiner ou non, on prendra plaisir à suivre son parcours. On a hâte de voir son évolution, et sa motivation ne peut que nous encourager.

J'ai aussi beaucoup apprécié les messages véhiculés par ce manga. Yatora ne connait rien au dessin et pourtant, il va beaucoup travailler et s'améliorer. Et ce n'est qu'à force de travail que l'on s'améliore, c'est un message que j'essaie toujours de faire passer lorsque j'entends quelqu'un dire « je ne sais pas dessiner » ^^

Les dessins sont magnifiques, et ces illustrations couleurs... ♥ J'aime beaucoup le style de la mangaka, c'est une artiste que je vais suivre !
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Blue Period est un manga sur l'art alliant émotion, technique et créativité

C'est un voyage fascinant à travers le monde de l'art

Yatora Yaguchi, un étudiant brillant et apathique qui ne sait pas trop ce qu'il veut faire plus tard dans sa vie, tombe un jour sur des étudiants fan d'art

Il sera alors attiré par l'univers de la peinture et on le suivra dans ses péripéties, ses tentatives d'oeuvres plus ou moins réussites et sa quête artistique et personnelle

On découvrira d'autres artistes en herbe dans leur quête d'expression et de recherche d'identité et qui nous émerveilleront à chacun de leur coup de pinceau

Tout ça agrémenter de techniques de peinture telles que la perceptive, le mélange de couleurs, ... qui rajoute un côté éducatif, très captivant

Blue Period est une aventure artistique passionnante et j'ai hâte de lire la suite

Note : 🎨 / 20
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Si ce manga est assez convenu sur les personnages et le pitch général (des jeunes. le lycée. Les relations. Quel avenir?…), il devient plus inhabituel lorsqu'il aborde la thématique artistique.

Et c'est ce qui est assez intéressant ! Découvrir des techniques, des réflexions sur l'art et la peinture en particulier.

Le côté explicatif des procédés, des rendus, etc pourrait rebuter.

Il faudra tout de même veiller sur les tomes suivants à donner plus de corps aux différents personnages, à leurs relations…
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