Anna, soror...

“Les adieux s’étaient prolongés en silence. Il avait dû, très doucement, dénouer les bras tièdes qui se serraient contre sa nuque. Sa bouche gardait encore la saveur âcre des larmes”

Personne ne sait encore si tout ne vit que pour mourir ou ne meurt que pour revivre.

Personne ne sait encore si tout ne vit que pour mourir ou ne meurt que pour revivre.

- Tout ce qui est beau s'éclaire de Dieu.

Sa mort sans agonie fut aussi presque sans paroles ; la vie de Valentine n'avait été qu'un long glissement vers le silence ; elle s'abandonnait sans lutter. Quand ses enfants comprirent qu'elle était morte, aucun étonnement ne vint se mêler à leur tristesse. Donna Valentine était de celles qu'on s'étonne de voir exister.

Je crois que les motivations de ses personnages doivent parfois rester incertaines pour l'auteur lui-même : leur liberté est à ce prix.
(postface à Anna, soror...)

- Rien ne finit.

L'incident sert à rappeler l'étrange état qui est celui de toute existence, où tout flue comme l'eau qui coule, mais où, seuls, les faits qui ont compté, au lieu de se déposer au fond, émergent à la surface et gagnent avec nous la mer.

N'ayant plus rien à attendre de la vie, il se lançait vers la mort comme un achèvement nécessaire

Tout ce qui est beau s'éclaire de Dieu.