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Conclusion d'une grande « décalogie » fantastique, déjà la fin de de l'histoire de Corwin et de son fils Merlin.

Encore un épisode foisonnant, on y verra des batailles à l'épée, on y discutera même des valeurs relatives des tactiques japonaises ou italiennes en escrime!

L'auteur se fera plaisir, il citera des chansons et même un recueil de poésie réel (Praise de Robert Hass), des traces de réalité terrienne qui s'immiscent dans la fantasy…

C'est d'ailleurs un élément que je retiens de cette série, l'impression que l'auteur a eu du plaisir à l'écrire. Une connivence qui s'installe entre l'écrivain et le lecteur, des touches d'humour qui fleurissent même dans les situations dramatiques, le tout me semble particulièrement joyeux.

Et pour finir, espérons que comme dans le roman, notre société pourra aussi trouver l'équilibre, et que le yin et le yang pourront vivre ensemble en harmonie…
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Cette fois, l'heure de la confrontation a bel et bien sonné pour Merlin. Après avoir esquivé un nombre incalculable de tentatives d'assassinats, s'être retrouvé prisonnier et avoir subi les attaques répétées de divers membres de sa famille, notre héros va enfin pouvoir découvrir la raison de l'étouffante attention dont il a fait l'objet de la part des deux branches de sa famille. Car être affilié à la fois aux Cours du chaos par sa mère et à la cité d'Ambre par son père, ce n'est pas de tout repos... Mais le tableau ne serait pas vraiment complet sans une bonne petite crise de succession qui va encore donner l'occasion à toute une flopée d'intrigants de comploter, manipuler et assassiner à tout va. Avec ce dixième tome Roger Zelazny met donc un terme au « Cycle des Princes d'Ambre » et aux aventures de ses deux protagonistes successifs, Corwin et Merlin. Comme ses prédécesseurs, le roman se lit avec une rapidité déconcertante, preuve s'il en fallait que l'allure d'enfer maintenue par l'auteur n'a pas perdu en efficacité. Si l'on est loin des joutes verbales échangées entre Corwin et les divers membres de sa fratrie dans les premiers opus, les dialogues demeurent l'un des points fort de la narration, ajoutant bien souvent une petite pointe d'humour bienvenue à l'ensemble.

On pourrait toutefois émettre les mêmes réserves que dans les précédents tomes consacrés à Merlin, à commencer par le rythme effréné qui ne nous permet pas de complètement assimiler ce que vient de nous révéler l'auteur avant que deux ou trois nouvelles énigmes ne viennent nous tomber dessus. de même, le protagoniste a tendance à être trop passif, se contentant de suivre le fil des indices ou des personnages qu'il rencontre sans chercher à planifier ses actions sur le long terme. Enfin l'auteur s'emmêle dans la multitude de fils que comporte son intrigue dont la conclusion pourra en décevoir plus d'un, certaines questions restant sans réponse tandis que d'autres se révèlent trop alambiquées ou simplistes à mon goût. C'est malgré tout avec un petit pincement que l'on se résout à quitter Ambre et toute la galerie de personnages mis en scène par Zelazny, quant bien même certains s'étaient fait discrets depuis quelque temps. La volonté de l'auteur d'élargir son univers en en dévoilant davantage sur les cours du chaos et ses habitants (qui n'ont rien à envier niveau manipulation à leurs rivaux ambriens) était également une bonne idée même si on pourrait regretter que certains d'entre eux ne soient pas davantage mis en avant compte tenu de leur potentiel.

Avec son « Cycle des Princes d'Ambre » Zelazny signe une oeuvre majeure donnant naissance à un univers foisonnant et des personnages inoubliables. La seconde partie (soit les tomes six à dix) reste malgré tout largement en dessous de la première qui se suffit d'ailleurs parfaitement à elle même.
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Ce tome conclut le cycle des Princes d'Ambre. Editée il y a 46 ans, en mêlant fantasy et un peu des nouvelles technologieS de l'époque (avec un ordinateur capable de prendre des décisions!), je trouve que cette saga a très bien vieilli. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire les aventures de Corwin pour accéder au trône et- un peu moins- celles de son fils Merlin pour essayer de ne pas y aller...

Il fallait bien dix tomes pour développer une géographie très particulière et de nombreux personnages dont la généalogie est en lien avec les royaumes en concurrence: Ambre et Chaos.

Zelazny m'a semblé parfois ne pas savoir vers où il menait son récit, un peu avec Corwin mais surtout avec Merlin. Heureusement, les deux dernier tomes comblent ces errements apparents.

Toutes les intrigues tournent autour du pouvoir et de la vengeance. Ce qui n'est pas très original. Ce qui l'est davantage réside dans les moyens de communications utilisés par les seigneurs et princes: des cartes appelées atouts. L'autre très bonne idée est de voyager, seulement pour les initiés de la Marelle ou du Logrus, par la volonté et l'imagination d'un monde à l'autre,. La Terre étant une ombre parmi d'autres appelée l'ombre-Terre. Bien pratique pour échapper aux ennemis ou tout simplement pour se changer les idées.

Un vide est laissé après la lecture de cette belle épopée. Avec un goût d'inachevé car il restait des intrigues à développer. Ces quelques développements devaient apparaître dans un troisième cycle en projet de cette saga (merci pour l'info Alfaric) .

Bien content d'avoir découvert un auteur, Zelazny, un grand écrivain de l'imaginaire.
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Bon ça y est, le cycle 2 s'achève avec ce "Prince du Chaos", et je vais confirmer mon impression d'ensemble.
J'ai trouvé le tout assez confus, à la mesure des pouvoir de Merlin, il peut tout ou presque, alors aucune raison de se priver de faire tout ce qui est imaginable, j'ai souvent eu le sentiment que le récit avançait à la "va comme je te pousse", avec des digressions dont l'utilité m'échappe.
L'intrigue va se révéler finalement assez prévisible et la conclusion presque expédiée, limite bâclée...
Je suis perplexe concernant la différence entre les deux cycles, d'autant que la fin du premier induisait le deuxième, ce n'est pourtant pas un problème de créativité, ce serait même plutôt un excès pas trop canalisé, trop de personnages incroyables dans trop de lieux improbables et aucune limite à ce qui est réalisable. le tout au service d'une intrigue somme toute très classique.
Je ne regrette cependant pas ma lecture de ce classique, ne serait-ce que pour le premier cycle qui m'aura littéralement bluffé et surtout enchanté.
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Je suis assez partagé sur ce dernier tome.
Du point de vue de l'intrigue, il reste tout autant astucieux que dans l'ensemble du cycle, nous réservant quelques belles interventions des Puissances, levant le voile sur les complots et plans longuement mis en place.
Mais il lui manque... une épilogue. Voilà, oui, une épilogue.
Un des protagonistes majeur disparaît vers la fin (mais est-il mort ? emprisonné ? etc. ), et on a aucune idée de ce qu'il va bien pouvoir advenir pour nombre des personnages pas tout-à-fait principaux ni vraiment secondaires (il n'y a que sur l'avenir de Julia que l'on peut lancer des pronostics).
Zelazny avait-il prévu de faire une suite à ce cycle ?
Wikipédia donne quelques pistes intéressantes sur le contenu de plusieurs nouvelles postérieures à ce cycle.
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Ce tome clôt le cycle de Merlin de la longue saga « Les princes d'Ambre ». La sourde lutte pour le pouvoir entre la Licorne et le Serpent est enfin exposée clairement et tous les personnages sont bien obligés d'une façon ou d'une autre de prendre partie. La finale est amenée en beauté et la fin reste en quelque sorte ouverte. Mais on sait malheureusement que l'auteur a manqué de temps pour donner une suite. Reste que l'univers créé par Zelazny est exceptionnel, complexe mais compréhensible, bien structuré et vraiment original. Les deux cycles sont différents mais m'ont également intéressé.

Que ce soit les luttes fratricides du début, avec leurs nombreux tours de passe-passe, soupçons, revirement d'alliance et rebondissements en tous genres, ou le conflit entre la Marelle et le Logrus qui prend tant de formes larvées, de détours compliqués, tous les aspects de cette saga m'ont paru intrigants, captivants. Et que dire de la richesse des très nombreux personnages; rien n'est noir ou blanc ici, le doute est permis, les motivations obscures et les jeux de coulisse abondants. Les aspects magiques, que ce soit le fait des intelligences artificielles ou des magiciens impliqués, arrivent à point. Les traversées d'Ombre notamment, donnent lieu à des phénomènes captivants qui ont le don de toujours placer les héros sur la corde raide. À un autre niveau j'aime bien aussi l'équilibre que l'auteur préconise finalement entre l'Ordre et le Chaos; la dominance de l'un ou de l'autre est présentée comme néfaste et cela me rejoint totalement. Bref toute une découverte que cette aventure que je classe parmi les grandes oeuvres de ce genre.
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Et voila, après plusieurs semaines de lectures intenses, le dernier volume de la série des Princes d'Ambre est entre mes mains. Mais la lecture de celui-ci fut finalement bien moins satisfaisante que je ne l'aurais cru, voir même décevante quant au final.

Ce qui est certain, c'est que le second cycle est d'une facture bien moindre que le premier, et si j'ai laissé une note correcte pour les volumes précédents qui construisaient une histoire, je suis obligé d'être un peu plus sévère sur celui-ci.
Ce volume est la fin d'un cycle, et nous pouvons décemment en attendre une conclusion à tout les arcs narratifs ouverts. Ce qui est le cas pour la majorité d'entre eux, mais pas vraiment non plus. Et surtout, c'est souvent mené de façon très bancale.
La disparition de Corwin est menée en deux coups de cuillère à pot, la résolution du conflit Marelle/Logrus n'a même pas de fin véritable (quid de la seconde Marelle dans le conflit ? On ne saura jamais !), les intrigues de cour resurgissent brusquement sans grand intérêt, Corail réparait pour ne servir à rien à part jouer la demoiselle en détresse, on aperçoit parfois Luke, Dara et Mandor ne servent à rien du cycle ou presque (et c'est tellement frustrant lorsque l'on voit ce qu'il se passe à la fin, donnant l'aperçu du potentiel gâché). Beaucoup de choses restent sans réponse, notamment les artefacts qui traversent le roman et sont rarement expliqués, ou simplement la destinée de la Pierre du Jugement.

En fin de compte, j'ai l'impression que ce cycle est bancal : le rythme est effréné, sans aucun temps morts, mais en même temps trop brouillon pour que ce soit clair. Les intrigues ne sont pas finies et aucune vraie conclusion ne vient clore ce livre.

Ce qui est réellement dommageable, c'est qu'on sent dans ce dernier volume tout ce qu'aurait pu être le deuxième cycle d'Ambre : l'exploration des Cours du Chaos, à peine effleuré ici, les intrigues liées à celle-ci, toute la mystique autour de la Marelle et du Logrus, bref tout ce qui est fait ici de manière accélérée et incomplète. Cette deuxième partie d'Ambre manque, de plus, de quelque chose de consistant quant à l'intrigue des cinq volumes. La recherche de Corwin passe toujours au second plan, les tentatives d'assassinat sont vite éclaircies dans le cycle et Julia passe carrément au second plan après avoir occupé le premier tout du long ... Il manque de la consistance, du corps à tout ceci. Une véritable ligne directrice qui aurait permis de structurer l'ensemble jusqu'au point final.

Bref, cette conclusion est assez amère, au final. Si j'ai pris plaisir à lire ces volumes, je pense que je serais seulement tenté par la relecture des cinq premiers, qui ont une histoire bien plus intéressante et dense jusqu'à un final assez grandiose. Ici, le final se délite progressivement jusqu'au point où je me demandais si l'auteur ne brodait pas autour de l'axe principal, mais cette fin laisse supposer que lui-même avait du mal à définir ce qu'il considérait comme le récit central.

Reste un bon moment de lecture, le plaisir de découvrir Ambre et les Cours du Chaos, les voyages dans les ombres (même si la Terre semble bien trop présente dans le second cycle en comparaison de toutes les ombres qui auraient pu être exploitées). J'ai enfin lu et fini ces volumes d'Ambre, mais je dois dire que la série dans sa globalité ne fait pas toujours au mieux. C'est un chouette divertissement, une histoire qu'on prend plaisir à lire au fur et à mesure du temps, découvrant des personnages, des situations et des lieux. Si vous en attendez un chef-d'oeuvre de la fantasy, je pense que c'est raté. Reste une série honnête et divertissante, dont il ne faut pas trop en attendre pour l'apprécier pleinement.
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Et voilà venu le dernier tome de cette série qui m'a tant captivée... L'univers d'Ambre continue de s'enrichir, les rebondissements et l'action se succèdent. Merlin se voit désormais confronté à un choix crucial, à des décisions rapides mais aux conséquences importantes. Hélas, le dénouement arrive et tout se déjoue vite. Trop vite. Après tant de tension, tant de rebondissement, je m'attendais à un final plus frappant. Sans compter que quelques questions restent en suspens. Un final un peu décevant donc, par sa faiblesse d'intensité après tant de volumes si prenants, et qui laisse aussi un amer sentiment d'inachevé. Mais reste qu'il s'agit du point final à une série plus qu'enchanteresse, qui mérite le détour, et rien que pour cela je lui accorde ses 4 étoiles sur 5!
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Un auteur peut-il s'autoparodier ? Pour Roger Zelazny, la réponse est un oui parfaitement clair. Et il le prouve avec talent avec la suite des Chroniques d'Ambre, celle consacrée à Merlin, le fils de Corwin. le premier cycle écrit entre 1970 et 1978 est une série de romans d'aventures haletante oscillant entre l'heroic fantasy et l'urban fantasy, avec des pointes d'humour bien senties surtout dans les réparties entre les différents membres de la fratrie. Mais l'intrigue reste une guerre de succession à la tête d'un royaume magique, une trame somme toute assez classique. En 1985, quand Roger Zelazny publie Les Atouts de la Vengeance, il décide de partir dans une tout autre direction en nous présentant Merlin, dit Merle Corey. Fils d'un prince d'Ambre et d'une dame du Chaos, il coule des jours tranquilles à San Francisco comme… développeur pour une grande société informatique. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si tous les 30 avril quelqu'un n'essayait pas de le tuer. Heureusement outre être un informaticien génial (n'a-t-il pas construit un supercalculateur capable de brasser les Ombres et d'y voyager ou d'en récupérer des personnes et objets ?), un athlète de classe olympique séduisant, c'est également un sorcier de génie (initié des deux plus grands systèmes de magie de cet univers) métamorphe quasi-immortel et avec une arme secrète (son bracelet étrangleur Frakir). N'en jetez plus, Merlin est le héros parfait. Peut être un peu imbu de lui-même, rebelle et têtu, mais ne sont-ce pas des traits typiques de la famille royale d'Ambre ? Sauf que… durant presque toute la totalité du cycle qui lui est consacré, Merlin se fait littéralement mener par le bout du nez par tout le monde et en particulier par les femmes de sa vie. Il ne reconnaît pas son ancienne amante dans le rôle de son mystérieux ennemi qui le couvre de fleurs, la mère de son meilleur ami et la sienne intriguent pour placer leurs rejetons respectifs sur un trône, et toutes les femmes qu'il croise sans exception le manipulent pour arriver à leurs fins. Jusqu'aux grandes puissances elles-mêmes qui veulent faire de lui l'arbitre de leur conflit millénaire… Et malgré tout ça, Roger Zelazny arrive à nous rendre attachant Merlin, qui pourtant a tout d'un benêt tête à claques trop vite monté en graine ! Et l'auteur nous invite dans ces cinq livres à un tourbillon d'aventures allant toujours plus haut, toujours plus vite, toujours plus loin dans le délire (le passage dans le bar inspiré par Alice au Pays des merveilles est un monument de drôlerie) et les enjeux. le tout est souvent jugé en deçà du premier cycle, mais le cycle de Merlin offre une lecture plus que plaisante où Roger Zelazny se moque de lui-même et des travers de la fantasy sans jamais se moquer de son lectorat. Personnellement je prends autant de plaisir à relire ce cycle que le précédent. le seul bémol que je lui reprocherais est une fin abrupte où tous les derniers problèmes se trouvent artificiellement résolus, sauf le sort de Frakir (qui, lui, le sera dans une nouvelle ultérieure).
Lien : https://www.outrelivres.fr/l..
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Et voici le bout du bout ,l'ultima Verba de la saga . Et je ne peux me défendre de l'impression que Zelazny s'est pris dans la toile d'intrigues digne d'Escher qu'il a crée . On ne peut que rendre hommage à la qualité de son imagination mais dans l'hubris de celle-ci il a perdu en incarnation de ses personnages . Je reste simplement spectateur de la tempête et je ne m'y sens pas impliqué .
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