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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Conclusion d'une grande « décalogie » fantastique, déjà la fin de de l'histoire de Corwin et de son fils Merlin.

Encore un épisode foisonnant, on y verra des batailles à l'épée, on y discutera même des valeurs relatives des tactiques japonaises ou italiennes en escrime!

L'auteur se fera plaisir, il citera des chansons et même un recueil de poésie réel (Praise de Robert Hass), des traces de réalité terrienne qui s'immiscent dans la fantasy…

C'est d'ailleurs un élément que je retiens de cette série, l'impression que l'auteur a eu du plaisir à l'écrire. Une connivence qui s'installe entre l'écrivain et le lecteur, des touches d'humour qui fleurissent même dans les situations dramatiques, le tout me semble particulièrement joyeux.

Et pour finir, espérons que comme dans le roman, notre société pourra aussi trouver l'équilibre, et que le yin et le yang pourront vivre ensemble en harmonie…
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Ce tome conclut le cycle des Princes d'Ambre. Editée il y a 46 ans, en mêlant fantasy et un peu des nouvelles technologieS de l'époque (avec un ordinateur capable de prendre des décisions!), je trouve que cette saga a très bien vieilli. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire les aventures de Corwin pour accéder au trône et- un peu moins- celles de son fils Merlin pour essayer de ne pas y aller...

Il fallait bien dix tomes pour développer une géographie très particulière et de nombreux personnages dont la généalogie est en lien avec les royaumes en concurrence: Ambre et Chaos.

Zelazny m'a semblé parfois ne pas savoir vers où il menait son récit, un peu avec Corwin mais surtout avec Merlin. Heureusement, les deux dernier tomes comblent ces errements apparents.

Toutes les intrigues tournent autour du pouvoir et de la vengeance. Ce qui n'est pas très original. Ce qui l'est davantage réside dans les moyens de communications utilisés par les seigneurs et princes: des cartes appelées atouts. L'autre très bonne idée est de voyager, seulement pour les initiés de la Marelle ou du Logrus, par la volonté et l'imagination d'un monde à l'autre,. La Terre étant une ombre parmi d'autres appelée l'ombre-Terre. Bien pratique pour échapper aux ennemis ou tout simplement pour se changer les idées.

Un vide est laissé après la lecture de cette belle épopée. Avec un goût d'inachevé car il restait des intrigues à développer. Ces quelques développements devaient apparaître dans un troisième cycle en projet de cette saga (merci pour l'info Alfaric) .

Bien content d'avoir découvert un auteur, Zelazny, un grand écrivain de l'imaginaire.
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Bon ça y est, le cycle 2 s'achève avec ce "Prince du Chaos", et je vais confirmer mon impression d'ensemble.
J'ai trouvé le tout assez confus, à la mesure des pouvoir de Merlin, il peut tout ou presque, alors aucune raison de se priver de faire tout ce qui est imaginable, j'ai souvent eu le sentiment que le récit avançait à la "va comme je te pousse", avec des digressions dont l'utilité m'échappe.
L'intrigue va se révéler finalement assez prévisible et la conclusion presque expédiée, limite bâclée...
Je suis perplexe concernant la différence entre les deux cycles, d'autant que la fin du premier induisait le deuxième, ce n'est pourtant pas un problème de créativité, ce serait même plutôt un excès pas trop canalisé, trop de personnages incroyables dans trop de lieux improbables et aucune limite à ce qui est réalisable. le tout au service d'une intrigue somme toute très classique.
Je ne regrette cependant pas ma lecture de ce classique, ne serait-ce que pour le premier cycle qui m'aura littéralement bluffé et surtout enchanté.
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Je suis assez partagé sur ce dernier tome.
Du point de vue de l'intrigue, il reste tout autant astucieux que dans l'ensemble du cycle, nous réservant quelques belles interventions des Puissances, levant le voile sur les complots et plans longuement mis en place.
Mais il lui manque... une épilogue. Voilà, oui, une épilogue.
Un des protagonistes majeur disparaît vers la fin (mais est-il mort ? emprisonné ? etc. ), et on a aucune idée de ce qu'il va bien pouvoir advenir pour nombre des personnages pas tout-à-fait principaux ni vraiment secondaires (il n'y a que sur l'avenir de Julia que l'on peut lancer des pronostics).
Zelazny avait-il prévu de faire une suite à ce cycle ?
Wikipédia donne quelques pistes intéressantes sur le contenu de plusieurs nouvelles postérieures à ce cycle.
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Ce tome clôt le cycle de Merlin de la longue saga « Les princes d'Ambre ». La sourde lutte pour le pouvoir entre la Licorne et le Serpent est enfin exposée clairement et tous les personnages sont bien obligés d'une façon ou d'une autre de prendre partie. La finale est amenée en beauté et la fin reste en quelque sorte ouverte. Mais on sait malheureusement que l'auteur a manqué de temps pour donner une suite. Reste que l'univers créé par Zelazny est exceptionnel, complexe mais compréhensible, bien structuré et vraiment original. Les deux cycles sont différents mais m'ont également intéressé.

Que ce soit les luttes fratricides du début, avec leurs nombreux tours de passe-passe, soupçons, revirement d'alliance et rebondissements en tous genres, ou le conflit entre la Marelle et le Logrus qui prend tant de formes larvées, de détours compliqués, tous les aspects de cette saga m'ont paru intrigants, captivants. Et que dire de la richesse des très nombreux personnages; rien n'est noir ou blanc ici, le doute est permis, les motivations obscures et les jeux de coulisse abondants. Les aspects magiques, que ce soit le fait des intelligences artificielles ou des magiciens impliqués, arrivent à point. Les traversées d'Ombre notamment, donnent lieu à des phénomènes captivants qui ont le don de toujours placer les héros sur la corde raide. À un autre niveau j'aime bien aussi l'équilibre que l'auteur préconise finalement entre l'Ordre et le Chaos; la dominance de l'un ou de l'autre est présentée comme néfaste et cela me rejoint totalement. Bref toute une découverte que cette aventure que je classe parmi les grandes oeuvres de ce genre.
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Un auteur peut-il s'autoparodier ? Pour Roger Zelazny, la réponse est un oui parfaitement clair. Et il le prouve avec talent avec la suite des Chroniques d'Ambre, celle consacrée à Merlin, le fils de Corwin. le premier cycle écrit entre 1970 et 1978 est une série de romans d'aventures haletante oscillant entre l'heroic fantasy et l'urban fantasy, avec des pointes d'humour bien senties surtout dans les réparties entre les différents membres de la fratrie. Mais l'intrigue reste une guerre de succession à la tête d'un royaume magique, une trame somme toute assez classique. En 1985, quand Roger Zelazny publie Les Atouts de la Vengeance, il décide de partir dans une tout autre direction en nous présentant Merlin, dit Merle Corey. Fils d'un prince d'Ambre et d'une dame du Chaos, il coule des jours tranquilles à San Francisco comme… développeur pour une grande société informatique. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si tous les 30 avril quelqu'un n'essayait pas de le tuer. Heureusement outre être un informaticien génial (n'a-t-il pas construit un supercalculateur capable de brasser les Ombres et d'y voyager ou d'en récupérer des personnes et objets ?), un athlète de classe olympique séduisant, c'est également un sorcier de génie (initié des deux plus grands systèmes de magie de cet univers) métamorphe quasi-immortel et avec une arme secrète (son bracelet étrangleur Frakir). N'en jetez plus, Merlin est le héros parfait. Peut être un peu imbu de lui-même, rebelle et têtu, mais ne sont-ce pas des traits typiques de la famille royale d'Ambre ? Sauf que… durant presque toute la totalité du cycle qui lui est consacré, Merlin se fait littéralement mener par le bout du nez par tout le monde et en particulier par les femmes de sa vie. Il ne reconnaît pas son ancienne amante dans le rôle de son mystérieux ennemi qui le couvre de fleurs, la mère de son meilleur ami et la sienne intriguent pour placer leurs rejetons respectifs sur un trône, et toutes les femmes qu'il croise sans exception le manipulent pour arriver à leurs fins. Jusqu'aux grandes puissances elles-mêmes qui veulent faire de lui l'arbitre de leur conflit millénaire… Et malgré tout ça, Roger Zelazny arrive à nous rendre attachant Merlin, qui pourtant a tout d'un benêt tête à claques trop vite monté en graine ! Et l'auteur nous invite dans ces cinq livres à un tourbillon d'aventures allant toujours plus haut, toujours plus vite, toujours plus loin dans le délire (le passage dans le bar inspiré par Alice au Pays des merveilles est un monument de drôlerie) et les enjeux. le tout est souvent jugé en deçà du premier cycle, mais le cycle de Merlin offre une lecture plus que plaisante où Roger Zelazny se moque de lui-même et des travers de la fantasy sans jamais se moquer de son lectorat. Personnellement je prends autant de plaisir à relire ce cycle que le précédent. le seul bémol que je lui reprocherais est une fin abrupte où tous les derniers problèmes se trouvent artificiellement résolus, sauf le sort de Frakir (qui, lui, le sera dans une nouvelle ultérieure).
Lien : https://www.outrelivres.fr/l..
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