Iron Widow, tome 1

Objet livre

Le livre est superbe, il brille de mille feux. Il a un impact visuel fort. Toutes ces couleurs noires, orangées ont quelque chose, avec un dessin qui continue dans la quatrième de couverture.
La jeune femme, qui est sans doute Wu Zetian, se tient fière, droite, les yeux revolver, prête à en découdre.
Le résumé est mis sur le 1er rabat, ainsi il donne le ton, permet de bien profiter de l'image sans sortir des premières sensations. Celui mis prend même le partie de déjà révéler une partie.
De l'autre côté, c'est l'autrice chinoise qui nous est présentée, où elle dit clairement de qui elle s'inspire.
Il tient bien en main, le toucher est agréable, plaisant à lire à ce niveau. Si je tatillonne, ça traverse légèrement par contre de page en page.
Le titre est écrit d'une certaine façon qui nous percute les yeux et fait directement référence à Zetian, la veuve de fer.
Un prologue, 4 grandes parties, des sous-titres aux chapitres, des remerciements.
Avant le prologue, nous avons les cinq éléments, leur signification, et un avertissement important.

Avis/Impressions/Complexité/Originalité/Mises en garde

Nous sommes situés dans un monde futuriste, avec des éléments de culture chinoise. Cela donne un côté très original, très intéressant, très prometteur, et sans doute une partie d'entre nous en attendait plus.
On y ajoute encore quelque chose qu'une partie d'entre nous ont aussi croisé, tout ce qui tourne autour des Chrysalides, de ces sortes de robot, de combats la Gundam, Pacific Rim, etc.
Par contre j'aime énormément l'exploitation de ying et du yang. Il faut se familiariser avec certains termes : qi (sorte d'énergie), etc.
Personnellement, je n'arrivais pas à me représenter réellement les combats, à être totalement embarqués dedans. de votre côté ?
Tout ce qui est lié à l'association qu'il faut entre les deux, de rentrer en connexion est très intéressant.

Pour la plume, je l'ai trouvé sympathique, mais pas aussi fluide, prenante qu'elle aurait pu l'être. Il manquait tout le long un petit quelque chose.
J'ai aussi l'impression qu'on aurait pu faire mieux, plus immersif, plus prenant. Les idées sont très bonnes, il me manque quelque chose dans leur exploitation.

Le livre semble avoir tendance à soit beaucoup déplaire soit énormément plaire, je suis entre les deux. Je pense aussi voir le pourquoi du comment un peu partout. Après ça a vraiment été compliqué de le noter du coup.

L'univers a de l'originalité, et en même temps, oui, une partie d'entre nous ont déjà croisé bien des histoires, là on repense à plein de choses : Gundam, Pacific Rim, Mulan, La servante écarlate, Hunger games, Divergente, etc.
Les remerciements me rendent aussi curieuse de quelle aurait été la version plutôt adulte que young adulte.

Il faut que vous soyez très conscient que dans ce livre ils y vont très fort, de nombreuses fois vous vous retrouverez révolter, dégoûter, scandaliser, … notamment sur tout ce qui tourne autour de la place de la femme, et bien sûr encore plus au fur et à mesure des révélations.
L'histoire a un coté sombre, sans pitié.
Et très très souvent, on se retrouve très très très mal à l'aise face à ce qui se passe, la façon d'appréhender de tout le monde, Zetian devient elle-même de plus en plus sombre. Mais elle reste là quelque part s'il faut combattre pour le pays.

Zetian avait le choix. Oui, vraiment trop bien les choix chez eux, entre être assujettie à un homme dans un mariage, ou devenir une concubine-pilote et comme très peu survive de devenir un dommage collatéral pour son armée, et pour un homme, le pilote. Autant vous dire qu'elle n'a rien à perdre. de plus, au début, elle pense se venger e disparaître en même temps. Même si c'est compréhensible, elle a énormément de rage en elle, de révolte, par contre niveau aider et plaider la cause de la place des femmes, ce n'est pas vraiment ça.

On y va aussi très fort en ouverture d'esprit potentiel sur le relationnel entre des personnes, on nous fait des parties 3 et 4 qui nous mettent sur les fesses, nous n'étions pas prêts. Mais une meilleure et plus profonde exploitation de thématiques fortes auraient été les bienvenues.

Alors majoritairement, vous aurez Zetian, qui est loin d'être inspirée de n'importe qui. Vous la verrez évoluer, tout ce qu'on lui a fait subir, tout ce qu'elle va continuer à subir, et comme elle va mettre le feu.
Yizhi qui connaît Zetian dans sa vie d'avant, avec sa famille, et qui va prendre une certaine importance (chut).
Li Shimin, un pilote avec lequel elle va être, qu'on traite comme un monstre. Son partenaire.

Alors si le contexte vous intéresse, si vous êtes, tiens en quelque sorte prêt à monter sur un manège à grande vitesse, à forte sensation, qui vous met la tête à l'envers, et si être confronté à l'horreur du traitement fait aux femmes ne vous fait pas peur, alors ok allez y. C'est indéniablement une sacrée expérience.
Si vous avez envie d'un traitement plus profond, plus tempéré, et que voir toutes ces horreurs c'est de trop pour vous, alors il vaut sans doute mieux pas.
Entre les deux ? peut être un jour.

Croiser dans la proposition d'une masse critique privilégié de Babelio. le roman m'a tout de suite attiré (non, j'en avais pas encore entendu parler à ce moment-là). Je remercie Babelio et La Martinière Jeunesse pour cette expérience haute en couleur.

Bonne lecture avec quelques petites choses qui m'ont dérangé. Intéressante, forte, difficile par moment. Univers très original. J'aurais voulu une meilleure exploitation de l'univers et certaines thématiques. Non, je ne regrette pas d'avoir pu le lire mais c'est quand même dommage sur certaines choses.
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Un très bon Youg adult qui nous plonge dans un monde imaginaire inspiré de l'histoire et de la culture chinoise. La jeune autrice et son héroïne dénoncent la misérable condition de la femme, appelée à se sacrifier pour que les hommes conservent leurs aises. Zetian va devoir affronter de nombreuses épreuves de combats mais aussi déjouer les pièges que vont mettre en place les autorités pour se débarrasser de cette violente et envahissante Veuve de fer. J'ai beaucoup aimé me plonger dans cette histoire qui m'a tenue en haleine. le plume de l'autrice allie poésie et un talent certain pour nous faire vivre les scènes de combat. J'ai un peu moins aimé la romance, un peu plate entre les personnages, et j'ai trouvé cette chère Zetian un trop assoiffée de sang et de violence. Mais je recommande.
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J'ai apprécié ce roman, qui se lit très vite.
Les combats de Chrysalides ne rendent pas aussi bien à l'écrit qu'ils le feraient à l'écran, du coup ils ajoutent un peu de lourdeur au récit, mais ils sont surtout très utiles à l'auteur(e) pour développer à la fois ses personnages et son univers. Les personnages sont attachants, intrigants et évoluent en bonne cohérence avec le récit. On retrouve chez Zetian beaucoup de la colère et de la passion qui animent les mouvements féministes, et cela rend son personnage moins lisse, plus intéressant. Enfin, même si certaines scènes sont violentes, elles ne le sont jamais de manière gratuite.

Le roman peut dans l'ensemble paraître simpliste mais il aborde des thèmes d'actualité dans un cadre original et via des personnages nuancés, de manière concise et agréable à lire. A quand la suite ?

Jeune femme révoltée, Zetian a de quoi l'être... d'abord sacrifiée pour la beauté et la tradition dès son plus jeune âge par cet acte horrifiant qu'est la cassure du pied pour le rendre plus petit et donc plus joli, puis en tant que femme ensuite par cette société étrange qui veut que les femmes à la force psychique exceptionnelle soient vendues pour devenir "concubines" sacrifiées lors de combats. Cette force psychique (qi) permet en effet de contrôler des Chrysalides, engin permettant de combattre l'ennemi dans des combats à mort. Ses concubines sont une sorte de 'pile de secours" lorsque le pilote a utilisé tout son qi.
Il s'agit donc du destin d'une femme et des femmes dans une Asie futuriste ayant garder ses coutumes ancestrales, être un homme n'aura jamais autant été primordial car il donne surtout le droit de vivre. La soumission d'une femme n'aura jamais autant été plus synonyme de funeste destin que dans ce roman, Zeitan souhaite justement embrassé cette "carrière" de concubine pour se venger de la mort de sa soeur, vendue elle aussi comme concubine. Il va s'avérer qu'elle a un qi bien plus élevé que celui des autres, ainsi le gouvernement lui attribuera un pilote au qi énorme mais un tueur né, sanguinaire et aux penchants peu recommandables.

Combat pour la survie mais aussi pour la reconnaissance et la liberté d'être autre chose qu'un sacrifice, un combat contre cette société patriarcale où la femme n'est là que pour permettre la survie de l'homme. Ce roman aborde un thème très important et le décline assez brutalement et sous un genre littéraire particulier qui en fait un récit original. le rythme est parfois lourd, les descriptions trop longue mais le style est simple, la lecture reste aisée tout de même.
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Huaxia est un pays fragilisé à sa frontière par les attaques répétés de Hunduns, sorte de monstres géants aux pouvoirs exceptionnels. Pour les affronter, des pilotes et leurs concubines utilisent leurs qi combinés au coeur d'une Chrysalide, gigantesque machine à la forme animale, qui leur confère une force et un pouvoir dévastateur. Mais Huaxia est aussi régi par une politique autoritaire et patriarcale qui utilise les jeunes, sans soucis de leur vie, pour protéger ses frontières. Ainsi si les pilotes sortent généralement vivants de leur combat contre les Hunduns, ce n'est que rarement le cas des filles, sacrifiées sur l'autel d'une idéologie aussi floue qu'arbitraire.

Wu Zetian est une héroïne assez atypique et, il faut bien le reconnaître, fort peu sympathique. Meurtrie dans son coeur par une famille qui ne voit en elle qu'un moyen d'améliorer son niveau de vie ; meurtrie dans son corps entravé par des pieds bandés, origine d'une rancoeur amère à l'intention des femmes de sa famille qui lui ont fait subir cette mutilation, l'handicapant à vie, et des hommes qui ont décidé cet acte odieux, la jeune femme est habitée par une forte colère qui dicte ses décisions et ses actes. Blessée par la mort de sa soeur de la main d'un pilote, elle s'engage en tant que concubine afin de se venger de cet homme. Mais rapidement on prend conscience que sa colère va bien au-delà d'un simple sentiment de vengeance. C'est contre toute la société de Huaxia que Zetian entretient une hargne profonde qui motive sa décision de renverser le pouvoir en place et de changer le destin des femmes de son pays.
Iron Widow est une dystopie féministe qui fleurte avec la science-fiction et rappelle d'autres récits du genre ainsi que certaines séries d'animation japonaise. L'auteur.e dit d'ailleurs avoir puisé dans cette dernière catégorie pour le fonctionnement des Chrysalides. Chinois.e, Xiran Jay Zhao s'inspire également de son pays et de ses traditions pour créer Huaxia et son peuple. Au travers de Wu Zetian, j'ai eu de nombreuses fois l'impression que c'est l'auteur.e qui exprimait sa colère et son ressentiment envers la Chine dont iel semble vouloir s'émanciper. Je n'ai pas toujours été en accord avec son héroïne, parfois extrême dans ces actes et souvent désagréable. Mais on comprend bien qu'elle a des circonstances atténuantes et que, derrière cette colère et cette façade dure et froide, Zetian se bat pour une juste et noble cause : le droit des femmes, l'égalité et la liberté. L'auteur.e dénonce les violences faites aux filles/femmes et les comportements d'avilissement d'une moitié de la population sur l'autre.
Premier roman, Iron Widow n'est pas toujours pertinent, mais j'ai aimé l'univers et l'évolution de l'intrigue. le récit souffre de quelques longueurs et je n'ai pas été convaincu par les romances qui, si elles s'encrent dans l'égalité, thème récurant du roman, m'ont paru un peu forcées. Les personnages secondaires sont nombreux et peu présents, ils se succèdent rapidement pour les besoins du scénario. Les deux héros masculins s'en sortent plutôt bien vu le traitement réservé aux autres personnages de leur genre. J'ai particulièrement été touché par Li Shimin et son histoire. C'est un être torturé et manipulé qui a depuis longtemps perdu l'espoir et la volonté de vivre. Sa rencontre avec Wu Zeitan sera déterminante dans sa lutte pour regagner sa liberté.
Malgré quelques faiblesses scénaristiques, ce titre est un page turner que j'ai pris plaisir à lire. La fin reste ouverte sur une suite possible que je lirai très certainement. Enfin, je conclurai sur la couverture dépliable que je trouve vraiment superbe dans son traitement graphique.
Je remercie les éditions La Martinière et Babelio pour cette très bonne lecture offerte dans le cadre de Masse Critique.
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Tout d'abord, je remercie les éditions La Martinière J. Fiction pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée Babelio.

Prenez un thé et un plaid bien chaud, si ça vous tente, parce que j'ai pas mal de choses à dire sur ce premier livre (je ne sais pas combien il y en aura en tout).

Premier point, la couverture : je la trouve très réussie et elle donne envie de se plonger dans le livre.
Bien qu'on soit sur un titre anglophone, l'action se passe dans un monde imaginaire d'inspiration chinoise. Je parle d'inspiration, car on trouve des éléments de la culture, des traditions et de l'histoire chinoise (Wu Zetian, Qin, la Grande Muraille, la tradition des femmes aux pieds bandés…), mais il est bien précisé en préambule qu'il n'y a aucune vérité historique là-dedans.

D'ailleurs, nous sommes dans un registre fantasy/science-fiction. Wu Zetian vit à la campagne avec sa famille. Ses parents pleurent sa soeur, morte peu de temps avant. Ne vous attendrissez pas, ils pleurent le fait de ne pas avoir touché la prime attribuée à la famille d'une concubine-pilote morte au combat… Au vue de cette information, c'est sans surprise que je précise que nous sommes dans une société patriarcale : les femmes ne sont là que pour satisfaire les hommes, les servir, elles leurs sont inférieures… Zetian veut venger sa soeur et décide de s'engager dans l'armée, pour devenir la concubine-pilote de celui qu'elle tient pour responsable de sa perte.
L'armée dispose de Chrysalides, des armes géantes qui prennent la forme d'animaux : tigre, tortue, renard… des espèces de “pokémon-transformers” géants en beaucoup plus badass (désolé pour la comparaison, c'est tout ce qui me vient en tête). Ces Chrysalides sont faites à partir des carapaces de Hunduns, les envahisseurs qui tentent de percer la Grande Muraille.
La matière en question est appelée “métal spirituel”. Il peut être animé, et même modelé, grâce à la pression spirituelle (le “qi”) de chaque pilote. Les pilote-concubines sont réduites, la plupart du temps, à l'état de batterie de qi pour alimenter son pilote. Elles décèdent bien trop souvent en cours de combat.
Mais Zetian se révèlera bien différente des autres.

Compliqué ? C'est l'effet que m'a fait le prologue, mais on se fait vite à ce monde, sa technologie et l'énergie qui l'anime. C'est d'ailleurs ce qui fait l'originalité du récit. J'ai été très emballée pendant le premier tiers du livre, limite coup de coeur… et puis, je me suis fait rattraper par ses défauts… Je m'explique...

Bien que l'histoire se lise toute seule, il y a des petits tics de langage et de vocabulaire (un peu trop) récurrents à mon goût (moi, tatillonne ?).
Mais ce qui m'a le plus gênée finalement, ce sont les personnages.
Au début de l'histoire, Zetian est une héroïne féministe comme j'aime. Elle veut que le système arrête de broyer des femmes pour la gloire des hommes. Mais au fil des pages, je trouve que ça va trop loin : on passe de la féministe engagée à la féministe extrémiste qui a soif de sang et qui est prête à tout pour arriver à ses fins, même au pire. Je trouve que l'image du féminisme donnée n'est pas toujours flatteuse, surtout lorsqu'on sait que le livre s'adresse à un public young adult. On peut être féministe et engagée sans vouloir tuer son voisin. Bref, j'aurais voulu un peu plus de finesse dans ce personnage un peu brut de fonderie. Idem pour les deux autres personnages principaux, Shimin (que j'ai trouvé, malgré tout, attachant) et Yizhi, qui sont trop caricaturaux. Certes on est dans une littérature jeunesse, mais ce n'est pas pour autant qu'il faut être dans le cliché.
Au niveau du schéma amoureux (que je tairai), il est nécessaire à l'histoire mais une fois encore, manque de finesse et de profondeur dans l'approche… dommage.

Au niveau de l'inspiration chinoise, je trouve qu'elle est globalement bien intégrée dans le livre (c'est un point de vue personnel, car je ne suis pas certaine d'avoir toutes les références). Je mettrais juste un bémol sur le clin d'oeil au tombeau de l'empereur Qin. Cet élément aurait pu être exploité (en tout cas, moi je l'aurais exploité pour en faire une méga baston) mais il fait juste de la figuration, et n'apporte rien à l'histoire.

Néanmoins, il faut noter que certains sujets secondaires intéressants sont abordés dans ce livre. Je n'en citerai que ceux-là : la manipulation de l'image et de l'opinion, la médiatisation. Cela fait tout à fait écho à nos sociétés modernes.

La fin offre des rebondissements et laisse présager plein de surprises pour la suite. Je pense que je la lirai malgré mes quelques remarques… la curiosité l'emporte !

Voici enfin mon retour de lecture sur ce roman que j'ai lu en avril (il était temps !). Iron Widow est un roman de science-fiction Young Adult. C'est aussi un premier tome, même si rien ne l'indiquait dans le livre… et vu le cliffhanger à la fin, ç'aurait été bien que l'éditeur le signale au moins en page de titre (oui, je grogne d'emblée, mais je suis fatiguée de ces séries qui ne sont pas annoncées comme telles).

De quoi parle Iron Widow ? Dans un univers futuriste inspiré de la culture chinoise, Zetian est une jeune fille pauvre, qui a eu les pieds mutilés et bandés. Sa soeur est morte lors d'un combat contre les Hunduns, drainée de son énergie vitale par son copilote (les humains combattent à bord de Chrysalides, des mechas qu'ils pilotent à l'aide de leur qi). Depuis, Zetian ne rêve que d'une chose : venger sa soeur !

Présenté dans la communication comme un roman inspiré de la vie de l'impératrice Wu Zetian, autant vous le dire de suite : cela n'a rien, strictement rien, d'une biographie romancée ! le roman ne ment pas dans le sens où il s'ouvre sur un paragraphe indiquant que Xiran Jay Zhao s'est librement inspiré de la figure historique, mais en aucun cas ne souhaitait en dresser une fiction historique (même placée dans un contexte SF). de fait, hormis le nom de l'héroïne et son caractère, il n'y a guère de points communs avec Wu Zetian. Je trouve donc que le fait que la maison d'édition ait accentué cet aspect un peu mensonger…

Je ne sais que penser de ce roman. J'en ai aimé plusieurs aspects, mais d'autres m'ont déplu. Parmi les points positifs, Iron Widow est, très clairement, un roman féministe bourrin. L'héroïne est à la fois badass et dotée d'une morale douteuse, on peut même parler d'anti-héroïne à ce stade ! Narratrice interne du récit, ses saillies régulières contre la société patriarcale sont tout simplement jouissives.

J'ai beaucoup aimé aussi l'originalité avec laquelle Xiran Jay Zhao aborde le cliché YA du triangle amoureux. C'était rafraîchissant à lire ! de même, la réflexion sur le genre fait partie des thématiques que j'ai appréciées, d'autant qu'elle est abordée de façon plutôt fine.

L'univers m'a plu par son mélange de culture chinoise futuriste et traditionnelle : le fait que les pilotes de Chrysalides se connectent à celles-ci via l'acupuncture, par exemple. D'ailleurs, moi qui ne suis pas très mechas habituellement, j'ai adoré leur présence dans le roman, très bien posée !

Côté rythme, c'était un peu en dents de scie, mais la fin a clairement rattrapé les coups de mou de l'intrigue avec son action échevelée et son cliffhanger qui m'a laissée bouche bée !

Hélas, il y a autant de choses qui m'ont déplu dans Iron Widow… Pour un roman qui se dit féministe, et qui, de fait, possède des réflexions qui le sont, je trouve qu'il manque singulièrement de sororité. Zetian n'a aucune pitié pour les autres femmes, sous prétexte qu'elles perpétuent une tradition sexiste, n'hésitant pas à les sacrifier. Pour la solidarité féminine, on repassera.

La caractérisation des personnages est faible dans l'ensemble, les personnages secondaires (en dehors de ceux évoluant dans le triangle amoureux) étant carrément caricaturaux. Et puisqu'on parle des relations romantiques, j'ai regretté qu'elles évoluent par à-coups, de façon trop peu naturelle pour que je me laisse véritablement emporter. le traitement original du triangle amoureux ne suffit pas, encore faut-il un vrai souffle, des émotions… que je n'ai pas éprouvées.

Dernier point négatif : le wordlbuilding flou. Il me manquait des détails, sur cet univers, pour pouvoir pleinement l'appréhender.

En résumé, un constat mitigé. Il y a eu des passages que j'ai adoré, d'autres que j'ai lu en levant les yeux au ciel. Je n'ai pas détesté, mais je n'ai pas vraiment aimé non plus. Je lirai tout de même la suite (parce que ce n'est pas possible de nous laisser sur un suspense pareil !), mais je l'emprunterai à ma bibliothèque, comme je l'ai fait pour ce premier tome. Somme tout, je suis déçue, car Iron Widow était prometteur, mais il a trop de défaut pour remplir les promesses attendues. Cela reste une lecture pas désagréable, avec un côté bourrin qui m'a bien plu, même si j'aurais aimé plus de nuances dans la personnalité de l'héroïne.
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Ce roman frôle le coup de coeur pour moi, à cause de deux petites choses. En revanche, j'ai adoré cet univers à la transformers et Pacific Rim, tinté de pouvoirs et de référence à la société et à la culture chinoise. L'héroïne se bat contre l'ordre établi, les inégalités et les choix politiques. La fin redonne du peps et j'ai hâte de découvrir la suite.

J'ai beaucoup aimé cette histoire de science-fiction !

Dans ce livre, oublié tous les droits que les femmes ont réussi à avoir, penser à la place de la femme au Japon du Moyen-Age et vous touché à l'univers de ce livre. Je préviens, dès le début, ce n'est pas du tout un livre qui a pour but de discriminer les femmes ou de les voir en sous-homme bien au contraire.
Nous allons suivre Zetian, une jeune femme au tempérament de feu dans un univers où la femme est un sous-homme. En effet, dès leur naissance, on leur apprend qu'elles ne servent car mourir à côté des hommes qui contrôlent des géants "robots" ou si elles ont de la rare chance de devenir la Moitié de ces hommes.
J'ai adoré ce roman car on a l'impression de repartir dès le début de l'historie des combats des femmes.

Zetian est un personnage féminin que j'ai beaucoup aimé car elle a des valeurs et des principes et personne "pas même un homme" va la faire changer. Par contre, ne vous attendais pas à un personnage délicat. Zetian est une femme qui n'a pas peur de tuer pour avoir ce qu'elle veut et elle a une grande colère qui l'habite, ce qui parfois lui fait faire des choses sur un coup de tête. J'ai encore plus aimé les deux personnages masculins : Yang Guang et Yizhi Je l'ai ai plus appréciés vers la fin du livre car c'est à ce moment là où les masques tombent vraiment .

La couverture est incroyable. Elle annonce la culture dans laquelle on va être baigner: le Japon et les "créatures robotiques" dans lesquelles l'histoire se passe en grande partie.

Un livre que j'ai bien apprécié et que je recommande si vous voulez lire un livre qui sort des sentiers battus.
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A Huaxia, Wu Zetian a vu partir sa soeur, destinée à devenir Concubine dans l'armée. Or, chacun sait que ce statut mène tout droit à la mort, puisque les concubines ne sont qu'un vecteur de force pour que les soldats puissent vaincre les envahisseurs Hunduns. A son tour, Zetian s'engage, non pour s'associer à la défense du pays, mais pour venger la mort de sa soeur… Et elle va survivre, déjouant ainsi tous les pronostics, et devenant ainsi une « veuve de fer »…
Intriguée par la couverture et le résumé, j'avais dans l'idée de lire Iron Widow depuis sa sortie. Grâce à ma collègue documentaliste, qui m'a demandé un avis, c'est donc chose faite.
Si j'ai aimé la situation, dans un endroit qui ressemble à une Chine future envahie par on ne sait qui, si j'ai également apprécié le personnage principal, Zetian, une femme forte, prête à venger sa soeur, et qui se libère du poids qui pèse sur les femmes de cette société imaginaire, j'avoue ne pas avoir toujours tout compris immédiatement, du fait d'un vocabulaire peut-être trop technique, ou trop « science-fiction » pour moi. J'ai également ressenti une espèce de malaise face à un féminisme que j'ai trouvé trop affirmé dans certains passages. Néanmoins, l'intrigue reste passionnante, c'est rythmé, et ça donne envie de lire la suite.