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3,99

sur 299 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Pour commencer cette critique je tiens à remercier Babelio et La Martinière Jeunesse pour leur confiance.

Une héroïne téméraire prête à donner corps et âme (au sens propre autant que figuré) pour accomplir sa vengeance contre celui qui a tué sa soeur, des affrontements dans des vaisseaux spatiaux, et des éléments de l'histoire de Chine : le tout faisait un mélange très original et prometteur pour qu'on s'intéresse à ce roman ado/ young adult.

Alors effectivement, l'originalité est au rendez-vous, c'est écrit simplement, bien construit mais avec des personnages et situations trop caricaturaux et prévisibles.

Ce roman n'est pas particulièrement mauvais, mais voilà on n'échappe quand même pas à certains écueils du roman ado et je crois que tout cet aspect sans surprise et tellement dans l'air du temps qu'il en devient convenu et trop conventionnel me lasse. L'opportunisme pour insérer quoi qu'il en coûte des sujets "tendances" ou dans l'air du temps comme les questions de genre m'ont souvent agacée car cela n'apporte absolument rien à l'intrigue. S'il s'agit juste d'aborder un sujet pour l'aborder et ne pas se faire démolir par des groupes "woke", merci mais non.

Aucun doute que ce roman trouvera un écho favorable qui sera tout à fait mérité par ailleurs (pour les tranches d'âge visées), mais bon, je préfère les romans adultes plus approfondis, avec des questionnements plus aboutis et des personnages (et intrigues) plus complexes et moins "hype" sur les questions des genres et de la diversité pour la diversité.
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Chine. Des milliers d'années après maintenant. C'est le retour des traditions ancestrales, celles des pieds bandés et de la moindre valeur des filles. Très souvent, ces dernières sont vendues à l'armée pour devenir Concubines dans des machines de guerre fonctionnant au qi. Concrètement, le pilote (un homme, évidemment) pompe toute l'énergie de la femme, la famille reçoit plein de sous, fin de l'histoire, vive l'empereur.
Mais Zetian n'est pas d'accord. Elle, elle veut venger sa soeur et faire justice à toutes ces femmes mortes pour pas grand chose ou pour beaucoup : parce qu'elles sont femmes. (c'est ce que dit un des personnages hommes : les femmes sont si importantes qu'on leur laisse croire qu'elles n'ont aucune valeur). Elle n'est tellement pas d'accord qu'elle va tout dé-fon-cer : les règles, l'armée, sa place sociale.
Jusqu'au twist final.
C'est le type de roman qui peut plaire aux ados : des personnages forts, qui portent un idéal (même violent), qui se dépassent et explosent les règles. Toutes les règles : aucun des jeunes adultes n'est content de sa situation et des règles qui régissent sa place. C'est un roman rempli d'action, d'explosions et de machines extraordinaires. Il bouge les conventions sociales, les idées reçues et met parfois mal à l'aise : quelle est la valeur de la famille si celle-ci vous vend au lieu de vous protéger ?
Sans parler du twist final...
Merci à Babelio aux éditions La Martinière pour cet envoi !
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C'est avec grand plaisir, que je me suis plongée dans le premier roman de Xiran Jay Zhao " Iron Widow " , dans le cadre de masse critique de Babelio, que je remercie au passage.
L'idée est bonne…Allier un monde futuriste, garder des traditions chinoises qui s'intègrent dans l'intrigue qu'on retrouve ici et là, auraient pu donner un très bon cocktail à cette histoire. Les passages où chaque personnage intègre son armure et semblent agir dans un monde parallèle, là encore la transcription est intéressante. Il y a tout un monde à développer. L'auteur a une la bonne idée d'utiliser cette femme célèbre Wu Zetian
qui fut la seule impératrice régnante de toute l'histoire de Chine.


Pour les personnes ayant un attrait pour l'histoire ne peuvent que s'en réjouir et s'engagent donc dans cette histoire plein de promesse. Or, ce procédé est à double tranchant. On attend pas forcément un livre historique, loin de là, mais on attend au vu du parallèle, que cela soit bien utilisé.
Hélas, l'histoire manque cruellement de maturité. L'écriture est simple..Beaucoup trop simple,ce qui nous donne l'impression du fait que ce roman soit adressé à la jeunesse, il s'adapte à son langage, ce qui est bien dommage. On note au passage une mise en garde de certaines scènes de violence, ce qui est appréciable. Les personnalités des personnages ont manqué de finition. L' héroïne a des traits beaucoup trop marqués pour la rendre crédible. Alors que c' est bien dommage car on sent tout sa répugnance contre le système misogyne , et il y a de quoi ! Mais la manière dont l'auteur le marque est beaucoup trop insistant qui rend son portrait assez caricatural : femme assoiffée de vengeance, et qui assène des qu'elle peut ce système condamnable. Il aurait mieux fallu accentuer sur cette force qu'elle possède justement et de inintelligence mise en avant pour gagner sa place et remuer cette pensée commune où la femme a une place minime ; de même certaines scènes semblent fouillis, on a l'impression que l'auteur a voulu à tout prix placer cette scène sans se soucier de la cohérence sentimentale et surtout qu'elle demeure compréhensible. Ce roman aurait pu être un bon roman de par ce lien très intéressant avec un personnage historique assez incroyable, néanmoins, la fragilité de l'intrigue nous amène à une histoire assez banale.
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Grosse opération de communication pour ce roman jeunesse apparu sur la liste des meilleures ventes du New York Times.
L'association Chine ancienne / fantasy / young adult m'ayant intriguée, "Iron Widow" m'a été envoyé dans le cadre d'une Masse critique. J'en profite d'ailleurs pour remercier Babelio et les éditions La Martinière Jeunesse. 

Passée une mise en garde un brin racoleuse, force est de constater que l'écriture de Xiran Jay Zhao est efficace. Entre le destin de son héroïne au caractère bien trempé, ses rapports avec la hiérarchie et le triangle amoureux, on ne s'ennuie pas. Encore que les descriptions des combats de chrysalides m'aient un peu lassée sur la fin. 

Le souci vient plutôt du style, très "Twilight", avec les descriptions répétitives ; un nombre invraisemblable de regards exprimant tout un tas d'émotions parfois carrément contradictoires ("Ses iris brûlent d'un rouge malveillant ; pourtant, son regard est doux et tendre." p.432) ; et du sous-texte misandre trop peu nuancé. 
Dans le genre - parce qu'il faut se faire une raison : le mouvement #metoo a infusé la littérature jeunesse - j'ai préféré "L'année de grâce", un peu plus subtil.
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Reçu dans le cadre de la masse critique, je remercie Babelio et les éditions La martinière pour l'envoi.

J'étais curieuse de découvrir ce roman au pitch intriguant. Il est question de guerre, de combats épique, de pouvoir patriarcal. Et je dois dire que ça commencait plutôt bien, les 100 premières pages m'ont vraiment emballées ! On y découvre un monde qui se bat contre les Hunduns, des envahisseurs dévorant les humains. Pour les vaincre : une armée de Chrysalides. Ce sont des engins mécaniques qui ne fonctionnent qu'avec l'énergie psychique combinée d'un homme et d'une femme. le problème c'est qu'à tout les coups, la concubine décède. Il est évident que les femmes sont sacrifiées.

Un univers assez particulier et qui ne manque pas d'originalité. J'ai aimé l'immersion dans la culture chinoise, découvrir la place des femmes dans la société chinoise, la tradition des pieds de lotus, etc... Mais je m'attendais à ce que le côté féministe ressorte davantage et que cet aspect soit mieux exploité.

Wu Zetian est une femme forte, qui sait ce qu'elle veut et qui se bat pour ses convictions. Sauf que ses convictions s'arrêtent juste au fait qu'elle voue une haine incommensurable aux hommes et qu'elle a des envies vengeresse. J'ai trouvé ce personnage assez vide, elle manque de logique dans ses actions. C'est révoltant de voir comment sont traitées les femmes, évidemment. Mais la violence quasi gratuite, très peu pour moi. J'ai adoré les descriptions de combats, très visuelles et dynamiques. Mais ces scènes sont devenues répétitives et je me suis vite ennuyée sur les passages de combats.

En bref, un bon départ, de bonnes idées mais le tout mal exploité... Vraiment dommage
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L'univers d'Iron Widow est un mélange de Chine traditionnelle impériale et de futurisme avec des méchas. Ça aurait pu être super mais il est finalement peu exploité et développé. le système de magie tourne autour du Qi (une magie spirituelle liées aux éléments), du yin et du yang et de métaux spirituels. C'est original car c'est quelque chose qu'on voit peu mais certains passages de drop d'informations étaient vraiment lourdingues, indigestes et brouillons. Les combats à bord des robots/machines de guerre de formes animalières sont certes spectaculaires mais répétitifs et m'ont vite ennuyée. À côté de ça, les sessions d'entraînements de notre protagoniste, Zetian, avec son coéquipier sont résumées en quelques lignes et j'ai trouvé ça dommage.

Zetian démontre vite sa force de caractère dans toute sa rage et son agressivité. Elle est prête à tout pour parvenir à ses fins, quitte à mourir. Au début elle m'intriguait, mais elle m'a vite tapé sur le système. Zetian est agaçante et absolument caricaturale. Elle passe son temps à ricaner ou à sourire comme une psychopathe au point qu'on frise le ridicule. J'ai vraiment ressenti très peu d'intérêt pour ce qu'il lui arrive. J'ai bien aimé les deux personnages masculins qui gravitent autour de Zetian mais ils ne sont pas très approfondis et restent assez clichés.

Ce roman présente une société patriarcale et misogyne où les femmes sont considérées comme des moins que rien ou de la chair à canon. le propos est profondément féministe mais tourne vite à l'extrémisme à cause de Zetian, de son comportement parfois paradoxal et de sa folie des grandeurs. Elle est d'une extrême violence, prête à torturer et tuer, n'a aucune morale et en vient à voir tout le monde comme son ennemi. Ça m'a pas mal dérangée. le personnage est inspiré de la seule impératrice qu'ait connu la Chine, Wu Zetian, et j'ai cru comprendre que c'était un femme ambitieuse et sanguinaire mais elle possédait des nuances qu'il aurait été intéressant de retrouver dans le roman.

Iron Widow aura donc été une déception. L'intrigue ne manque pas d'actions et de quelques révélations qui m'ont surprise. J'ai beaucoup aimé découvrir certains aspects de la culture chinoise mais je n'ai malheureusement pas été séduite par les personnages ni par l'univers et j'ai bien trop souvent levé les yeux au ciel.
Lien : https://adoptlibrarian.blogs..
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Tout d'abord merci à Babelio pour l'envoi de ce roman dans le cadre des masses critiques privilèges et des éditions la martiniere.

Il s'agit d'un roman jeunesse fantaisy, mêlant Chine impériale et récit futuriste ( l'usage des tablettes et autres outils informatiques est répandu …).

La plume est fluide, j'ai lu ce roman en un temps record de deux jours. L'épilogue m'a de suite fait peur étant donné que je n'ai absolument rien compris à l'univers proposé , ne parvenant pas à visualiser les fameuses chrysalides enfermant un homme et sa concubine pilote dans une lutte contre une autre espèce, semble t il aliène robotisée.

Cependant, en passant ce cap , j'ai aimé le thème abordé : la place des filles et des femmes dans une société qui les mutile, les vend, les utilise et les envoie vers une mort certaine . En effet, peu de concubines pilotes survivent au combat, leur esprit étant broyé par le soldat avec lequel elles sont liées.

Mais voilà , si on ne s'ennuie pas, si le sujet a un intérêt certain, les personnages ont souvent manqué de nuance à mes yeux. le personnage principal, Wu Zetian agit dans le but de venger la mort de sa soeur en s'engageant à son tour comme concubine pilote. J'aurai aimé qu'elle soit plus réfléchie, davantage dans l'empathie , notamment envers les autres femmes. Ensuite on retrouve ce schéma qui m'agace passablement ( comme Twilight ou Hunger games auparavant) du fameux triangle amoureux. Même si le schéma sera revu et corrigé ici, cela n'a pas fonctionné me concernant.

Enfin, je me suis ennuyée ferme lors des combats entre Chrysalides et Hunduns. Je n'ai sans doute pas assez d'imagination pour visualiser tout ça.

A la fin du roman, patatra, nous avons des révélations en tous sens, dans le but de nous faire languir jusqu'à la sortie du tome 2. Bon, autant vous dire que je m'en passerais volontiers. Ça manque de finesse, même dans les dialogues oh combien répétitifs et caricaturaux. Entre la badass, le sophistiqué et la force brute mon coeur balance.

Certes je ne suis plus une adolescente, mais je ne suis pas certaine que j'aurai davantage aimé à l'époque, l'univers proposé. D'un côté, ce roman est moins chaste que Twilight, de l'autre on suggère aussi énormément sans affoler les fameux « petits papillons dans le ventre ».

Points positifs : la couverture est magnifique et j'ai aimé la mise en garde de début de romans pour les âmes sensibles.

Pour avoir lu en 2021 Porcelame , roman jeunesse se déroulant dans un univers semblable au Japon traditionnel, j'indique l'avoir beaucoup aimé. Ce n'est donc pas en tant que réfractaire à l'univers jeunesse que je poste la présente critique.

L'objectif de cette oeuvre était louable mais le but non atteint à mes yeux .
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Quelle beauté cette couverture ! Elle donne le ton et les couleurs d'un univers tout particulier, très recherché et plein d'idées ingénieuses qui mélangent histoire traditionnelle et science-fiction (c'est d'ailleurs ce que j'ai préféré dans le roman). Ainsi l'auteure s'est-elle inspirée de la seule femme devenue impératrice dans l'histoire de Chine, pour la plonger dans un monde futuriste où se combattent des mecha (des robots de forme humanoïde). Parmi ceux-là, les Chrysalides chargées de combattre les envahisseurs hunduns sont chacune pilotée par l'énergie combinée de couples de concubins. Mais en fin de combat, systématiquement c'est la Concubine qui meurt, trop affaiblie. Jusqu'à ce que Wu Zetian, motivée par un désir de vengeance, s'engage dans l'armée...
On est très vite embarqués dans l'histoire et au coeur de scènes de bataille, où l'on comprend vite que les femmes ne servent qu'à être sacrifiées. C'est sans compter sur ce personnage de "Veuve de Fer" qui va venger toutes les concubines mortes au combat, dotée d'un caractère fort et légèrement excessif (sans doute la condition de sa survie et de sa liberté). L'histoire est foisonnante, peut-être un peu trop, et aborde beaucoup de thèmes importants autour du système patriarcal sur un rythme trépidant qui devrait plaire aux jeunes lecteurs - je me suis perdue un peu sur le champ de bataille pour ma part.
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Note : 2/5 (Anciennement 3,5/5)

Plus le temps passe et plus les défauts du livre me turlupinent. Un récit qui se revendique féministe mais qui au final n'en possède que l'étiquette sur la couverture, le récit lui même laissant relativement peu de places aux femmes (ironique). Je tenterai tout de même le tome deux, en espérant que la protagoniste s'intéresse un peu plus aux personnes qu'elle essaie de protéger plutôt qu'aux hommes autour d'elle.
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�itation: « Des aiguilles d'acupuncture fines comme un cheve jaillissaient de son siège pour s'enfoncer dans la colonne qui vertébrale de Yang Guang C'est ainsi que son qi circulat pour manoeuvrer le Renard. le qi était l'essence vitale alimentait tout dans le monde, depuis la croissance des végétaux jusqu'aux flammes des brasiers et à la rotation de la planète. »🧋

J'ai malheureusement abandonné le livre à un peu plus de la moitié… Je ne comprends pas trop pourquoi je n'ai pas accroché, mais je n'ai pas accroché.

Il avait pourtant tout pour plaire: du fantastique/fantasy dans un univers Asiatique, Chinois même pour être précis.

Tout le système de magie est basé sur le Qi, qui est l'énergie qu'on possède en nous et qui est composée des cinq éléments. On retrouve aussi des passages ou le Yin et Yang sont évoqués. On est bien dans l'univers Asiatique.

Je ne sais pas si le fait que les filles soient vues comme des « bête à vendre » ou « qu'on envoie à l'abattoir moyennant rétribution monétaire » sont ce qui m'ont empêché dans l'univers.

Ou si c'est le fait d'avoir une héroïne qui rêve de se libérer de ces fardeaux, mais qui en est victime. Elle ne respecte aucun des principes qui lui ont été inculqués, elle déteste comment son monde fonctionne, mais pourtant elle y prend part… certes de base elle veux venger la mort de sa soeur, puis changer la condition de la femme… mais au final elle finit par céder soit-disant pour sauver son pays.

Je crois que c'est le mélange des deux qui m'ont empêché de rentrer dans l'univers et de m'attacher aux personnages. Ce livre m'a laissé complètement insensible.

Je ne l'ai pas aimé, mais je ne peux pas dire que je l'ai « détesté », c'est vraiment neutre, je ne suis pas rentrée dans le monde et j'avoue ça m'a un peu perturbé, car sur le papier il avait tout pour me plaire…

Il est composé de très petits chapitres, est-ce que ça aussi ça ne m'aurait pas empêché de rentrer dans histoire?

C'est un abandon pour moi...🎏
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