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Un texte dont on parle souvent, mais que je n'avais jamais lu dans son intégralité. Je l'ai trouvé en version numérique, j'en ai donc profité !
Dans cette lettre assez longue au Président de la République, Emile Zola démonte l'affaire Dreyfus pour montrer que c'est une machination. Même quand il est flagrant que cette affaire est une manipulation, les officiers de l'état-major préfèrent défendre leur esprit de corps que la vérité.
Zola est apprécié comme un grand écrivain. Il se révèle ici comme un véritable orateur et un redoutable polémiste; construisant avec soin son discour et étayant ses arguments. Son souci de la justice, qui transparaît dans plusieurs de ses romans, trouve là une application concrète.
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Présentation


Les troubles politiques et sociaux de la Troisième République sont nombreux ; le gouvernement se révèle fragile et instable, les crises qui ont lieu altèrent la confiance de l'opinion publique dans le ministère, et le peuple se trouve de plus en plus engagé dans ces crises, à l'instar de ce qui se passe durant l'affaire Dreyfus, qui va véritablement scinder l'opinion publique française. Au sein de ces tensions politiques, les intellectuels prennent alors de plus en plus de place. C'est ainsi que le jeudi 13 janvier 1898, soit quatre ans après le début de l'affaire Dreyfus, Zola fait paraître J'accuse dans le journal L'Aurore. Par cette lettre ouverte adressée au président de la République de l'époque, Zola s'engage dans le camp des dreyfusards en contestant la décision de justice relaxant le véritable coupable, le colonel Esterhazy.
Ces prises de position des intellectuels sont nouvelles et se révèlent précieuses au point de vue littéraire, puisque nous pouvons voir émerger un nouveau type de discours engagé, qui repose sur une tradition rhétorique très ancienne. Nous nous interrogerons sur les caractéristiques de ce discours afin de montrer la rhétorique judiciaire à l'oeuvre dans cet article.



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fait divers, fait d'hier ayant fait la une des journaux de l'époque, mais toujours aussi puissant et tellement bien écrit
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Convaincu de l'innocence de Dreyfus, Zola s'engage dans l'affaire en 1897, et signe une série d'articles dans Le Figaro. « La vérité est en marche et rien ne l'arrêtera » écrit-il. En janvier 1898, il publie dans le journal l'Aurore une lettre ouverte à Félix Faure, le Président de la République, lettre intitulée J'accuse… ! : Zola accuse en effet l'armée de trahison et de mensonge, il dénonce nommément les officiers les plus haut gradés de l'armée, coupables d'antisémitisme, et démonte tout le dossier d'accusation contre Dreyfus.

La lettre ouverte de Zola fait l'effet d'une bombe. L'affaire Dreyfus divise la France en deux, avec d'un côté les dreyfusards (ceux qui pensent, à juste titre, que Dreyfus est innocent) et de l'autre les antidreyfusard (ceux qui croient à la culpabilité de Dreyfus). Sur l'affaire Dreyfus vient se greffer « l'affaire Zola », car l'écrivain est poursuivi pour diffamation et lourdement condamné, mais son procès public révèle des documents prouvant que des faux ont bien été réalisés pour faire accuser Dreyfus.
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Magnifique ouvrage. Zola défend bec et ongle un innocent, le capitaine Dreyfus accusé de "haute trahison". Un classique à lire et à relire. A vous de le découvrir.
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Il s'agit de l'Affaire Dreyfus et du combat d'Émile Zola dans cette affaire. L'essai présente le contexte historique et un résumé de l'affaire.
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Un texte que j'aimerais encore trouver à notre époque..
Lien : http://justemechapper.over-b..
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Zola ici fait preuve d'un courage merveilleux en dénonçant les coupables qui sont font partie de la plus haute marche de l'armée!! un livre plein d'audace j'ai adoré!!
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J'accuse de Zola. Texte fondamental. A la manière de Claude Gueux de Victor Hugo.

Ici, Zola prend la défense de Dreyfus accusé à tord. Avec sa plume, sa verve, sa puissance.

C'est un livre à lire et à faire lire.

De mémoire, je l'ai lu au collège.
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5 janvier 1895 : les cadets de la promotion, réunis dans la cour de l'Ecole militaire de Paris, assistent à la dégradation du capitaine Dreyfus. Il crie son innocence : il n'est pas cet homme qui a livré des informations essentielles aux Allemands. Il n'est pas cet espion juif décrié par l'antisémitisme ambiant. Rien n'y fera : Dreyfus sera mis aux fers pendant douze ans sur l'île du Diable, en Guyane française. L'armée le croit coupable sur la base d'un bordereau où l'on a reconnu son écriture. Jusqu'à ce que le colonel Picquart découvre que Dreyfus n'en est pas l'auteur.
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