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4,29

sur 4535 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une belle lecture, émouvante, riante, poétique et sombre.L auteur par le biais de sa narratrice tres particulière, déroule une tranche d histoire fluide et rythmėe. J ai aimé l annonce des chapitres et leurs introductions, assez originales. Un peu plus partagé sur le côté enfantin/bon sentiment, mais c est aussi ce qui donne du charme a cette ouvrage. Alors un peu de soleil dans cette noirceur insondable de l'Allemagne nazie, après tout, ça se prend.
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Un roman qui n'est plus à présenter, tant il a fait parler de lui, destiné à la jeunesse. Pour ma part, j'ai trouvé qu'il avait les qualités d'un bon roman adulte, car il y a beaucoup de subtilités dans les émotions et ressentis des personnages qui je pense peuvent ne pas être perçus par un public jeune ou ado.
C'est également un roman original de part sa forme, puisque de nombreuses illustrations, passages manuscrits et notes trouvent leur place entre les pages. Enfin, originalité du récit puisque notre narratrice principale est la Mort et son regard omniscient.
Je me suis laissée emporter par ce roman tendre et émouvant mais aussi très dur par moment puisque l'intrigue se déroule en pleine Seconde Guerre mondiale, à Molching, petite ville située près de Munich. La petite voleuse de livre est un personnage très intéressant, et son développement, avec le rapport aux mots, est passionnant.
Un livre que je souhaitais lire depuis de nombreuses années et pour lequel j'avais beaucoup d'attentes en ayant souvent entendu parler. Je ne suis pas du tout déçue, j'ai vraiment passé un très bon moment de lecture et n'hésiterai pas à mon tour à le recommander autour de moi.
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Je découvre Markus Zusak avec cette belle lecture destinée en premier lieu aux adolescents et aux jeunes adultes. Et pourtant, beaucoup d'adultes se sont laissés séduire par l'histoire de Liesel et de ses voisins de la rue Himmel. Il faut dire que la simplicité avec laquelle l'histoire est racontée ne gâche aucunement la lecture que nous en faisons avec nos yeux plus vieillis. On s'attache très rapidement à la petite Liesel, on s'imagine à sa place, portant le poids de ses malheurs, aurait-on eu sa force ? On s'imagine également vivre durant la deuxième guerre mondiale, en Allemagne nazie... Comment aurait-on réagi ? Dans quel camp serions-nous ? Dans le camp de ceux qui ferment les yeux pour ne pas avoir de problème, ou dans le camp de ceux qui "de voleurs de pommes, sont devenus donneurs de pain" ?

Une lecture toute en simplicité mais extrêmement intelligente, racontée par la Mort elle-même.




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On m'avait parlé de ce livre comme étant "extraordinaire", "superbe" donc je l'ai pris avec confiance...
Première remarque : j'ai eu du mal à y entrer. La forme m'a déroutée. Pourtant, j'aime bien quand la narration prend une forme originale et là, le fait que le narrateur était complètement extérieur à notre monde (quoique, la Mort, ça intervient dans la vie humaine!) et le fait qu'il y ait ces petits inserts explicatifs m'ont empêchée de m'attacher aux personnages. Ils avaient beau vivre des événements dramatiques, des déchirements, cela ne me touchait pas et puis, dans les 50 dernières pages, la magie s'est effectuée (un peu tard sur plus de 500 pages, je l'avoue) et j'étais dans l'histoire...et elle s'est finie!
N'empêche, c'est un roman qui sort de l'ordinaire parce qu'il nous plonge à travers les yeux et le ressenti d'une enfant dans la vie des civils dans l'Allemagne nazie : l'embrigadement, les privations, la peur ainsi que la mise à l'écart des Juifs puis leur extermination. Liesel voit tout, même si elle ne comprend pas et c'est nous, lecteurs, qui comprenons le sens de ce qui est décrit, de ce qui arrive. Tout le peuple allemand n'a pas tiré partie du nazisme, n'a pas suivi aveuglément le Fürher et ce roman le rappelle. Parfois, on quitte Liesel pour avoir une vision d'ensemble grâce à la Mort de ce qui se passe : ce sont des passages que j'ai moins aimé car je les ai trouvés trop démonstratifs; le trait était trop forcé selon moi. Cependant, peut-être étaient-ils utiles aux lecteurs plus jeunes (c'est quand même un ouvrage de littérature jeunesse!) mais pour moi, ils ont brisé le fil du récit et j'ai trouvé cela dommage.
J'ai aussi beaucoup apprécié les récits dans le récit, ceux que Max créait pour Liesel; ils étaient d'une grande inventivité, surtout avec les dessins qui les accompagnaient.
Autre remarque : c'est un livre à la gloire des mots et des livres. Ils sont un moyen de survivre au milieu de l'oppression et de la barbarie et c'est en cela que ce roman est superbe. Un roman prônant le pouvoir de l'écrit et de la lecture, j'y souscris à fond! le fait d'être voleuse de livre devient pour la jeune héroïne, sans qu'elle en ait réellement conscience, une forme de lutte contre cette vie qu'on lui impose et contre toutes les injustices qu'elle remarque ou pressent.
Côté romance, je dirais juste qu'il y a dedans un des plus beaux baisers que j'ai lus jusqu'à présent!
Bref, je comprends tout à fait le succès qu'a eu ce livre.

A partir de 15 ans
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Quand une petite fille est emmenée avec son petit frère par leur propre mère dans leur nouvelle famille adoptive, le voyage promet d'être éprouvant. Malheureusement, le petit frère de Liesel ne survivra pas au voyage, elle arrivera donc seule dans cette nouvelle famille, où, le choc passé, l'amour, l'amitié, le vol, les livres et la Guerre seront les mots d'ordre de la vie de Liesel.

Je ne m'attendais pas à ce que ce livre parle de la Seconde Guerre Mondiale, étant donné que je ne lis jamais le quatrième de couverture, car je ne l'aurais sans doute pas acheté tout de suite.

Mais aucun regret ! Un joli sujet avec une attendrissante famille pourtant dans une période difficile. Un roman plein d'humanité avec les yeux de l'enfance et de la Mort.
Tendre.
Lien : https://azelma-books.blogspo..
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La Voleuse de livres n'est plus à présenter. Fort d'un succès planétaire, ce roman historique revisite avec brio une part noire de l'histoire : les désastres de la Seconde Guerre mondiale. Liesel Meminger est une petite fille orpheline, confiée par sa mère à l'adoption d'une famille heureuse. Sur le chemin vers cette nouvelle vie, Liesel perd son petit frère, qui quitte le monde sous ses yeux d'enfant. Un drame qui la hantera toute sa vie, lui procurant des cauchemars violents et récurrents. Elle va tenter de se construire, d'aimer les personnes qui l'entourent, d'aimer sa nouvelle vie, de s'aimer elle-même. Mais le chemin n'est pas aisé, d'autant que la guerre fait rage.

Les Hubermann, ses parents nourriciers, comme elle les appelle, Hans et Rosa, sauront l'apprivoiser à leur manière et l'élever dans l'amour, la lecture et les livres. C'est aux côtés de Hans que la jeune fille va se découvrir une passion pour les mots. Chaque nuit, lors de ses épisodes cauchemardesques, Hans saura la réconforter comme elle l'attendait. Mais un jour, leur quotidien est bouleversé avec l'arrivée de Max Venderburg, un jeune juif, qui fuit les nazis. Hans doit une dette à ses parents et décide de le cacher dans leur sous-sol. C'est là, dans le froid, la faim, sans lumière, sans aucun contact avec le monde extérieur, que Max va vivre pendant plusieurs années. Son seul rayon de soleil : la petite Liesel et ses livres.

Il est aisé d'entrer dans l'histoire et de s'attacher à Liesel. C'est une petite fille craintive, sauvage, mais énormément courageuse. Malgré les terribles épreuves traversées, elle garde le cap, sourire aux lèvres. J'ai également beaucoup apprécié Hans, son père nourricier, sa sensibilité, sa douceur, l'intensité de son humanité. On dit souvent que les contraires s'attirent, Hans et sa femme Rosa en sont le parfait exemple : ils ne pouvaient pas être plus aux antipodes l'un de l'autre. Rosa se montre brutale, violente, parfois méchante. Tous deux ont deux façons différentes de montrer leur amour à Liesel.

Je ne vous ai pas parlé de la particularité de la Voleuse de livres. En effet, Markus Zusak fait le choix d'une narratrice omnisciente peu commune : la Mort. de prime abord, il est plutôt étrange, voire carrément flippant de la présenter comme narratrice. Mais elle se fond facilement dans le récit, débute chaque chapitre, glisse quelques commentaires par-ci par-là, mais surtout, elle nous fait prendre conscience du nombre exponentiel de décès durant cette partie de l'histoire. le travail de la narratrice est colossal, puisque les historiens estiment qu'il y a eu entre 40 et 60 millions de morts pendant la Seconde Guerre mondiale, soit 4 à 5 fois plus que la Première. Des chiffres qui donnent le tournis !

J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur à traiter le récit : il n'a pas mis la noirceur de la guerre en premier plan, mais a plutôt suggéré les choses. Ce qui fait que les écrits, bien que traitant d'un sujet douloureux, ressortent avec pudeur, presque avec poésie. Si bien que la fin du livre est bouleversante. On s'imagine aisément les événements qui surviennent et on ne peut qu'être ému par les scènes qui se jouent sous nos yeux. Les plus sensibles lâcheront quelques larmes, c'est certain.

Un roman historique émouvant, pleins d'humanité et d'amour qui se déroule durant la Seconde Guerre mondiale. Raconté avec pudeur, il n'en reste pas moins extrêmement puissant et bouleversant. J'ai hâte de visionner l'adaptation cinématographique !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Les commentaires élogieux ont poussé ce livre dans ma PAL, où il trainait depuis des mois. Ne sachant pas trop à quoi m'attendre, ayant peut-être peur d'être déçue après plusieurs lectures se rapportant à cette époque de la Seconde Guerre mondiale. Bref, il me fallait un « Z » pour le challenge ABC, il était donc temps de me plonger dans l'histoire de Liesel.

Il m'a d'abord été difficile de rentrer dans l'histoire. L'histoire de Liesel, comment elle devenue voleuse de livres et ce que cela lui a apporté, nous est contée par un narrateur bien singulier : la mort. Ce sont ses interventions, ses adresses au lecteur, sa manière de présenter l'histoire qui m'ont gênée sur la première partie. Puis je me suis attachée au personnage de Liesel, à Hans son père adoptif et à Max. Dès lors je n'avais plus qu'une hâte : découvrir la suite du récit, et c'est en deux jours que j'ai avalé les 450 dernières pages.

Liesel a 11 ans quand elle arrive dans une petite ville près de Munich en 1939. Son père, communiste, a disparu depuis longtemps. Sa mère, malade, ne peut plus s'occuper de Liesel et de son petit frère, lequel décède dans le train qui les conduit chez Hans et Rosa Hubermann. C'est au travers de son destin d'enfant, d'orpheline, que la mort, témoin privilégiée, va nous décrire la guerre et ses restrictions, l'école, l'endoctrinement, les jeunesses hitlériennes, la persécution des Juifs, la faim, l'amitié, la haine et la bêtise aussi. Pourquoi la mort a-t-elle été attirée par cette enfant ? le hasard de trois rencontres, la force et l'humanité de Liesel, l'intérêt de l'adolescente pour les livres, pour les mots ? À moins que Liesel n'apport à la mort cette dose d'humanité doit on dit qu'elle lui fait défaut.

Quand elle arrive dans sa famille adoptive, alors qu'elle vient de perdre son petit frère et sa mère, Liesel ne connaît rien du monde qui l'entoure. C'est avec l'amour inconditionnel de son bienveillant père adoptif qu'elle va l'aborder, apprendre à vivre avec, à échapper à ses dangers. Hans l'humaniste va lui ouvrir les portes de ce monde et de l'imaginaire en lui apprenant à lire. Il n'y a pas d'insouciance pour une enfant dans l'Allemagne nazie, mais la quête de petites choses qui vont améliorer le quotidien. Pour Liesel, trois choses rendent cette vie supportable : la lecture avec Hans, l'amitié amoureuse avec Hans, les croquis de Max.

Markus Zusak choisi une figure de la mort bien différente de celle que véhicule généralement la littérature occidentale. Son personnage ne choisit pas ceux dont elle va recueillir le dernier souffle. Elle a plutôt hérité d'un métier bien ingrat, qui ne connaît jamais de repos. Elle est celle qui soulage l'âme des morts et qui ne peut que faire le constat du destin des hommes, des femmes, des enfants, parfois avec un regret, parfois avec une certaine satisfaction. Elle n'est pas une sanction mais une douce et compatissante accompagnatrice.

L'auteur a choisi une construction originale, tant par le choix de la narratrice que par la forme. La page de chaque partie s'ouvre sur la liste des titres des chapitres qui vont suivre. Suffisamment vague et énigmatique pour ne pas trop révéler du récit tout en suscitant la curiosité. Il sait créer des moments forts sans surcharger en émotion ni en description. La psychologie des personnages est démontrée par leurs paroles, leurs actions, pas par une description.

Certes tout est tragique dans cette histoire. Comment pourrait-il en être autrement vu le contexte. Mais la douceur de certains personnages et l'humour qui est glissé, la poésie de Max, l'humanité de Hans, l'humour noir de la narratrice, tout concours à en faire un livre cocasse et bouleversant, qui met en avant des valeurs humaines : l'importance des liens familiaux, l'amour de son prochain, l'amitié, la solidarité et la puissance des mots.
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Voilà un roman que j'avais ouvert puis vite refermé. Et puis quelqu'un de mon entourage m'a dit “Pourtant il est vraiment bien !” Alors j'ai réessayé et avec un peu de patience au début, ça a pris. Je ne crierais pas au chef d'oeuvre mais voilà un livre finalement assez original sur la forme puisque c'est la Mort qui parle. Et l'histoire est touchante, par son environnement, l'Allemagne pendant la Seconde Guerre Mondiale et surtout par les personnages, tous attachants. C'est peut-être le point faible de ce livre car même les mal embouchés deviennent sympathiques. Un peu trop de bons sentiments.
Cette histoire est surtout centrée sur le destin d'une petite fille Lisbeth qui se retrouve placée dans une famille nourricière. Elle noue très vite une relation forte avec son père adoptif, un homme profondément bon qui n'hésite pas à se mettre avec sa famille en danger pour cacher dans sa cave un juifs inconnu. La mère sous des dehors très bourrus a elle aussi un coeur d'or et, malgré les privations et vers la fin, les bombardements, elle passe une enfance assez heureuse avec son ami Rudy.

Je ne regrette pas de l'avoir lu.
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J'ai mis beaucoup de temps à lire ce livre, pas parce qu'il est long mais parce que je n'avais pas envie de le terminer. Mais voilà, c'est fini. L'histoire est très touchante, très émouvante, très réaliste (de par son contexte) et en même temps elle est racontée d'une telle manière qu'on est transporté dans un autre monde, un autre univers. J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre.
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Très joli roman qui pourtant se déroule durant une des plus sombres périodes de l'histoire.
La mort prend la plume et nous raconte l'histoire de Liesel, petite orpheline allemande, recueillie chez Hans et Rosa Hubermann au coeur de la rue du Paradis…
Le style de l'auteur est poétique, sincère et harmonieux.
Les personnages sont attachants.
La mort nous montre un visage méconnu… elle apparaît bienveillante, douce, incroyablement humaine.
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