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4,29

sur 4522 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Initialement je ne devais pas lire ce livre, je l'avais offert à la fille d'une amie, dévoreuse de romans et je fus surprise quand je lui demandais ce qu'elle en pensait. Rien. Silence gênée. Sa mère me souffla, elle ne le lit pas, c'est trop triste pour elle.
Je lui empruntais donc le livre et c'est vrai, c'est triste mais hélas si réel.
Donc me voici à la fin de ce roman et j'espère qu'un jour elle le lira et aimera comme j'ai aimé.
C'est donc la "mort" qui raconte l'histoire de cette jeune allemande Liesel, enfant placée dans une famille d'accueil, orpheline de père, en deuil de la mort de son jeune frère et seule abandonnée par sa mère qui ne peut subvenir à leurs besoins, un livre trouvé dans un cimetière à la main.
Nous suivons Liesel sur quelques années de guerre, prés de Munich et vivons ainsi le quotidien et le triste destin de familles allemandes et d'enfants en devenir . Beaucoup de pudeur, de délicatesse dans ce récit. La guerre et ses horreurs, la montée du nazisme, Hitler,la traques des juifs, les camps de concentration, Stalingrad, les bombardements, toute l'horreur de cette période expliquée sous forme d'un conte, d'une fable qui donne souvent la larme à l'oeil, je l'admets même adulte.
A lire et à faire lire aux jeunes.
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1939 : fillette, après la mort de son frère, est recueillie chez un couple. Originalité : le narrateur est la mort. Magnifique. Tout y est : joli conte illustré, la lecture, les mots, l'amour, l'amitié, la musique, l'entraide, la guerre, les juifs. Roman très prenant. Inoubliable.
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La vie d'une quartier pauvre de la banlieue de Munich vue à travers les yeux d'une jeune allemande amoureuse des mots mais aussi, et c'est moins courant, à travers ceux d'une narratrice qui avait fort à faire dans ces années-là, la Mort elle-même.

Marcus Zusak nous livre ici une savoureuse galerie de personnages, un récit touchant des émois et questionnements propres au début de l'adolescence mais aussi un relais des événements plus tragiques qui touchèrent l'Allemagne des années 40. Une histoire poignante, certes, mais la plume reste toujours légère et poétique. Quelques 600 pages qui se lisent rapidement même si l'auteur n'évite pas certaines longueurs.
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Fille de communistes, Liesel Meminger a 8 ans en 1939. Envoyée dans une famille d'accueil pour la protéger de la folie d'Hitler, elle va se lier d'amitié avec Max, un juif d'une vingtaine d'années avec qui elle partage la passion de la lecture.
La guerre est vue de l'intérieur, du côté allemand, nuançant la vision souvent binaire que l'on peut avoir du conflit. Bien sûr, il y avait les nazis, mais d'autres allemand(e)s ont luttés contre le pouvoir établi et ont soufferts de privation.

Dans ce récit, c'est la mort qui tient le rôle de narratrice. Fascinée par cette enfant, elle nous raconte son parcours , ses épreuves et leurs 3 rencontres. C'est elle qui donne le surnom de "voleuse de livres" à cette jeune allemande qui, sans même savoir déchiffrer un mot, va chérir un livre trouvé dans la neige.

Malgré son peu d'instruction, le père adoptif de Liesel va lui enseigner la lecture, lui permettant d'assouvir sa curiosité et d'accroître son amour des mots.
Les mots, il en est question constamment : leur beauté, leurs secrets, leur orthographe, leur pouvoir. Source d'éducation et de liberté pour elle, Liesel prend conscience que les mots peuvent aussi être utilisés comme un outil de manipulation, notamment dans les discours d'Hitler.

L'écriture de cet ouvrage est originale car elle est entrecoupée de passages en gras (descriptions sommaires, condensés des évènements à venir, résumés, traductions de mots allemands, remarques diverses). Ce manque de fluidité m'a gênée, et je n'ai pas trouvé leur utilité.
C'est une très belle histoire, à la fin tragique... mais qui compte quelques longueurs.

Ce livre peut être lu à partir du collège. J'ai trouvé son adaptation cinématographique très réussie.
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A la fois une histoire et une composition singulières pour cet ouvrage où un lien particulier se tisse entre la Mort, personnifiée et vivante, et Liesel, jeune allemande courageuse et volontaire.

En toile de fond, la seconde guerre mondiale aux abords de Stuttgart. Ou encore, la vie d'une jeune allemande en temps de guerre, sous les bombardements, la faim qui tiraille l'estomac, la propagande, l'embrigadement de la jeunesse hitlerienne, le regard des juifs, le retour difficile des hommes à la guerre. C'est aussi le récit d'une jeune allemande, les cours de récréation bagarreuse, l'amitié qui se tisse, l'amour qui se dessine, le chapardage, et ... l'initiation au goût de la lecture.

Un ouvrage intéressant à la trame atypique.
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Il est des livres qui ne vous quittent pas. Des livres qui vous suivent, vous saisissent et qui vous remplissent.
"Je suis hantée par les humains" , voilà donc la mort qui nous parle.
Il est question des hommes, de leurs passions, de leur folie, de leur faiblesse, de leur animalité, de leur beauté.
La mort nous confie qu'elle voit d'abord les couleurs ensuite les humains. Tout n'est donc que couleurs.... Quelle sera la vôtre ?


Astrid SHRIQUI GARAIN
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Pour mieux l'apprécier malgré son volume, je conseille une lecture du livre en une traite. Ici, pour ne pas perdre la trame, j'ai renoncé à mon habitude de lire plusieurs ouvrages à la fois, afin de mieux m'imprégner de l'ambiance et des personnages qui évoluent sans arrêt, secoués par les évènements de la guerre. Tout lecteur passionné ne peut rester insensible sur le destin de Leisel, cette « secoueuse de mots » charmée par la matérialité du livre mais de la magie des mots.
La Mort notre narratrice, se désole de toute cette inhumanité de la guerre qui lui demande d'abattre tant de « besogne ». Elle va jusqu'à presque faire figure humaine, dotée de sa plume légère et aisée. Belle prouesse de l'auteur.
Tous les personnages sont criants de réalisme. Nombreux, chacun y tient un rôle propre pour constituer cette société si bouleversée. de Liesel à Rudy Steiner son petit compagnon de jeu et de quatre cent coups, les enfants résistent avec leurs propres fantaisies aux vicissitudes de la guerre, et leurs rêves drainent leur force. Pour les adultes, la verve de Rosa se déguise un coeur débordant d'amour ; et finalement s'assortit à la bonté de Hans. Les autres villageois ne manquent pas d'intérêt.
Mais la force du livre démontre avant tout la force des mots, de l'écriture et de la lecture Dans L'Histoire. Cette petite fille, habitée par la passion de la lecture en usera de toutes les ressources. Son refuge dans la profondeur de la nuit avec son papa, le livre la motive pour effectuer sa tournée de ramassage. L'effet le plus touchant du livre sera le lien social et humain exercé sur Liesel avec tout son entourage ; ses lectures insufflent un oxygène nécessaire.
Plongés dans la période nazie, du côté de l'Allemagne, nous découvrons une facette peu courante pour nous français qui avons étudié cette période de l'histoire à l'école. Il ressort de ce livre l'omniprésent et la puissance d'un totalitarisme exacerbé dans une population manipulée, même si quelques fois en accord avec leurs règles.
Lien : http://lesparolesenvolent.bl..
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Un merveilleux livre que je ne cesse de recommander ! Il m'a tenu en haleine jusqu'à la dernière ligne. On passe du sourire à la tristesse, une belle leçon de vie. A méditer...
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Ce livre nous plonge dans l'Allemagne nazie où si vous ne faisiez pas partie du parti vous étiez vu comme un traître, pourtant il y a des gens simples qui ne voulaient pas être mis dans des cases. Parfois cependant pour se sauver il faut baisser la tête, rentrer dans le moule. Il nous amène dans cet univers gris et rouge: gris de poussières, rouge de sang mais aussi blanc et jaune: blanc de la neige qui tombe et qui l'espace d'un instant permet des moments de joie et jaune des moments lumineux qui arrivent soudainement comme le pouvoir apaisant des mots, une note de musique sur un accordéon.

J'avoue avoir eu du mal à entrer dans l'histoire car la mort, qui est la narratrice, nous raconte l'histoire à sa manière. Au début je me suis demandée où elle voulait en venir. Il y a régulièrement des passages en gras qui annonce ce qui va se passer et du coup je me disais que cela allait gâcher le suspens . Pourtant au fur et a mesure je me suis rendue compte qu'il n'en est rien.

L'écriture n'est pas linéaire . On passe du passé au présent, du futur au présent puisque la narratrice sait tout de l'histoire. J'ai râlé quand elle annonçait un drame bien avant qu'il n'arrive. Pour amoindrir le choc dit-elle. Je me suis dit "c'est bon je sais ce qui va se passer, elle a tout cassé" Et pourtant… J'ai versé ma larme avant de terminer le livre.

J'ai aimé le pouvoir des mots dans ce livre, moi qui depuis toute petite me réfugie dedans. Ce n'est pas un coup de coeur car la forme m'a parfois gênée mais cette histoire me marquera tout de même.
Lien : http://memelessorciereslisen..
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J'ai beaucoup aimé ce livre, tout d'abord dans sa forme : des chapitres, avec annoncé ce qui va se passer mais sans jamais spoiler et les remarques en gras de la Mort
J'ai aimé l'histoire, extrêmement touchante, servie par une belle écriture poétique.
Un très beau livre, à plusieurs niveaux de compréhension, qui peut toucher un très large public.
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