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EAN : 9782253040835
384 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
3.87/5   163 notes
Résumé :
Oro, c'était l'Amérique latine, vue du Costa Rica, avec tous ses délires et ses passions louches. C'était une aventure de Cizia Zykë avec l'or, les malfrats et un certain magnum à canon chromé qui, depuis, est entré dans le légende des best-sellers...

Avec Sahara, le décor change: nous sommes en Afrique, et Zykë s'est mis entête d'y bâtir un curieux empire en vendant des camions pourris à des hommes qui ne le sont pas moins. Sahara... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Égoïste, cynique, misogyne, brutal et impitoyable. Voilà les "qualités" de l'aventurier Cizia Zyke, que l'on avait découvert chez Pivot, au milieu des années 80, lors de la parution de son précédent livre " Oro" ou les vicissitudes d'un chercheur d'or au Costa Rica armé d'un Magnum et qui ne veut donc pas se faire embêter.

"Sahara" raconte le convoyage illégal de voitures et de camions de Bordeaux à Mopti au Mali. le patron de l'expédition est bien sûr Cizia Zykë. L'intérêt de ce livre est, non seulement dans le ton ironique et insolent du personnage qui écrit comme il parle, mais aussi son récit sur le désert saharien.

Pour lui il est illusoire de plaquer les règles occidentales dans cette Afrique des années 70. Ici on est très loin de l'Europe et de ses lois. Or comme l'homme n'aime pas trop les règles de ces états, il va là où il peut se sentir libre de vivre comme il l'entend à 25 ans: à fond, tout en consommant de l'herbe, accompagné d'une équipe pour gagner un maximum d'argent afin de le dépenser dans les meilleurs lieux de perdition.

Comme il aime à le rappeler: en Afrique, il y a un contexte, et tout ce qui peut nous paraître choquant est courant là- bas. Pêle-mêle: le " no money, no fuck", la corruption, la violence entre ethnies, les dictatures...

L'auteur s'en accommode très bien. Pourtant, sa générosité, ne s'arrête pas aux fonctionnaires corrompus, aux prostituées ou à ses camarades de jeu, le bonhomme a aussi un peu de générosité: comme ça l'énerve de voir l'aide humanitaire détournée alors il se fait chevalier au grand coeur en distribuant la nourriture et les médicaments à l'arrière de ses camions quand ils s'arrêtent dans les villages.

L'argent n'est pas son maître, il claque tout pour recommencer une nouvelle aventure. Zykë est peut-être un faux méchant. Il est rafraîchissant de lire ce genre d'ouvrages autobiographiques écrit par un autodidacte.
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La poussière s'élève du néant. Une horde de camions fonce dans le désert. Immensité des lieux, le vide aux alentours, ils avancent sous une chaleur écrasante, comme une course contre la montre, contre la lune ou contre la casse. Ce ne sont pas des premières mains, ces camions récupérés dans quelques casses aux alentours de la banlieue bordelaise. A son bord, le chef de gang, Cizia Zykë. Il règne en maître sur ses ouailles, comme un dictateur despote tenant entre ses doigts la vie de ses serviteurs. Bokassa est un boucher cannibale, Cizia lui est une légende. Mais dans le genre, macho, avec les chaines en or autour de son torse velu, la chemise ouverte, le flingue pour le respect, dans le genre sévèrement burné, juste de quoi rouler des mécaniques.

Alors, oui, ce n'est pas de la littérature des plus fines, mais c'est qu'il n'est pas sectaire, l'ami. Fine ou pas, grosse ou laide, elles finissent toutes dans son pieu, lui de son pieu martèle le cul de ces pucelles de l'aventure. Mais, c'est une littérature de détente que je prends avec sourire, pensant aux sourires de cette brune, avec un verre de mauvais whisky, à défaut d'avoir rempli le coffre de caisses de Flag. Pris en flagrant délit, fragrant désir de ces culs noirs à la cambrure qui appelle au viol, pour reprendre son expression, Cizia trafique, des camions, des 504, du gas-oil, des pièces détachées. Il achète tout ça en France, et l'achemine, tel un contrebandier des temps modernes, au-delà des sables, traversant les déserts et les mirages – oh ce petit cul noir d'écolière – au Mali avec le sentiment du devoir accompli et un paquet de pognon à planquer dans son calebut.

L'Afrique, c'est en ce temps-là, des culs, des petits culs noirs qui dansent, des gros culs noirs qui chantent, des culs à sodomiser, des culs à lécher, des morpions à se refiler, nivaquine et pénicilline le cocktail médical à ne pas oublier dans cette contrée. L'Afrique, c'est aussi le monde de la corruption, du petit douanier à la frontière imaginaire d'une dune de sable au grand ponte du village ou d'un pays, en passant par le fonctionnaire lambda qui voit en cette richesse spontanée l'occasion surtout d'accroître son harem personnel. L'argent n'est là que pour se payer le luxe de plusieurs femmes, et comme la femelle est vénale, elle n'est évidemment là, parce que le gras du bide et du cou a son portefeuille rempli de billets francs CFA ou convertis en dollars. C'est aussi un milieu fait d'homme pour les hommes, où l'homme sent l'homme et la chatte de la femme le poisson. Et ce livre est aussi un beau conte de la misogynie et de la mauvaise foi, c'est ça qui le rend au final si touchant et plaisant à lire, comme un petit moment de détente au milieu d'une oasis verdoyante. Une Flag, et la beauté d'un cul noir, luisant et suant de plaisir. L'Afrique, c'est aussi une ode à la cambrure de ces culs noirs.
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Avant de de critiquer librement « Sahara », il faut mettre un visage sur Cyzia Zyke. Cet homme, c'est une brute, un mastodonte vulgaire invité par Bernard Pivot sur « Apostrophe » en 1985 avec la chemise ouverte, une gitane au bord des lèvres, qui arrivait à tenir Olivier de Kersauson en respect en racontant à demi-mot ses viols et ses meurtres. Voilà, vous savez….désormais, à vous de choisir si vous ouvrez la couverture du bouquin pour découvrir, essayer de comprendre, mais attention….vous ne serez plus jamais vraiment la même personne après cette lecture (les critiques binaires en attestent d'ailleurs).

Qui est cet homme ? Un bandit notoire bordelais, habitué des séjours en prison avant sa majorité. Après ses 18 ans, un légionnaire ultraviolent rêvant d'aventures exotiques, après son licenciement de l'armée on le verra pilleur de tombes en Argentine, et il deviendra aventurier orpailleur en Amérique Centrale, une tranche de vie dont il publiera les mémoires dans « Oro ». Par la suite, on le verra roi des mafieux et homme de main à Toronto dont il racontera les anecdotes dans « Parodie », puis passeur clandestin et roi du marché noir automobile africain, épisode passé à la postérité dans « Sahara ». Il continuera ses pérégrinations criminelles jusqu'à son décès en 2011, avec, en fil rouge, une tentative de carrière littéraire concurrençant les SAS de Gérard de Villiers, dont il ne subsiste qu'une dizaine de navets.

« Sahara » est moins populaire qu' « Oro ». Pour être honnête, l'effet de surprise est passé après la découverte de cet aventurier véreux ! A quoi s'attendre après tant d'actes abjectes, tant de dédain et de mépris pour la race humaine. Et pourtant, malgré l'absence totale de talent littéraire, et le manque de maitrise technique, Cyzia Zyke accomplit l'exploit de nous transporter dans un autre monde, l'Afrique. Devant la vulgarité de ses lettres et son illettrisme manifeste, on aurait pu croire à une transposition d' « Oro » sur un autre continent. Et bien non. La force de Cyzia, c'est son honnêteté. Bien conscient de ne pas être un homme de lettres, il raconte sa nouvelle quête sans structure, sans logique, mais en toute chronologie, sans jamais calculer quoi que ce soit. Aucune technique littéraire ici, juste une tranche de vie sincère.
Cette fois, il traversera l'Afrique et le Sahara plusieurs fois, à la tête d'un cortège de voitures et de camions
à refourguer au Mali. Poursuivi par la douane, recherché par les flics, il slalomera entre politiciens véreux, et villages africains miséreux. On découvre ici une once de sentiment et de culpabilité. Autant, il dénigrait les costaricains, les traitait comme des bêtes, autant les africains l'apitoient, suscitent sa sympathie. Une autre aventure qui, malgré les apparences, n'évoque pas du tout les précédentes aventures de Cyzia ! Incontournable également.
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Après le succès d'Oro, Cizia Zykë a continué ses récits autobiographiques avec Sahara, toujours co-écrit avec Thierry Poncet, qui résume le livre ainsi : « Zykë y raconte comment il a découvert par hasard le commerce très lucratif de véhicules d'occasion entre l'Europe et l'Afrique noire dans les années soixante-dix et comment il a développé ledit commerce jusqu'à faire traverser le désert à des convois de camions tout en escroquant quiconque croisait son chemin. »


Nous voici donc entraînés cette fois dans une sorte de Paris-Dakar en solitaire, sans paillettes ni assistance, avec pour équipage quelques types plus ou moins en perdition, en mal de papiers ou ayant maille à partir avec la justice, sans permis poids-lourd, pour qui le convoyage de camions quasi en ruine sera une expérience infernale mais revancharde sur le destin.


On y traverse une Afrique colorée et corrompue, vibrante de chaleur et de poussière, où le passage d'un convoi de ce type est une manne de petits boulots pour une foule de toute sorte : fonctionnaires, marchands, mécanos, « graisseurs » (comprenez main d'oeuvre à tout faire, notamment désensabler), prostituées… Bien sûr, le convoi a contourné la douane et tout le trajet n'est qu'une suite de palabres, négociations, corruptions et « bouffages de têtes », pour pouvoir poursuivre la route, mais aussi pour écouler la marchandise déjà pas bien fraîche au départ, et donc carrément disloquée à l'arrivée.


La route du désert est éprouvante et dangereuse, les conditions extrêmes, l'équipe soumise à un train d'enfer. Les obstacles et les épreuves se multiplient, ainsi que de drôles de rencontres : pirates et voleurs, escrocs en tout genre, touristes naïfs, populations mourant de faim que Zykë ravitaille au passage…


Sexe et drogue à gogo, escroqueries, bagarres jalonnent le voyage de ces durs à cuire sans scrupule qui ont vite fait de nettoyer impitoyablement qui ne leur revient pas, mais qui, sous leurs dehors de brutes épaisses, cachent un sens profond de la fraternité. Ce sera pour Zykë le dernier trajet de ce genre, car il sera arrêté au Mali en 1975 pour divers chefs d'accusation et devra quitter l‘Afrique en catastrophe.


On retrouve le style et le ton caractéristiques de Zykë, que Thierry Poncet résume parfaitement : « le langage de Zykë ne souffre aucun relâchement. Jamais de pause. Pas de faiblesse ni de temps morts. Sont bannies toutes les suavités du « bien-écrire », toutes les formules coulantes qui embellissent le propos, toutes les miséricordes que me seraient les subordonnées, les comparaisons imagées et es formules poétiques. Non. C'est brut. Violent. Chaque phrase s'assène, coup à la tête du lecteur, sec, net et impitoyable entre ses deux points. »


C'est aussi macho, cru et provocateur, cynique et souvent méchant, politiquement tout à fait incorrect, mais ça se lit dans un seul souffle de sidération et d'authentique dépaysement.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Sahara est le deuxième volet des livres autobiographiques de Cizia Zikë. Il est composé de deux parties. Dans la première on retrouve « Charlie » Zikë au Tchad, affublé de Miguel un punk hurluberlu espagnol qui passe son temps à souffler dans un clairon. Ils n'ont pas un sous et font la route à pied, coupant leurs pantalons en shorts, troquant leurs chaussures abîmées contre des sandales. Ils sont hébergés par des notables africains, des missionnaires, des villageois ou des prostitués. C'est la découverte de l'Afrique des années 70 au terrible contraste entre capitales tentaculaires et grouillantes et authenticité des villages de brousse.
Même s'il quitte le continent en clôchard, il y reviendra dans la seconde partie en conquérant à la tête d'un gigantesque traffic de pièces automobiles de contrebande. Car de ce premier périple, au travers les rencontres fortuites qu'il a pu faire, Zikë comprend que tout se vend et tout s'achète en Afrique.
C'est du Zikë, donc forcément c'est excessif, violent, grossier, misogyne, outrancier. Mais c'est très drôle également. Si le style avait été différent, si les grossièretés avaient été gommées, le récit n'aurait ni force ni substance. Et puis qui n'a pas rêvé parfois d'être un homme comme Zikë ? de coller des tartes à un escroc prêt à abandonner un couple et leur nourrisson en plein désert ? de courir le monde en s'affranchissant des lois et des Dieux ?
Des 4 récits autobiographiques, Sahara est sans doute celui où l'auteur est le plus sincère. Il ne cache rien des ses travers, ses addictions, ses vices et ses failures. Cerise sur le gâteau, Sahara, c'est aussi les prémices du Paris-Dakar. Qui sait si Cizia Zikë, qui rêvait d'une course automobile dans le désert, n'aurait pas rencontré Thierry Sabine ?
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
- C'est pas vrai, il y a encore des cannibales ?
- Plus que tu ne le crois. On n'en parle pas, mais cela existe.
Tout le monde sait ici que le président Bokassa est un grand amateur de chair humaine.
Gros con de cannibale, confondre ses électeurs avec son garde-manger ! Plus la soirée avance et plus j'en apprends de belles sur cet enfoiré. Il n'y a pas une famille ici qui n'ait eu à souffrir de son despotisme et qui n'ait eu au moins un parent proche ou éloigné, mangé ou disparu. La seule loi, c'est sa volonté. Les dictateurs sud-américains sont des débutants à côté de lui. Il a fait emprisonner ou massacrer des milliers de personnes dont le seul crime était de posséder des richesses qu'il convoitait. Hommes, femmes et enfants, tous y passent et parfois même de sa propre main. Une jeune touriste blanche qu'il convoitait a été retrouvée morte dans sa chambre de l'hôtel Rock. Parfois c'est plus comique. Par exemple, il a fait mettre en prison toute l'équipe de foot qui avait perdu contre un pays voisin. Décidément, le personnage n'est pas clair. Qui sait, si les grands lui accordent l'importance dont il a tellement envie, jusqu'où il pourra aller...
On l'a vu, un haut fonctionnaire français lui a offert l'épée de Napoléon, c'est à dire l'arme d'un type qui, s'il était dictateur, était quand même autrement plus valable que cet empereur de pacotille. La France, plus tard, a offert l'asile politique à cet assassin qui ne mérite qu'une prison de droit commun. Coup de chapeau à Amnesty International qui a fait tomber ce gros con de cannibale.
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- Comme d’habitude ?
- Oui.
Comme d’habitude, pour moi, c’est douze œufs et un steack le plus proche possible du kilo. Quand je veux plus, je demande « deux fois d’habitude ». Ce genre de repas fait partie de mon régime africain. Ici, il faut être pesant et large pour inspirer le respect. En seigneur du commerce, je dois soigner mon image ? C’est la première raison. La seconde, c’est que mon corps est sans cesse en train de lutter contre les fièvres et le paludisme qui me rongent, et m’immobiliseraient à la première faiblesse.
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L’Afrique, c’est amusant. Désordonné, bruyant, cassé, bricolé. La chaleur écroule tout le monde et rien ne marche comme il le faut, mais c’est plutôt drôle quand on est de passage. Dans les petits villages, trois maisons, deux petits greniers ronds, les gens sont sympathiques. À notre arrivée, les gamins nous entouraient, tout sourire et la main tendue. Au début, je leur caressais la tête pour m’essuyer les mains. Maintenant, c’est par affection que je le fais. Les adultes se marrent tout le temps et on ne comprend rien à ce qu’ils racontent. Les femmes sont toujours prêtes à gagner honnêtement quelques francs, le pagne relevé, sans même enlever la bassine ou le tas de bois qu’elles ont sur la tête.

Dommage que les bamboulas des villes soient aussi pénibles et imbéciles. À peine descendus de leurs arbres, ils se sont pris la civilisation dans la gueule, et cela ne leur a fait aucun bien. Les villes sont des repaires de violence, sans hygiène, sans organisation, où rien ne s’obtient sans argent. Ce sont des mondes absurdes, comme ces frontières tracées par les colonisateurs, leurs armées, leur administration, et tous les domaines où les Noirs se sont mis à singer leurs modèles. Les douaniers auxquels nous avons eu affaire étaient tous des enfoirés, tatillons et corrompus. Les flics, des salopards, les juges également.
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L'Afrique, c'est amusant. Désordonné, bruyant, cassé, bricolé. La chaleur écroule tout le monde et rien ne marche comme il le faut, mais c'est plutôt drôle quand on est de passage. Dans les petits villages, trois maisons, deux petits greniers ronds, les gens sont sympathiques. A notre arrivée, les gamins nous entouraient, tout sourire et la main tendue. Au début, je leur caressais la tête pour m'essuyer les mains. Maintenant, c'est par affection que je le fais. Les adultes se marrent tout le temps et on ne comprend rien à ce qu'ils racontent. Les femmes sont toujours prêtes à gagner honnêtement quelques francs, le pagne relevé, sans même enlever la bassine ou le tas de bois qu'elles ont sur la tête.
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Il m'arrive de me venger des femmes. On m'a trop menti à leur sujet. Petit, j'imaginais que la vie d'aventurier me donnerait droit à une belle au donjon, virginale et tendre, qui saurait m'accueillir avec amour après mes combats. Très tôt, je suis allé voir à quoi elle ressemblerait, et me renseigner sur ce qu'il faudrait lui faire. J'ai vite réalisé qu'elle puait le poisson, la belle au donjon !
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Vidéo de Cizia Zykë
« Alma », la bande-annonce. L'ultime roman inédit de Cizia Zykë.
Une petite fille aux étranges pouvoirs vient au monde. Autour d'elle, c'est l'Espagne du Moyen Âge, barbare autant que raffinée, à la fois religieuse et brutale, où la reine Isabelle la Catholique s'apprête à chasser tous les Juifs du royaume. La petite Alma, celle qui parle avec Dieu, deviendra-t-elle le guide dont son peuple a besoin, ou bien sera-t-elle comme tant d'autres balayée par le vent mauvais de l'Histoire ? L'épouvante se mêle au comique, les destins s'enchevêtrent, aussi grandioses que pitoyables, dans un récit haletant, à la force d'une légende.
Roman disponible le 6 septembre 2018 (papier & numérique).
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