Edika, Hors Série 1 : Y'a d'la poisse (recueil tomes 15, 16 et 17)

Je pense que livrer une critique d'un album d'Edika est un exercice dangereux.
Comment donner son avis sur l'absurdité la plus totale ?
Quoique les choses sont assez simples au final : soit on aime, soit on déteste. Soi on cherche une logique dans une bd qui n'en a aucune, soit on se contente de suivre les méandres tortueux de l'humour d'Edika.

Ici, oublions toute finesse, on se contente de balancer grave, dans tous les sens, du moment que ça fasse rire. Pas de chutes, pas de lignes directrices, juste un monceau de stupidités, parfois graveleuses, et dans une masse de dialogues qui se mordent la queue.

Mais ça marche, Edika a le mérite de nous présenter un style qui lui est propre, que nul autre n'a osé expérimenté, et qui fonctionne si on accepte de ne pas chercher une interprétation freudienne.
Edika n'est pas là pour nous faire rêver, mais juste pour nous détendre, et c'est déjà pas mal !