« Tout homme qui meurt est une bibliothèque qui brûle », disait si justement Senghor. D’une génération à une autre, on oublie de transmettre. Quels souvenirs écrits reste-t-il des assaillants de la Bastille ou des vaincus de la Bérézina ? Longtemps, la littérature s’est contentée de reproduire les biographies des grands de ce monde ; mais qu’en est-il pour tous "les petits et les sans-grade". Les seuls vrais souvenirs anciens vivant dans la mémoire de nos doyens rem... >Voir plus