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Plantagenêt et Tudor

Série de 10 livres (Terminée). Écrite par Philippa Gregory (10),
TOMES en VO non traduits : #1 - The Lady of the Rivers - #8 - Three Sisters, Three Queens - #12 - The Queen’s Fool - #13 - The Virgin’s Lover - #15 - The Other Queen


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Dernières critiques
La princesse blanche

Cette période de l'Histoire est ma passion, pleine, entière, vibrante. Je cherche sans cesse des romans qui s'y rapportent, bien trop nombreux à mon goût, en parallèle, j'ai dévoré les biographies et ouvrages, sérieux ou moins. Evidemment, dès le départ, j'ai noté des "erreurs", certaines mineures, d'autres flagrantes, comme très souvent. Et bien, ce n'est pas grave ! le roman, puisque c'est bien de cela dont il s'agit, le nécessitait et en réalité, n'en est que meilleur. Autant je peux hurler au scandale (je pense à la série Reign, désolée pour les amateurs), autant les libertés prises ici sont insignifiantes tant le moment passé à dévorer ce livre est savoureux, intense, heureux. Je lirai certainement les autres opus, peu importe l'ordre de l'histoire, le moment devrait être aussi divin.
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L'héritage Boleyn

Dernier tome de la série Tudor's Court sur la vie des femmes d'Henvi VIII d'Angleterre. Après Catherine dans La princesse d'Aragon puis Marie et Anne Boleyn dans Deux sœurs pour un Roi, nous avions terminé sur le remariage d'Henri avec Jane Seymour. Après avoir survolé le court mariage de cette dernière, la seule d'ailleurs à avoir donné un héritier au roi avant de mourir en couches, l'auteur m'a au départ, déstabilisée avec un style littéraire bien différent des précédents. Elle utilise ici une "polyphonie narrative" où trois personnes vont raconter l'Histoire en alternant les chapitres, à savoir les deux prochaines épouses royales Anne de Clèves et Catherine Howard ainsi que Jane Boleyn, la belle-sœur rescapée des deux Boleyn précédentes.

C'est très bien d'un point de vue narratif parce que ça permet d'avoir les différents points de vue à l'instant T mais je trouve cela assez perturbant de devoir se mettre dans un personnage différent à chaque nouveau chapitre. Cependant, j'avoue qu'au bout d'un moment, on est tellement pris par l'histoire qu'on oublie un peu.
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La princesse d'Aragon

Une fois de plus, j'ai été transportée par la plume de Philippa Gregory.



C'est fou, car on a beau connaître le destin des personnages, on en apprend toujours un peu plus sur eux, ils prennent vie avec ce qu'ont pu être leurs sentiments, leurs rêves et leurs espoirs, leurs faiblesses et leurs blessures.



La plupart d'entre nous ne connaissons Catherine d'Aragon que pour son rôle de femme pieuse répudiée par son mari pour que ce dernier puisse épouser Anne Boleyn. Grâce à ce livre, on apprend à connaître la jeune femme passionnée, forte et intelligente qui a tellement fait pour le royaume d'Angleterre pendant les deux décennies que son mariage a duré.



Je ne m'attendais pas à m'attacher autant à elle, je l'ai beaucoup admirée, elle m'a touchée et j'ai particulièrement apprécié le parti pris de l'autrice concernant son histoire d'amour avec le prince Arthur, son premier époux.



Les jeunes années d'une princesse devenue une grande reine, une magnifique lecture au cœur de la grande histoire.
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La dernière Reine

L'histoire de Catherine Parr ne m'était pas plus familière que celle des deux précédentes épouses d'Henri VIII. Après un premier contact dans "Lady Elisabeth" d'Alison Weir, je me suis donc plongée dans ce roman, que je possédais déjà, pour en savoir plus.



Une très belle découverte et mon roman préféré de l'autrice avec "The Lady of the Rivers" (lu en anglais et que j'espère voir un jour traduit en français pour en savourer toutes les subtilités).



Mais revenons à Catherine Parr, la seule femme

d'Henri VIII ayant réussi à conserver sa place sur le trône jusqu'au trépas de son époux. Ce qui n'est pas un mince exploit car elle a bien failli, comme Anne Boleyn et Catherine Howard, finir la tête tranchée sur le billot, nouvelle victime de ce roi complètement ignoble et taré et de certains de ses courtisans fomentant moult complots pour obtenir le plus de pouvoir et de richesses possible.



Catherine donc, était une grande dame dans tous les sens du terme. Belle, intelligente, érudite, avec une âme pure et pleine de bonté. On ne peut que la plaindre de s'être retrouvée liée à ce monstre répugnant, et l'admirer d'avoir réussi à lui survivre en triomphant de ceux qui voulaient l'éliminer.



Dans ce roman, il est également beaucoup question de religion, on ne peut que déplorer le nombre d'innocents torturés et exécutés sur le bûcher, et ce quelles que soient leurs façons d'honorer leur Dieu, papistes ou protestants convaincus, souvent juste des êtres humains qui ne savaient plus comment exercer leur foi, le moindre faux pas s'avérant fatal, les règles changeant constamment.



Les relations entre Henri VIII et Catherine Parr sont très différentes entre le livre d'Alison Weir et celui de Philippa Gregory, deux historiennes et conteuses talentueuses, cela m'a interpellée, la vérité se trouve peut-être entre leurs deux visions des événements.
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L'héritage Boleyn

Après avoir lu "Lady Elisabeth" écrit par Alison Weir, j'ai voulu en savoir un peu plus sur les quatrième et cinquième épouses de cet immonde Henri VIII. J'avais le livre idéal dans ma monstrueuse pile à lire puisque ce roman alterne justement les voix d'Anne de Clèves et Catherine Howard, ainsi que celle de Jane Boleyn, épouse de George Boleyn et belle-sœur d'Anne Boleyn.



J'avais commencé ce livre il y a un certain temps, mais je l'avais reposé au bout de quelques chapitres, je n'étais pas encore prête à replonger dans cette cour où un roi dément a semé la terreur et la mort pendant trop d'années.



Je l'ai donc repris depuis le début et, bien que certains passages m'aient fait froid dans le dos et m'aient révoltée, comme dans "La Malédiction du Roi" de la même autrice, j'ai trouvé passionnant de découvrir ces trois femmes.



Jane Boleyn ne m'intéressait pas trop, il faut dire que son témoignage ayant contribué à mener son mari et sa belle-sœur à l'échafaud n'était pas très engageant. Jalouse et vindicative ou manipulée par son oncle ? Probablement un peu des deux, elle contribua également à mener la reine Catherine Howard à sa perte avant de la suivre sur l'échafaud.



Parlons en de la si jeune Catherine, une petite-fille dans un corps de femme, une gamine frivole et primesautière, plutôt sotte, qui voulait juste jouir des plaisirs de la vie, jetée en pâture à un immonde vieux porc puant. Son tragique destin m'a fait beaucoup de peine.



Seule Anne de Clèves en a réchappé, bien qu'elle dû renoncer à une vie de femme et de mère, et qu'elle dû vivre dans la terreur pendant des années jusqu'au décès du roi qui fut une délivrance pour nombre de ses sujets. Une femme forte et attachante qui avait l'étoffe d'une grande reine.



Après cette lecture, ces femmes existent dans notre esprit un peu comme si on les avait connues avec leur humanité, leurs imperfections, et on ne peut que déplorer leur triste destinée. Pauvre petite Cathy Howard dont la fin m'a au moins autant bouleversée que celle de Margaret Pole.

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L'héritage Boleyn

Qu'est ce que j'ai été déçue par l'Héritage Boleyn de Gregory!



Pourtant, j'avais vraiment hâte de le lire, car je porte énormément d'intérêt aux six femmes d'Henri VIII, toutes très différentes, toutes au destin tragique. J'étais d'autant plus ravie de découvrir ce roman, ayant commencé l'excellente saga Les reines maudites d'Alison Weir qui, pour l'instant, s'arrête à Anne Boleyn. Une aubaine donc, de redécouvrir l'Histoire à travers les yeux d'Anne de Clèves, Katherine Howard et Jane Boleyn.



J'ai vite déchanté, et je pense que le style de Philippa Gregory y est pour quelque chose. Trop pompeux, trop ampoulé, il me donnait l'impression de lire dix pages en une. De fait, le roman m'est "resté sur les bras" pendant plus de deux semaines, tant certains passages étaient un supplice à lire.



On suit donc trois femmes dans ce roman choral : Anne de Clèves, originaire du duché de Berg dans le Saint Empire Germanique; Katherine Howard, cousine germaine d'Anne Boleyn et Jane Boleyn, dite Lady Rocheford, belle-sœur d'Anne Boleyn et dame d'honneur à la Cour.



Plusieurs voix qui s'emmêlent et se démêlent pour faire avancer l'intrigue, mais que j'ai trouvé trop clichées pour moi. Sans doute très proches de la réalité néanmoins, car Gregory est une historienne reconnue. Mais dans ce roman, la fiction aurait peut-être dû prendre un tout petit peu le pas sur la réalité, car il ne reste aucune émotion à la fin de la lecture. Les personnages sont plats: Anne de Clèves est une pauvre colombe abandonnée aux mains de fourbes, Katherine est bécasse et fougueuse, Lady Rocheford est une intrigante, manipulatrice et pourtant sacrément naïve. Toutes trois ont un point commun: leur avenir dépend d'hommes.



La tension qui devait être reine à l'époque à la cour est en revanche formidablement bien rendue, et je n'ai pu que me réjouir de voir Anne s'en éloigner et ainsi assurer sa survie. La chute des deux autres protagonistes, bien qu'attendue, est d'autant plus terrible du point de vue de Katherine, surtout quand on réalise que rien ne la prédestinait à être reine et qu'elle ne l'est devenue que par un coup du sort et par quelques manigances de son oncle.



Mais ces petits plus ne rattrapent malheureusement pas les gros moins soulevés plus haut, et quel dommage, car sans ce style pompeux, ce roman avait un potentiel certain.
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La dernière Reine

Je n'ai pas lu ce livre avec beaucoup de facilités.

J'ai trouvé beaucoup de longueurs.

Cependant celui-ci est très bien documenté et les personnages sont attachants.

Je ne pense pas continuer à lire des livres de cette autrice mais je salue son travail.

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Deux soeurs pour un roi

Prise d'intérêt pour la dynastie des Tudors - et en particulier pour le destin tragique des six femmes d'Henri VIII depuis que j'ai vu à Londres la comédie musicale "Six"-, je me suis lancée dans ce roman qui apparaissait dans une liste Babelio d'ouvrages sur le sujet.



Le titre original, "The Other Boleyn", me paraît moins racoleur et plus adapté que le titre français puisque l'on suit l'histoire de la deuxième femme d'Henri VIII, Anne Boleyn, du point de vue de sa sœur Mary, qui a été avant elle une maîtresse du roi mais que l'histoire a quelque peu oubliée.



Cela a été pour moi une lecture divertissante et qui m'a permis d'en apprendre un peu plus sur cette période, même si j'ai été un peu dégoûtée par de nombreux détails crus, voire sordides, qui s'expliquent cependant par la volonté de l'autrice de faire preuve de réalisme sur les conditions de vie et les mentalités de l'époque, et en particulier la condition des femmes. Je n'ai par ailleurs pas trop apprécié le traitement de la personnalité d'Anne Boleyn, dépeinte avec une certaine complaisance comme une Cersei Lannister manipulatrice et sans scrupules malgré quelques rares tentatives de l'autrice d'y apporter des nuances. Il faut dire que Phillippa Gregory prend des libertés avec la réalité historique - ou du moins avec l'histoire sur laquelle s'accordent la plupart des historiens - .

J'ai tout de même lu ce roman avec intérêt et lirai sans doute la "suite" de la même auteure, "L'héritage Boleyn", centré sur deux autres (malchanceuses) femmes d'Henri VIII, Anne de Clèves et Catherine Howard.

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