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3.57/5 (sur 66 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Rome , le 30/10/1836
Mort(e) à : Milan , le 28/06/1914
Biographie :

Camillo Boito est un ingénieur, historien de l'art, écrivain et architecte italien.

Frère de compositeur, romancier et poète Arrigo Boito, il est l'auteur de la nouvelle Senso (1883), que Luchino Visconti a transposé au cinéma dans un film célèbre (1954) et de la nouvelle Un corps, adaptée en opéra par Kharálampos Goyós.

Après avoir étudié en Italie, en Allemagne et en Pologne, il enseigne et pratique l'architecture et la restauration à Milan.

Il joua également un rôle important dans le débat sur la restauration du patrimoine. Dans son essai Conserver ou Restaurer : les dilemmes du patrimoine, il met en scène deux personnages, représentants symboliques des positions d'Eugène Viollet-le-Duc et de John Ruskin, qu'il fait dialoguer jusqu'à proposer une synthèse et une sorte de réconciliation entre ces points de vue.

Il laisse ainsi une grande place au doute du praticien, insiste sur l'humilité nécessaire du restaurateur, mais aussi sur l'utilité de certaines interventions. Son œuvre influencera, en 1931, les rédacteurs de la Charte d'Athènes.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Qu'avais- je à faire d'un héros ? Mieux même, la vertu parfaite m'aurait semblé fade et méprisable en comparaison de ses vices ; son manque de sincérité, d'honnêteté, de délicatesse et de retenue me semblait le signe d'une vigueur cachée mais puissante, à laquelle j'étais heureuse, orgueilleuse, de plier comme une esclave. Plus son cœur se montrait bas, plus son corps rayonnait de beauté.
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Je renaissais à Venise. Ma beauté était dans tout son éclat. Un éclair de désir brillait dans les yeux des hommes lorsqu'ils me regardaient ; je sentais sur moi la flamme des regards dérobés même sans les voir. Jusqu'aux femmes qui me dévisageaient, puis de la tête aux pieds me détaillaient avec admiration. Je souriais comme une reine, comme une déesse. Je devenais, dans le contentement de ma vanité, bonne, indulgente, familière, insouciante, spirituelle : la grandeur de mon triomphe me faisait presque paraître modeste.
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Sans la fièvre que me laissent ces souvenirs trop vifs, et sans la crainte de la vieillesse, je devrais être une femme heureuse.
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Je compris alors que le lieutenant Remigio était toute ma vie. Mon sang se glaça dans mes veines, je tombai presque sans connaissance sur le lit de la chambre obscure, et s’il n’était pas apparu au même instant sur le pas de la porte, mon cœur aurait éclaté, dans un paroxysme de doute et de rage. J’étais jalouse jusqu’à la folie, peut-être même jusqu’au crime.
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En s’identifiant à l’esprit de l’architecte ancien, l’architecte
moderne lui fait violence et l’adapte à la configuration de son propre cerveau, si bien que l’œuvre qui en résulte n’est plus ni ancienne ni moderne.
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Je redoute, je l'avoue, l'ambition du savant ; mais je redoute plus encore l'ambition de l'ignorant. Il ne suffit pas, hélas, de ne pas savoir faire une chose pour ne pas la faire.
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Tout me confirmait dans mes bienveillantes illusions : les déclarations d'amour me semblaient d'autant plus puissantes qu'elles étaient brèves, et les passages grossiers et cyniques se présentaient à mon imagination comme le fruit d'un sublime et généreux sacrifice. J'avais tellement besoin de croire que mon désir trouvait une excuse dans le désir de l'autre.
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Jusqu'à vingt-deux ans passés, mon cœur était resté fermé. Mes amies, faibles devant les flatteries de l'amour sentimental, m'enviaient et me respectaient : dans ma froideur, dans ma dédaigneuse insouciance des paroles tendres et des regards langoureux, elles voyaient la toute-puissance de la raison et de la force.
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Mais il est bien vrai que, pour émouvoir mon esprit, il n'y a rien d'autre que le souvenir d'un homme dont, à la honte de ma passion furibonde, je voyais toute l'infâme bassesse.
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Je me fis accompagner à pied par un garnement à la rue Santo Stefano, au 147.
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