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3.95/5 (sur 309 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lyon , 1985
Biographie :

Swann Meralli est un scénariste de bande dessinée et d'ouvrages jeunesse et réalisateur de courts-métrages français.

Son père, malgache, exerce comme technicien pour TCL et sa mère est institutrice. Il fait des études d'ingénieur en génie civil à l'Institut national des sciences appliquées.

Alternant missions dans l’urbanisme et projets artistiques, en parallèle de son activité dans le court-métrage, il collabore régulièrement avec des artistes-illustrateurs dans le domaine de la bande dessinée et de la littérature jeunesse.

Il écrit les scénarios de plusieurs ouvrages jeunesse et s'investit dans la bande dessinée ; pour son premier ouvrage, "L'Homme", il s'associe avec le dessinateur Ulric (2015, éd. Jarjille).

Meralli écrit pour Zac Deloupy le roman graphique "Algériennes 1954-1962" (2018), Prix des lycéens et apprentis Auvergne-Rhône-Alpes 2019, qui porte sur la place des femmes dans la guerre d'indépendance de l'Algérie. En 2020, il s'associe avec Clément Rizzo pour "L'association des femmes africaines".

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T'aimes même pas le pays qui t'a recueilli !
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- Ce sont les agissements des militaires qui vous ont poussée à la résistance, ce n'était pas la volonté d'indépendance [de votre pays, l'Algérie] ?
- Pour moi, c'était mêlé. Mais l'enfermement de mon père [arrêté, torturé, emprisonné pendant 2 ans] a été le déclencheur. Il y avait aussi toutes ces personnes, comme mon institutrice, qui perpétraient des injustices tous les jours.
- Vous semblez regretter vos actes ?
- Je regrette de ne pas avoir eu le choix... Mais je ne regrette pas d'avoir participé à l'indépendance. L'indépendance, c'est la liberté. Et c'est important de se battre pour la liberté.
- Mon père a été soldat en Algérie, mais il n'en parle pas comme vous... Je crois qu'il n'a pas la sensation d'avoir participé à un combat honorable comme le combat des Algériens.
- Alors il doit en parler. La résistance, c'est s'exprimer sur des sujets qu'on veut taire.
(p. 56-57)
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Puis il y a eu le cessez-le-feu dans toute l'Algérie.
« La conclusion du cessez-le-feu en Algérie, les dispositions adoptées pour que les populations y disposent de leur destin ; la perspective qui s'ouvre sur l'avènement d'une Algérie indépendante, coopérant étroitement avec nous, satisfont la raison de la France. » (discours du général De Gaulle du 18 mars 1962).
A l'annonce du cessez-le-feu, la fête a vite laissé place aux massacres et à la folie. Chaque matin, je trouvais des corps décapités, laissés à la hâte à même le sol.
Le monde était devenu fou : on tuait pour un rien, pour un regard, pour une couleur de peau. Pour chaque meurtre d'un Algérien, on tuait dix Français et inversement.
C'était la spirale infernale de l'horreur. On entendait les coups de feu le jour partout en ville. Et il fallait faire semblant de ne rien voir si on ne voulait pas être le prochain sur la liste.
L'OAS, l'organisation clandestine des Français contre l'indépendance, sentait venir la fin et voulait tout saboter avant de s'en aller. Il y a eu l'attentat du port, celui de la bibliothèque, tout était plastiqué...
Et je ne parle pas des exécutions sommaires de jour comme de nuit. Combien de meurtres exécutés dans le dos des autorités ?
Quelle tristesse...
De leur côté, des villages algériens entiers ont massacré des centaines et des milliers de harkis et de pieds-noirs. Dans ces moments-là, l'humain devient une bête, il ne cherche plus à comprendre.
(p. 102-103)
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Au début de la guerre, le FLN demandait l'indépendance. Nous, on voulait pas chasser le gouvernement français. On voulait seulement les mêmes droits.
(p. 81)
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Dans les livres, tu ne trouveras que les exploits des hommes. Tu ne trouveras pas les noms des femmes qui ont fait la guerre [d'Algérie]. On les a effacées. Alors aujourd'hui, je me bats pour réhabiliter une histoire : pas celle de l'Etat mais celle de la parole. Et celle des femmes, aussi. La guerre d'indépendance, ça a aussi été la guerre des femmes dans la guerre des hommes.
(p. 68)
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Qu'est-ce qu'une petite pomme chapardée quand on a le ventre qui crie famine toute la journée ?
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Je ne veux pas des vieux qui jouissent, mais des vieux qui choisissent !
Je ne veux pas de femmes fortes, je veux des femmes libres !
Je ne veux pas ajouter des jours à ma vie ... mais ajouter de la vie à mes jours !

(page 137)
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Quand on a nulle part où aller ... mieux vaut ne pas chercher où on va !

(page 131)
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Si on n'aimait que les gens qui nous aiment... qui commencerait ?
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Si même les jeunes deviennent des vieux cons... Qu'est-ce que ça donnera plus tard ?
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