Le petit blond avec un mouton blanc (bande-annonce)
Un film de Eloi Henriod
Produit par Metronomic
D'après la bande dessinée de Pierre Richard et Gwendal Le Bec
Thomas, de télématin :
-- Pierre Richard, à quoi servent les poètes dans le monde d'aujourd'hui ?
-- Je crois qu'ils sont nécessaires à la santé des gens.
NDT : j'adore ce "Grand blond(1) avec une chaussure noire" !
(1) beaux cheveux blancs, maintenant, né en 34. Je l'ai vu skier, il y a un moment, c'était un délice.
Tous les enfants rêvent mais, moi, mes rêves étaient tenaces, persistants. Je ne rêvais pas entre deux dictées ou entre deux problèmes d’arithmétique, contrairement aux autres. C’est entre deux échappées que je m’efforçais de remplir mes pages d’écolier, de résoudre une multiplication dont je ne voyais absolument pas l’utilité dans ma future vie de sauvage.
C’est tellement agréable pour une femme de pouvoir reposer sa tête sur une épaule luxée, de sentir que l’être aimé est aussi vulnérable qu’une volée de moineaux le jour de l’ouverture de la chasse.
Suppose qu’une phrase musicale se termine par un superbe la. Toi, tu le descends subrepticement pour en faire un mi bémol. Bon, ceux qui n’ont aucun sens de la musique ne s’aperçoivent de rien. Mais les autres, ceux qui ont de l’oreille, commencent à douter. Et pour peu qu’à la reprise tu glisses un fa dièse à la place d’un sol, le léger flottement se propage et se transforme en inquiétude générale. Le chœur se dissout, se craquelle, se morcelle.
Mais, attention, les puissants de ce monde ne sont pas forcément les seuls à user de leur position dominante pour exercer leurs pouvoirs. Les petits chefs sont parfois pires. Ainsi, parfois, les fonctionnaires, bien à l’abri derrière leur grillage, à la poste, à la douane ou dans n’importe quel endroit public, se montrent souvent intraitables eux aussi.
Ils ont des fils barbelés autour du cœur : on ne passe pas !
J'aime le sens de l'humour chez les gens, parce que quelques fois c'est notre seule arme contre toutes les mauvaises choses et l'injustice dans la vie.
Ecrire un scénario avec quelqu’un, c’est une occasion de créer des liens avec lui, qui très vite n’appartiennent qu’à nous.
C’est vivre une aventure passionnante, celle de découvrir l’autre.
On se projette dans une histoire, on invente des personnages avec pour objectif : faire rire. Mais d’abord : se faire rire.
Le réalisme nous plaque au sol, et moi j’aime l’envolée, comme Icare, quitte à chuter comme lui. Qu’importe la chute, qu’importe de se retrouver par terre, on y voit d’autant mieux les étoiles.
C’est curieux comme certains détails sans importance de notre jeunesse peuvent rester gravés dans notre mémoire, pour ressurgir un jour et vous influencer dans vos choix et vos comportements.
Donner vie à des personnages que vous n’êtes pas, avec le plus de réalisme possible, de vérité surtout. Et, paradoxalement, c’est toujours moi qu’on retrouve derrière ces personnages et non le contraire. C’est peut-être pourquoi j’ai toujours douté d’être un comédien. C’était toujours moi, confronté à des situations comiques : distrait, malchanceux, timide, inadapté souvent.