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3.17/5 (sur 26 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) : 1978
Biographie :

Veronica Raimo (née en 1978) est une écrivaine, traductrice et scénariste italienne.
Elle a obtenu un diplôme en littérature avec une thèse sur le cinéma allemand. Après avoir obtenu son diplôme, elle a vécu à Berlin, travaillant comme chercheuse à l'Université Humboldt.

Elle est la soeur de l'écrivain Christian Raimo .

Source : Wikipedia
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Je ne parviens pas à m'en débarrasser, d'abord parce que les cadeaux sont pour moi quelque chose de sacré et que je crains toujours le retour du karma, mais aussi parce que la perversité de ce tiroir me ramène à l'intrinsèque vérité morale d'une famille
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Nous avions laissé la voiture à l'entrée de la cathédrale en tirant la valise derrière nous. Si nos oreilles étaient faites pour entendre le piétinement d'un faon dans les bois, les roulettes de la valise étaient le pas ferraillant d'un nouveau prédateur. Le faon n'avait qu'à s'enfuir, de son pas léger dans le bois, nous le poursuivions avec notre bête féroce.

page 174
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Je ne sais pas pourquoi l’idée d’aimer deux personnes à la fois, plutôt qu’une seule, me fascinait. Je ne pensais pas être amoureux de la fille avant de tomber amoureux de ma compagne, et je suis tombé amoureux de ma compagne qu’après avoir pris conscience que j’étais peut-être amoureux de la fille.
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Je ne suis pas une personne difficile, je ne suis pas snob, je me lie avec n’importe qui, je m’amuse, je m’ennuie, je fais tout ce qu’il y a à faire, mais, autant brandir un cliché : l’amitié, c’est autre chose. Mon meilleur ami est parti deux mois avant moi, avec ma petite amie. Enfin, techniquement, au moment où ils sont partis, elle n’était plus ma petite amie, mais une semaine avant, elle l’était encore. Une semaine avant, nous étions chez moi, elle avait la tête sur mes genoux et l’air terrifié : « Je me sens seule ici. Je n’ai personne. » Et moi de lui répondre : « Comment ça, tu n’as personne ? Je suis là, moi. » Je me demande pourquoi je me retrouve toujours à jouer ce rôle. C’était pareil avec ma compagne.
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Mon compagnon et moi n’avons jamais eu de problème à parler de sexe. Cela nous excitait même au début. De nous deux, j’étais la plus loquace, même si j’avais toujours tendance à travestir ma voix – tantôt aiguë comme celle d’une adolescente de douze ans, tantôt rauque. On ne se disait rien d’extraordinaire : je pouvais lui raconter d’anciennes aventures plus ou moins véridiques, histoire de jouer la salope, ou au contraire faire comme si c’était la première fois, ou encore lui demander de me maintenir les bras, de me bander les yeux ou de jouir sur mon visage, des choses de ce style. Il m’est aussi arrivé de prétendre être l’une de ses élèves.
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Mentionner la fable du Renard et des Raisins peut paraître de mauvais goût, mais je suis sûr que mon collègue crevait de jalousie quand il a appris que je baisais la fille. Et j’ai mes raisons de le croire. Il s’était démené comme un fou pour lui organiser une épouvantable exposition dans la galerie d’un ami, forçant tous ses collègues à assister au vernissage, comme à une soirée d’entreprise. Ses œuvres emplissaient à peine la moitié de la pièce et, pour le reste, une flopée de verres de vin et d’étudiantes sur leur trente-et-un, selon le concept artistique du trente-et-un.
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Je suis la seule femme de la famille – coté maternelle et paternel confondus – qui n'a pas de poitrine. Malgré ça, ou probablement justement pour ça, en vertu du principe immuable que représente le bizutage domestique qui maintient glorieusement en vie les hiérarchies familiales, je me retrouvais ponctuellement avec un soutien-gorge comme cadeau d'anniversaire.

Étant donné que de toute façon il ne me servait à rien, sa taille était tout à fait arbitraire. Je possède un tiroir rempli de soutiens-gorge flambant neufs avec l'étiquette encore accrochée dessus, allant du bonnet A au bonnet E, en dentelle, en satin, à balconnets, rembourrés, avec ou sans bretelles.
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Ce n’était pas une présence féminine qui lui manquait. Ou peut-être que si, mais certainement pas la mienne. Je ne me suis jamais intéressée à la décoration, je ne connais même pas les noms des objets, ou plutôt, je ne connais que les noms, pas ce qu’ils désignent – des mots qui devraient m’évoquer quelque chose, mais qui ne sont que des mots : cantonnières, lampadaire, buffet. Pour autant, la maison n’était pas laide. Les visiteurs faisaient toujours des compliments, qui me paraissaient sincères. Je sais que c’est l’usage, qu’il faut dire un mot, mais je crois que la maison était vraiment accueillante.
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C’étaient toujours les autres qui venaient chez moi, j’avais appris à les recevoir. Les gens passaient pour me demander comment j’allais, me donner des conseils et m’offrir des livres sur la maternité, aux couvertures si laides que je ne savais jamais où les cacher. S’ils ne m’apportaient pas des livres, ils venaient avec quelque chose à manger, quelque chose qui parfois s’avérait potentiellement nocif, si bien que la gentillesse se doublait alors d’une autocritique navrée : « Quelle idiote ! Un tiramisu… Des œufs crus ! Comment ai-je pu ne pas y penser ! »
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Avoir une histoire avec une élève n’est jamais une bonne idée. Il y a bien une raison pour laquelle c’est toujours déconseillé. À ma décharge, je peux dire que j’étais un jeune professeur ou, pour faire dans le pathos, un professeur novice. Qui plus est, à Miden, en terre étrangère, j’avais besoin de chaleur. À cela, je peux ajouter d’autres circonstances atténuantes plus convaincantes. J’enseignais la philosophie dans une Académie d’art. Mes étudiantes étaient très intéressées par la matière.
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