Le dernier tome de la saga Twisted d'Ana Huang, Twisted Lies, est disponible en librairie !
Résumé :
Charmant, mortel et suffisamment intelligent pour le cacher, Christian Harper est un monstre vêtu des costumes parfaitement taillés d'un gentleman. Il n'a que faire de la morale et encore moins de l'amour, mais il ne peut nier l'étrange attraction qu'il ressent pour la femme qui vit juste un étage en dessous de lui. Elle est l'objet de ses plus noirs désirs, la seule énigme qu'il ne peut résoudre. Et lorsque l'occasion de se rapprocher d'elle se présente, il enfreint ses propres règles pour lui proposer un marché qu'elle ne peut refuser.
Douce, timide et introvertie malgré sa célébrité sur les réseaux sociaux, Stella Alonso est une romantique qui garde son coeur en cage. Entre ses deux emplois, elle a peu de temps ou de désir pour une relation. Mais lorsqu'une menace de son passé la pousse dans les bras et la maison de l'homme le plus dangereux qu'elle ait jamais rencontré, elle est tentée de se laisser aller à ressentir quelque chose pour la première fois depuis longtemps. Car malgré la nature froide de Christian, il lui fait tout ressentir lorsqu'elle est avec lui.
Leur amour est torsadé par les secrets et entaché par les mensonges
et lorsque les vérités sont enfin révélées, elles pourraient tout faire voler en éclats.
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- Tes questions... Tu veux savoir pourquoi, Stella ? Pourquoi je t'ai offert la montre, pourquoi je t'ai installée chez moi, dans mon sanctuaire, alors que je vis seul depuis plus de dix ans et que j'avais prévu de continuer pour le reste de ma vie ?
Chaque mot fait fuser l'adrénaline dans mon sang jusqu'à ce que je me noie dedans. En lui. Dans le tourbillon sauvage où je nous ai aspirés sans la moindre issue en vue.
- Parce que tu ne m'as pas regardé dans les yeux depuis New York. Parce que tu es tout ce à quoi j'arrive à penser, putain, peu importe où je suis ou avec qui je suis, et l'idée que tu sois blessée ou contrariée me donne envie de raser cette ville.
Je n'ai jamais autant désiré quelqu'un, et je ne me suis jamais autant détesté pour ça.
Une férocité douce et presque désespérée enrobe sa voix. Le tourbillon m'entraîne plus profondément, me submergeant sous les vagues d'un millier d'émotions différentes.
Nous avons progressé depuis l’époque où les femmes ne pouvaient aller nulle part ou faire quoi que ce soit sans l’approbation de leur mari, mais la triste vérité, c’est que notre valeur est toujours liée à notre capacité à « décrocher » un partenaire, du moins aux yeux de la société.
Le nombre de gens qui me demandent pourquoi je n’ai pas encore de petit ami en est la preuve. Comme si mon célibat était un problème que je dois résoudre plutôt qu’un choix de ma part. Comme ci mon absence de partenaire signifiait en quelque sorte qu’il me manque quelque chose.
Je n’ai rien contre les rencontres. Je suis heureuse pour mes amies qui ont trouvé l’élu de leur cœur, et je serais ouverte à une relation si je rencontrais la bonne personne.
J’ai passé trop d’années sur le siège passager de ma vie, à laisser d’autres personnes me conduire là où elles voulaient que j’aille. A vivre en redoutant leurs commentaires sur mes actes et à me faire toute petite pour entrer dans la boîte où elles entendaient me ranger. Les attentes de mes parents, les exigences de ma patronne, les messages de mon harceler, qui m’ont rendue si paranoïaque que je sursautais à chaque claquement de porte et à chaque craquement de brindille.
Ils ont agi, j’ai réagi.
J’en ai assez. Il est temps de reprendre le contrôle, et apprendre à dire « non » est la première étape.
- Tu veux connaître un autre secret, Stella ? (Ma voix est méconnaissable dans sa crudité.) Je suis incapable de te dire « non » (Pas quand il s’agit des choses qui comptent.) Mais je serai toujours là si tu as besoin de moi, n’importe où, n’importe quand. Je me fiche qu’on soit sur différents continents, si c’est dans cinq ou cinquante ans. Je refuse que tu te réveilles et que tu aies l’impression d’être seule, parce que ce n’est pas le cas. Tu m’auras toujours.
Les yeux me brûlent alors que ma dernière et plus grande vérité sort en m’irritant la gorge.
- Je t’aime. Tellement, putain.
L’amour fait tourner le monde, dit-on. En cycles interminables et fastidieux qui produisent des chansons nulles, des films encore plus nuls et des abominations annuelles comme la Saint-Valentin.
Je me noie dans des émotions que je n’ai jamais ressenties, dans des eaux sombres qui saturent mes poumons et rendent impossible toute tentative de remonter à la surface.
Je suis amoureux d’elle. C’est arrivé lentement. Petit à petit, pièce par pièce, comme un puzzle qui se complète, jusqu’à ce que je ne puisse plus le nier ou l’ignorer.
Le jour où je t’ai rencontrée a été le plus chanceux de ma vie. Tu as toujours été la partie la plus lumineuse de mon univers, Papillon. Et tu le seras toujours.
Je ne suis pas dans mon assiette, tout ça parce que je suis préoccupé par quelqu’un qui ne devrait pas envahir mes pensées comme elle le fait. Elle pense que son loyer au Mirage est bas ? Ce n’est rien comparé à l’hébergement gratuit dont elle bénéficie sous mon putain de crâne.
Stella paraît peut-être douce et gentille, mais elle est plus dangereuse pour moi que n’importe quelle arme ou rival.
Je ne monterai jamais au paradis, mais ça n’a aucune importance tant qu’elle règne à mes côtés en enfer. Stella est faite pour être ma reine.