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3.63/5 (sur 140 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Gina Chen est autrice de fantasy.

Informaticienne de formation, "Violet Made of Thorns" (2022) est son premier roman.

Elle vit en Californie du Sud.

son site : https://actualgina.com/
Twitter : https://twitter.com/actualgina

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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Il était une fois une princesse qui sauva un prince destiné à mourir.
Vous entendrez de nombreuses versions de cette histoire, et aucune ne sera exactement fidèle, mais c'est cette dernière qui demeure gravée dans les livres et la mémoire collective. Ils grandirent ensemble. Empruntèrent différents chemins. C'était dans leur nature de se détester, car un prince élevé dans un palais et une fille ramassée dans la rue sont deux créatures que tout oppose.
Mais un soir que le prince devait rencontrer le grand amour, comme l'avait décidé le destin, ils se redécouvrirent, tous deux masqués, dans un labyrinthe éclairé par la lune.
Ils s'aperçurent qu'ils n'étaient pas si différents que ça, après tout.
La même nuit, une sorcière maléfique ayant jeté son dévolu sur le prince se présenta à la cour. Elle changea d'apparence et se fit passer pour une lady d'une contrée voisine. Elle envoûta le prince, qui tomba amoureux d'elle. Elle s'arrangea pour qu'il éconduise la jeune fille et la trahisse.
Le cœur brisé, la jeune fille pleura et enragea.
La sorcière propagea sa sombre influence depuis la capitale. À travers le pays, des bêtes cornues surgirent des ronces, le corps couvert de mousse. Tandis qu'approchait son mariage avec le prince, elle se lassa de lui ; elle avait tant d'autres jouets avec lesquels s'occuper à présent.
Aussi, elle remit un poignard à l'amoureuse éconduite. Elle lui susurra à l'oreille : “Tue-le pour le punir de ses inconstances.”
Mais la fille en fut incapable, car elle l'aimait. Elle plongea alors la lame dans le cœur de la sorcière.
En rendant son dernier soupir, la sorcière libéra le reste de sa magie noire, l'infiltrant dans la terre, maudissant le royaume pour les décennies à venir. Elle accabla le prince d'un maléfice : il se changerait en bête.
Le prince, désormais roi, se métamorphosa lentement. Il dissimula son état le plus longtemps possible jusqu'à ce que, un matin, une servante trouve une bête enracinée de manière grotesque dans le lit royal, les membres pareils à des branches et la tête couverte de roses.
Le palais céda à la panique. La fille, disgraciée et oubliée du monde, se fraya tant bien que mal un passage au travers des spectateurs horrifiés. Elle se jeta au cou de la bête et l'embrassa jusqu'à ce que ses lèvres se mettent à saigner.
Quand elle détacha enfin son visage de lui, dans ses bras le roi avait retrouvé apparence humaine et il se souvint qu'il l'aimait.
Selon une prophétie, le cœur du roi serait ou damnation ou salut. La terre sombrerait dans les ténèbres avant de retrouver la lumière. La fille était l'axe autour duquel ces paroles s'articulaient - car le cœur du roi lui appartenait. Il lui appartenait depuis qu'il était prince.
Trois fois, elle lui sauva la vie. Et elle les sauverait tous encore. En vérité, des forces supérieures manigançaient; nous ne sommes que les jouets du Destin et certaines choses nous échappent.
C'était tout ce qui importait : la terre se couvrait de sang et de roses, et la guerre ne tarderait pas à éclater.
Il lui demanda d'être sa reine et elle accepta. pg 417 à 419
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Tout le mal que je me suis donné depuis toujours ne valait pas grand-chose en fin de compte. Je maudirais volontiers les étoiles et les dieux qui vivent parmi elles... mais tout ça n'a plus d'importance.

Je comprend pourquoi certains ont une telle foi en les Parques: ne souhaitons nous pas tous plus encore que l'or et la renommée bien faire? Ne désirons nous pas qu'une autorité supérieure nous affirme que nous avons mené notre vie dans la pleine mesure de nos moyens? Aussi, nous écoutons gentiment les rois et les dieux, sans nous poser de questions. Ils nous disent quoi faire, même quand nous ignorons leur intentions véritables. Même si tout ce qu'ils veulent, c'est du sang.

Il est plus facile de s'en remettre aux autres que de se débrouiller tout seul. Que de nourrir des regrets quand on prend les mauvaises décisions. Pour une fois, je laisserais volontiers un autre que moi choisir à ma place, rien que pour pouvoir lui reprocher ensuite mes erreurs. Rien que pour ne pas avoir le sentiment de n'avoir pris que de mauvaises décisions.

Sous mes yeux, ma tour s'embrase comme je l'ai vu dans mes rêves.

Et enfin, je fond en larmes
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Le fait est que je distingue les fins mieux que les commencements, et je ne me vois pas donner mon cœur à quiconque. Admettre cela est sans doute l'acte le plus altruiste dont je sois capable. Je crois en l'amour autant que je crois en sa rareté.
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Pendant très longtemps, j’ai eu hâte de grandir, pour qu’on me prenne enfin au sérieux. Mais à présent que je suis adulte, cela me manque de ne plus pouvoir me conduire avec légèreté sans me soucier des conséquences.
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Tu m’as un jour demandé ce que je redoutais chez toi. Tu devrais me craindre pour les mêmes raisons. Nous pourrions nous anéantir l’un l’autre, et nous n’hésiterions pas un seul instant.
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Mieux vaut courir parmi les loups que de se faire dévorer par eux.
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Tu es jolie et intelligente, mais tu es aussi charmante que l’arrière-train d’une mule, Violet, et il faut que cela change. C’est déjà problématique qu’on te traite de sorcière.
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À présent, je comprends : il me désire autant qu’il me hait ; je suis l’écharde dans son cœur, et plus il tente de me retirer, plus je m’enfonce. 
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Un baiser après le bal, c’est une erreur. Deux baisers, c’est de la provocation. À partir de trois, on peut parler d’habitude.
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Son sourire a fait tourner davantage de têtes dans le royaume que la plus virulente des canicules.
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