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Cécile Ardilly (Traducteur)
EAN : 9782221266687
432 pages
Robert Laffont (13/04/2023)
3.63/5   140 notes
Résumé :
Quand les destins d'une prophètesse malhonnète et d'un prince romantique se rencontrent...
Un conte de fée sombre et moderne.
Violet est une prophétesse et une menteuse.
Voilà des années qu'elle influence la cour grâce à ses prophéties habilement tournées – à défaut d'être toujours vraies.
Mais le prince Cyrus est bien décidé à la destituer, aussitôt qu'il sera couronné, et Violet le sait pertinemment...
Seulement Cyrus est maudit ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
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Violet est la seule Prophétesse du Royaume d'Auveny, elle a dix-huit ans et elle est habituée à consulter les Parques pour lire les fils de la destinée des sujets du royaume mais elle ment souvent car elle doit sa survie au château à la confiance que lui accorde le roi Emilius qui tient à contrôler la propagande afin de contrôler la paix sociale et continuer ses guerres de conquête de territoires.

Le prince Cyrus Lidine d'Auveny revient à la capitale après un voyage de six mois sur le continent durant lequel il était censé trouver une épouse à la demande de son père, le roi Émilius et ainsi écarter une malédiction qui pèse sur son avenir. Il passe son temps avec son compagnon d'armes, Dante Esparsa de Balica, la capitale de la République de Hypsi, avec qui il semble avoir une liaison sexuelle.

La situation se complique quand le roi demande à Violet de mentir à nouveau pour conduire son fils à épouser Raya Solquezil de Lunesse, originaire de la République de Balica.


Gina Chen est informaticienne de formation, elle est passionnée par la fantasy et Violet Made of Thorns est son premier roman. Elle vit en Californie du Sud.


Une romantasy ennemies-to-lovers de plus de 400 pages, il faut être particulièrement motivé !

Gina Chen reprend tous les codes du genre, une orpheline pauvre sauve le prince de son royaume et devient la prophétesse à la solde du roi, elle doit sans cesse mentir pour préserver sa situation et ses avantages ; cependant, une malédiction menace sa vie : le prince doit mourir et elle croit devoir être la meurtrière guidée par les déesses du royaume, les Parques. Elle va découvrir qu'elle est en fait l'objet d'une manipulation d'une sorcière qui souhaite la guerre, elle va alors tenter de sauver le prince dont elle est amoureuse ou dont elle croit parfois être amoureuse mais de fait, rien n'est moins sûr !

Il faut donc 400 pages d'hésitations et de revirements. Gina Chen délaye l'intrigue, c'est long, terriblement long ! Il n'y a aucun sens du rythme, les dialogues sont d'une pauvreté absolue et les descriptions consternantes dans leur formulation - mais peut-être est-ce la traduction française -.

Gina Chen semble par ailleurs reprendre un conte, La fille du roi des ronces et cette adaptation littéraire des contes est aussi dans la mode actuelle de la fantasy.

Cette publication répond donc certainement à un enjeu de l'édition du genre de la romantasy en ce moment et ce titre pourra certainement rencontrer un certain public, notamment grâce à la maquette soignée du roman mais nous nous souviendrons seulement de la vague d'ennui qui nous a submergé à la lecture fastidieuse de ce texte.



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Grâce à son don de la Vue, Violet est la prophétesse attitrée du royaume d'Auveny. Logée dans une tour, proche du château, elle travaille pour le roi et n'hésite pas à altérer la vérité de ses visions à sa demande. Ce dernier se sert d'elle pour ses manoeuvres politiques et fait souvent appel à ses talents de menteuse pour contrôler l'opinion de la population.
Cependant, Cyrus (le prince héritier du trône) voit d'un mauvais oeil toute cette manipulation et s'oppose souvent à elle. Malheureusement pour lui, il est victime d'une terrible malédiction des Parques qui le veulent mort, sa fin tragique ayant été évitée des années auparavant grâce à Violet qui l'a sauvé lorsqu'ils étaient enfants. Son destin est donc entre les mains de la jeune fille qui aura alors deux choix : le sauver ou le condamner.

Mon avis : un excellent début qui m'a tenue en haleine jusque vers le milieu puis, peu à peu, cela c'est fini en déception.

Certains passages sont confus : les pseudos enjeux politiques/manigances/mensonges sentent à plein nez la tentative de l'auteure pour créer quelque chose de solide et sérieux. C'est raté : ça tourne en rond, ça explique mal les enjeux et ça bafouille sur des choses pas bien liées entre elles.

D'ailleurs on fait du surplace dans cette histoire : l'héroïne ne quitte pas la ville alors que la forêt des fées Fairywood (quel nom simplet…) recèle quelque chose de grave. Je ne sais pas moi, j'aurais été pour enquêter ou jeter un coup d'oeil ? On parle beaucoup de cet endroit, mais ça ne bouge pas du château ou de la tour. Peut-être dans le tome 2 ? Bref, le monde crée n'est pas très développé.

Mais surtout, le personnage principal est horripilant alors que l'auteure nous la présente (ses mots à elle dans ses remerciements) comme une héroïne « impétueuse » et « cynique ».
Non, elle est juste colérique (sanguine même) et tête-à-claque. Son passé et son vécu n'expliquent absolument pas son comportement incompréhensible. En vrai, je ne comprends pas que le prince puisse être amoureux d'une fille aussi aigrie. Il en est raide dingue alors qu'elle est casse-bonbons, trop fière pour rien et têtue comme une mule.
Quant à ses décisions à la Violet, ce sont des actions irréfléchies qui ont simplement pour but de continuer l'histoire, car on rebondi dessus à chaque fois.
Ici, l'auteure utilise la narration à 1ère personne pour l'héroïne, pourtant on ne sait presque rien de ses émotions et elle semble juste n'être là que pour conter. Puis des fois ses émois (rares) tombent comme ça.
J'aime bien les anti-héroïnes, mais je trouve la psychologie de celle-ci vraiment mal construite.
Et puis, elle rabâche pas mal de choses dans ses pensées. C'est fatiguant ces répétitions et ces avis changeants.

Le prince est beau. Très beau. Et il est beau. C'est dit plusieurs fois, donc j'insiste. Il est roux et a de beaux yeux verts. Ça aussi, c'est dit plusieurs fois. Corps parfait. C'est répété aussi.
Par contre, le physique des autres (dont celui de l'héroïne) est survolé. Je sais à peine à quoi ils ressemblent.
Le prince aime Violet, plus qu'elle ne l'aime, mais malheureusement il s'agit d'un amour impossible entre un prince et sa prophétesse (surnommée la sorcière).
Mais la vraie question est : pourquoi il est amoureux d'elle ? Véridique, j'avais envie de le secouer tout le long tellement elle est malpolie avec lui.

Pour vous dire : elle l'insulte devant tout le monde alors qu'il fait un discours sur une estrade ! Et lui, pour ne pas ajouter de l'huile sur le feu, se laisse humilier sans répondre. Et toute la cour se gausse de cet incident, car soi-disant ce sont des disputes régulières. Mais à quelle moment c'est logique ça ? Et attention : elle insulte le prince DEVANT LE ROI. C'est tellement nul ce côté forcé et rebelle, alors qu'elle suit pourtant l'étiquette à la lettre. Mais non, il faut montrer qu'elle ne se laisse pas faire devant le prince hein. C'est qu'elle ne se laisse pas marcher sur les pieds la demoiselle.
En fait, elle est juste irrespectueuse du prince, alors que tous le respecte. Illogique.

Et la fin me laisse pantoise : Cyrus l'aime toujours malgré ce qu'elle a fait/dit/etc. Sérieux : pourquoi ? Il est gentil tout plein et elle mauvaise comme tout avec son sale caractère de mégère.
Pas compris, donc lui aussi mal construit.

Ce trope « ennemi to lover » est mal fichu : ils s'aiment, puis ils ne s'aiment plus car tu m'as trahi. Ils s'adorent, puis ils se haïssent car tu m'as trahi. Et que tu m'as trahi, et que non c'est toi. Et que patati, et que patata. Ces pseudos « trahisons », sont incompréhensibles et risibles. Rien compris de quoi il s'agissait concrètement.

Quant à la « méchante » de service… cliché. Même son surnom est enfantin. Ça ricane, ça n'est pas gentil et tout ça.

Et cette malédiction… J'en attendais plus, du coup c'est très décevant pour moi tout ce tralala.

Ceci n'est que mon avis et je comprends que l'histoire peut plaire à certain(e)s : il y a du rythme et pas de longueur. D'ailleurs j'aime bien le style de l'auteure avec son écriture fluide, ses idées sont intéressantes et je suis partante pour essayer un autre de ses romans (mais pas la suite de celui-ci).

Bref, une lecture en demi-teinte et c'est fort dommage car du potentiel il y en avait à revendre.
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Violet , 18 ans est la prophétesse de fonction d'Auveny . depuis quelques année , elle est en conflit perpétuelle avec Cyrus Lydine , prince qu'elle a sauvé d'une mort certaines 7 ans avant le début l'histoire . Je trouve le livre très intéressant et c'est un de mes coups de coeurs que je dévore a une tel vitesse . la lecture est fluide et confortable . même si Violet peut mentir et déformer la vérité il peut y avoir une bonne raison. mais Cyrus veut le démettre de son titre alors que sans le savoir c'est Violet qui les délivrera lui et le royaume de la malédiction que porte Cyrus en lui . elle le sauveras par devoir et amour . elle devrais résister aux sentiments qui naissent en eux car Cyrus seras d'abord promis mais cette unis avec lady Raya détruite a cause d'une grande découverte . Violet et Cyrus vont après tout devoir s'alliés , un grand pas pour leur relation tendu jusqu'ici . Un livre mêlant magie et malédiction que je conseille vivement . l'intrigue est bien écrite . maintenant je veux faire un point sur les personnages

Violet Lune : Violet est l'héroïne de ce livre . Elle c'est inventer ce prénom , sinon sans lui elle n'avais pas d'identité . Lune est donc le nom de famille que Cyrus lui a donnée en hommage au District de la Lune là ou Violet l'as sauvé d'une mort certaine ( et quelque peut horrible ) . on sais aussi qu'a 18 ans c'est la plus jeune prophétesse qu'Auveny n'ai jamais eu . Elle a aussi eu une relation amoureuse avec le prince Cyrus mais c'est lui qui lui a avouer .

Cyrus Lydine : le prince d'Auveny et future roi Cyrus fût fiancé a Raya la cheffe des Balicans mais il découvrit que celle qu'il pensait être Raya était en fait Nadyia . il a eu une liaison avec Violet en lui disant l'aimer depuis toujours ( même si cette dernière n'était pas très convaincue au début ) . on l'accuse aussi d'avoir eu une relation avec Dante )

Dante : ami de Cyrus on l'accusa d'avoir eu des relations avec lui . mais on peut supposer que peut être non .

après j'avoue que je ne sais pas trop comment présenter les autres alors je les laisse

voila grand coup de coeur pour ce livre tout juste fini
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C'est une histoire de prince, de malédiction, d'une prophetesse qui n'oeuvre que dans son propre interet, d'un royaume menacé, de créatures terrifiantes...
Mais aussi de bal masqués, de sang, de roses et d'une romance qui naît au coeur des épines.

J'ai adoré ma lecture. Dès les premiers chapitres j'ai été happée par cet univers de conte de fée médieval hyper addictif aussi sombre que captivant.

J'ai adoré Violet. C'est une anti-héroïne par excellente. Egoïste et impulsive, c'est un personnage qui n'est ni blanc ni noir. Ni gentil ni méchant, mais qui se fera toujours passer en premier, quitte à sacrifier les autres pour sauver sa peau. Je l'ai beaucoup aimé. On comprend ses raisons au fil du récit, on comprend comment elle à grandi et les difficultés de se faire respecter quand on vit à la cour du roi.

J'ai également adoré la romance. C'est un ennemis to lovers. Violet et le prince se cherchent constamment, se provoque, se pousse à bout. La haine est un sentiment aussi puissant que l'amour et parfois il est bien plus fort que tout.

J'ai vraiment adoré cette lecture, c'est très fluide, ça se lit tout seul, les chapitres s'enchainent bien, tout tourne autour de cette fameuse malédiction qui touche le prince et qui le pousse à vite trouver une épouse, qui d'après la prophétie sauvera le royaume.
Même si j'ai vraiment adoré, j'aurais apprécié plus d'info sur le royaume, sur la magie présente. Ça manquait d'approfondissement sur l'univers et c'est dommage car on restait beaucoup en surface.
Le dénouement se termine aussi assez rapidement et m'a laissée quelque peu sur ma faim. C'est assez précipité et ouvert.

En bref, une super découverte, une lecture addictive et prenante qui m'a fait passé un excellent moment de lecture mais qui aurait mérité plus de détails pour vraiment créer un univers plus complexe et plus abouti. Néanmoins j'en ressors convaincue et ravie par l'ambiance féérique du bouquin. Je vous le recommande !







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Dans cette fantasy, on retrouve plein d'éléments qui nous rappellent nos contes de fée d'enfance : une tour digne de Raiponce, une chaussure abandonnée à l'image de Cendrillon, un prince transformé en Bête par une sorcière, etc...
MAIS ! Ce conte-ci est bien plus sombre...

On découvre Violet, la Prophétesse du roi qui a été amené à mentir, être sournoise et rusée afin de conserver une place à la Cour
J'ai énormément apprécié ce personnage
Oui elle est plein de défauts et peut parfois passer pour une méchante, mais elle fait cela pour conserver sa place et surtout un lourd fardeau pèse sur ses épaules : celui de voir l'avenir
Et avec un prince et un royaume maudit, on peut dire que l'avenir qu'elle voit se rapproche plus d'un cauchemar que d'un doux rêve !

Entre supercheries, prophéties, complots, magie et amour, Violet et le prince Cyrus vont avoir du fil à retordre
Le rythme est plutôt soutenu, l'écriture simple et les personnages assez bien travaillés

Si vous aimez les fantasy un peu conte, plutôt sombre, avec une fin ouverte (et oui, parce qu'ils vécurent heureux et eurent plein d'enfants ! Mais à vous d'imaginer comment), je vous le conseille !

En tout cas, personnellement, cela a été un agréable moment lecture avec une fin qui a tenu ses promesses à mes yeux
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Il était une fois une princesse qui sauva un prince destiné à mourir.
Vous entendrez de nombreuses versions de cette histoire, et aucune ne sera exactement fidèle, mais c'est cette dernière qui demeure gravée dans les livres et la mémoire collective. Ils grandirent ensemble. Empruntèrent différents chemins. C'était dans leur nature de se détester, car un prince élevé dans un palais et une fille ramassée dans la rue sont deux créatures que tout oppose.
Mais un soir que le prince devait rencontrer le grand amour, comme l'avait décidé le destin, ils se redécouvrirent, tous deux masqués, dans un labyrinthe éclairé par la lune.
Ils s'aperçurent qu'ils n'étaient pas si différents que ça, après tout.
La même nuit, une sorcière maléfique ayant jeté son dévolu sur le prince se présenta à la cour. Elle changea d'apparence et se fit passer pour une lady d'une contrée voisine. Elle envoûta le prince, qui tomba amoureux d'elle. Elle s'arrangea pour qu'il éconduise la jeune fille et la trahisse.
Le cœur brisé, la jeune fille pleura et enragea.
La sorcière propagea sa sombre influence depuis la capitale. À travers le pays, des bêtes cornues surgirent des ronces, le corps couvert de mousse. Tandis qu'approchait son mariage avec le prince, elle se lassa de lui ; elle avait tant d'autres jouets avec lesquels s'occuper à présent.
Aussi, elle remit un poignard à l'amoureuse éconduite. Elle lui susurra à l'oreille : “Tue-le pour le punir de ses inconstances.”
Mais la fille en fut incapable, car elle l'aimait. Elle plongea alors la lame dans le cœur de la sorcière.
En rendant son dernier soupir, la sorcière libéra le reste de sa magie noire, l'infiltrant dans la terre, maudissant le royaume pour les décennies à venir. Elle accabla le prince d'un maléfice : il se changerait en bête.
Le prince, désormais roi, se métamorphosa lentement. Il dissimula son état le plus longtemps possible jusqu'à ce que, un matin, une servante trouve une bête enracinée de manière grotesque dans le lit royal, les membres pareils à des branches et la tête couverte de roses.
Le palais céda à la panique. La fille, disgraciée et oubliée du monde, se fraya tant bien que mal un passage au travers des spectateurs horrifiés. Elle se jeta au cou de la bête et l'embrassa jusqu'à ce que ses lèvres se mettent à saigner.
Quand elle détacha enfin son visage de lui, dans ses bras le roi avait retrouvé apparence humaine et il se souvint qu'il l'aimait.
Selon une prophétie, le cœur du roi serait ou damnation ou salut. La terre sombrerait dans les ténèbres avant de retrouver la lumière. La fille était l'axe autour duquel ces paroles s'articulaient - car le cœur du roi lui appartenait. Il lui appartenait depuis qu'il était prince.
Trois fois, elle lui sauva la vie. Et elle les sauverait tous encore. En vérité, des forces supérieures manigançaient; nous ne sommes que les jouets du Destin et certaines choses nous échappent.
C'était tout ce qui importait : la terre se couvrait de sang et de roses, et la guerre ne tarderait pas à éclater.
Il lui demanda d'être sa reine et elle accepta. pg 417 à 419
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Tout le mal que je me suis donné depuis toujours ne valait pas grand-chose en fin de compte. Je maudirais volontiers les étoiles et les dieux qui vivent parmi elles... mais tout ça n'a plus d'importance.

Je comprend pourquoi certains ont une telle foi en les Parques: ne souhaitons nous pas tous plus encore que l'or et la renommée bien faire? Ne désirons nous pas qu'une autorité supérieure nous affirme que nous avons mené notre vie dans la pleine mesure de nos moyens? Aussi, nous écoutons gentiment les rois et les dieux, sans nous poser de questions. Ils nous disent quoi faire, même quand nous ignorons leur intentions véritables. Même si tout ce qu'ils veulent, c'est du sang.

Il est plus facile de s'en remettre aux autres que de se débrouiller tout seul. Que de nourrir des regrets quand on prend les mauvaises décisions. Pour une fois, je laisserais volontiers un autre que moi choisir à ma place, rien que pour pouvoir lui reprocher ensuite mes erreurs. Rien que pour ne pas avoir le sentiment de n'avoir pris que de mauvaises décisions.

Sous mes yeux, ma tour s'embrase comme je l'ai vu dans mes rêves.

Et enfin, je fond en larmes
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Le fait est que je distingue les fins mieux que les commencements, et je ne me vois pas donner mon cœur à quiconque. Admettre cela est sans doute l'acte le plus altruiste dont je sois capable. Je crois en l'amour autant que je crois en sa rareté.
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Pendant très longtemps, j’ai eu hâte de grandir, pour qu’on me prenne enfin au sérieux. Mais à présent que je suis adulte, cela me manque de ne plus pouvoir me conduire avec légèreté sans me soucier des conséquences.
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Tu m’as un jour demandé ce que je redoutais chez toi. Tu devrais me craindre pour les mêmes raisons. Nous pourrions nous anéantir l’un l’autre, et nous n’hésiterions pas un seul instant.
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