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3.89/5 (sur 22 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Cleveland, Ohio , le 02/06/1975
Biographie :

Salvatore Scibona est né en 1975 à Cleveland dans l'Ohio, ville où ses arrière-grands-parents se sont installés après avoir émigré d'Italie et de Pologne. II a étudié la philosophie et les mathématiques au St. John's College de Santa Fe (Nouveau-Mexique) et est diplômé du Master of Fine Arts de l'Iowa Writers' Workshop. Ses écrits ont été publiés dans de nombreuses revues : Threepenny Revrew, Best New American Voices 2004, Saul Bellow's News from the Republic of Letters et The Puschcart Book of Short Stories. La Fin est son premier roman. Salué par la critique, il a reçu le prestigieux prix du premier roman de la New York Public Library : The Young Lions Fiction Award 2009, ainsi que le Norman Mailer Cape Cod Writing Award for Exceptional Writing 2009. La Fin a égale-ment fait partie des finalistes du National Book Award et de l'Ohioana Book Award. Salvatore Scibona vit à Provincetown, Massachussets, où il dirige le writing fellowship du Fine Arts Work Center, qui accueille chaque année des écrivains en résidence.
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Salvatore Scibona - La fin .
À l'occasion du Festival America 2012, qui s'est déroulé du 20 au 23 septembre à Vincennes, Salvatore Scibona vous présente son ouvrage "La fin" aux éditions LGF et Christian Bourgois.http://www.mollat.com/livres/salvatore-scibona-fin-9782253157410.htmlhttp://www.mollat.com/livres/salvatore-scibona-fin-9782267020793.htmlNotes de Musique : 2 Bernstein/ Symphonic Dances From West Side Story - Prologue

Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Un mètre cinquante-quatre en chaussures de ville, la face ronde et joufflue de l’ours, le torse et les épaules massifs, le ventre presque aussi puissant, mais les hanches étroites, et sans le postérieur adéquat pour s’asseoir bien qu’on l’ait très rarement vu assis, les chevilles graciles et de minuscules pieds de fillette: c’était un homme en forme d’ampoule électrique.
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Elle ne lui appartenait pas, attendu que personne n'appartenait à personne. On ne s'appartenait pas plus à soi-même. Notre bête intérieure nous ordonnait de faire cent choses farfelues qui n'étaient pas possibles. Posséder de la terre. Posséder une personne. Domestiquer la bête reviendrait à la retirer à elle-même.
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La question de savoir qui resta en suspens comme une araignée tissant sa toile entre eux, l'un voyant son envers, l'autre son endroit. Sous certains angles, cette toile était invisible, et chacun des deux hommes ne voyait la créature se mouvoir dans le vide que selon un cheminement né de sa propre imagination.
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La table était dressée pour des convives du genre de ceux qui n'avaient jamais à faire la plonge.
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Les parents qui avaient fait cette main. Qui avaient eu chacun un nom. Qui eux-mêmes avaient été conçus par deux autres personnes, qui avaient jadis été des corps ignorants de ce qu'ils étaient, ignorants du passé et des moi conservés pour elles par les personnes venues avant elles, et celles-ci également par celles d'avant. Ceux qui nous firent, tous sachant ce qu'il est advenu après eux, aucun ne sachant ce qu'il advint avant.
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Lizzy ôta l'épingle qui maintenait la pivoine pour la rajuster, cela sans que son corps bougeât hormis les bras et les mains. Elle travaillait son regard fornicateur.
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La nuit, allongé sans dormir sur sa couchette, il demandait à l’obscurité qu’elle était cette force invisible, imparable comme la gravité ou le vent, qui le poussait à faire ce qui aurait abasourdi et écœuré ses parents s’ils avaient su, cette force qui semble égale à, est causée par, l’amour qu’il éprouvait pour eux, mais orientée en sens opposé.
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J'ai la gorge plus serrée que la chatte d'une veuve, monsieur.
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