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Note moyenne 4.26 /5 (sur 1404 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Rota, Espagne , le 6/12/1974
Biographie :

Jeanine Cummins est une romancière américaine.

Diplômée de l'Université de Towson, elle passe deux ans en Irlande comme serveuse de bar.

De retour aux USA en 1977, elle vit et travaille à New-York.

Sa première œuvre est un mémoire sur la tentative de meurtre contre son frère et l'assassinat de deux cousines au Missouri en 1990. Son second ouvrage, le roman "The Outside Boy", traite des Travellers, nomades irlandais, gens du voyage, Roms Pavees. L'action de son troisième roman se déroule durant la Grande famine irlandaise de 1845-1852.

Son quatrième livre, "American Dirt", sur la violence des cartels au Mexique (Acapulco) et la fuite d'une survivante et de son fils vers la barrière entre les États-Unis et le Mexique, dans les années 2015-2019, lui assure une reconnaissance ambiguë en 2020, Jeanine Cummins s'étant retrouvée lors de sa sortie au cœur d'une polémique dénonçant la légitimité d'une blanche new-yorkaise à écrire sur l'immigration.

Jeanine Cummins vit à New York avec son mari et leurs trois enfants.
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Citations et extraits (151) Voir plus Ajouter une citation
Il y avait la soif et la faim, et tu étais le fruit.
Il y avait le deuil et les ruines, et tu étais le miracle.

Era la sed y el hambre, y tú fuiste la fruta.
Era el duelo y las ruinas, y tú fuiste el milagro.

Pablo Neruda, de "Chanson désespérée"

(page vii).
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 Les maisons, je ne supportais pas. Je n’étais jamais à l’aise dedans. Même en visite, je m’y sentais oppressé, confiné, comme si leurs murs allaient m’étouffer, me suffoquer. Dans une maison, je ne pouvais pas respirer. 
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Au loin, derrière cette colline, se dresse une centaine d’autres collines, et probablement encore une centaine derrière elles, qu’ils ne voient pas parce qu’elles s’étagent, de plus en plus hautes, de plus en plus aiguisées et redoutables. Le soleil les fend d’éclairs d’une luminosité folle. Les pentes sont couvertes d’herbes dorées couchées par le vent, de plantes épineuses et d’arbres rabougris. Il y a partout d’énormes rochers, rivés aux failles, perchés sur des saillies branlantes, rassemblés dans des creux comme des familles inflexibles. Certains rochers sont si gigantesques qu’ils font paraître naines les collines qu’ils dominent. Au-dessus d’eux, le ciel impitoyable véhicule des nuages qui modifient la lumière, s’amusent à jouer des tours, rendant impossible de jauger les distances mais ne recouvrant jamais le globe brûlant et implacable du soleil.
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On a cherché à invoquer cette magie insaisissable de l'immobilité, espérant comme toujours pouvoir la capturer, et qu'elle serait peut-être la réponse à tout. Mais, en réalité, on était des enfants du mouvement, et à ce moment-là, on ne savait pas rester immobiles. On ne savait même pas qu'on en était capables.
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-Alors, où devez-vous rencontrer le coyote (le passeur) ? Il vous attend ?
-Oui, répond Rebeca, il s'appelle El Chacal...
Evidemment, se dit Lydia. Pourquoi un coyote s'appellerait-il Roberto ou Luis ou José quand il peut se nommer Le Chacal.
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 J’étais celui qui leur fournissait les raisons qu’ils cherchaient pour nous jeter dehors. J’étais celui qui n’avait pas de mère. 
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Lydia a vu des veuves aux langues déliées, rendues courageuses par leur angoisse même, parler devant les caméras, refusant d'être réduite au silence, accusant les responsables, méprisant la violence de ces hommes lâches. Donnant des noms Ces femmes ont été assassinées pendant les funérailles.
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Elle le sentait encore rôder ans le magasin, tel un fantôme, vague et inanimé, mais elle ne l'éprouvait plus. Son affection avait disparu, suintant hors d'elle comme le sang suinte d'un cadavre. Et quand il planta son regard triste dans le sien, elle vit les verres de ses lunettes éclaboussés de sang.
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 Je me disais que le chagrin était sans doute comme un œuf qu’on doit casser, et que je n’avais pas encore brisé la coquille du mien – que je le tenais toujours au creux de mes mains. Avec précaution. 
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«  C’était la soif, la faim, et toi tu fus le fruit.
C’était le deuil, les ruines et tu fus le miracle » .

PABLO NERUDA «  Une chanson désespérée. »
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