Illustratrice montréalaise, Julie Rocheleau a fait ses débuts dans le monde du dessin animé en 2002, suite à 3 ans d'étude au Cégep du Vieux Montréal.
Son court-métrage étudiant, Griselda, remporte la seconde place dans la catégorie "élèves prometteurs" lors de la compétition pan-canadienne organisée annuellement par la chaîne de télévision Télétoon. Par la suite, elle travaille pour de nombreux studios en tant que conceptrice de personnages et artiste de storyboard.
Parallèlement, elle illustre une variété de livres pour enfants et jeunes adultes, ainsi qu'une poignée d'affiches pour des événements culturels. Elle réalise également deux court-métrages d'animation indépendants : La balade des enfarinés (2006) et Les Saintes Pelures (2011).
C'est en 2010 qu'elle fait ses premiers pas en bande dessinée avec "La Fille invisible", paru chez Glénat Québec, selon un scénario d'Emilie Villeneuve. Les deux auteurs remporteront le Prix Joe Shuster de la meilleure coloriste et le Prix Bédéis causa Réal-Filion ainsi que le Prix Marc-Olivier Lavertu (bourse).
La même année, Julie reçoit un Joe Shuster Award dans la catégorie meilleur coloriste, et sera également nominée pour ce prix dans la catégorie meilleur dessinateur en faisant n'importe quoi.
L'aventure BD se poursuit chez Dargaud avec le scénariste Olivier Bocquet pour la série "La colère de Fantômas" de 2013 à 2015. Le tome 1 est récompensé du prix BD du festival Interpol'Art de Reims.
Elle reçoit le Prix Bédéis causa Albéric-Bourgeois pour "Tout l'or de Paris".
En 2017, elle publie, avec Véronique Cazot, "Betty Boob". L'album reçoit le prix BD Fnac.
Elle signe parfois sous le pseudonyme Pétra Pétrin.
Julie habite et travaille dans le cartier Rosemont-La-Petite-Patrie, à Montréal.
-Si j'ai bien compris... vous avez besoin d'une caméra qui tourne sans opérateur, pou surveiller une pièce fermée.
-Oui, vous avez ça ?
-Certainement pas, ce serait de la magie ! Mais il se trouve que je connais un magicien.
-Qui donc ?
-Georges Méliès.
Fandor : Vous travaillez toujours dans un tel vacarme ?
Louis Feuillade : Ha ha ! Oui ! Heureusement que le cinéma n'est pas sonore ! Je ne sais pas comment on ferait !