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Critiques de Achdé (324)
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Les aventures de Lucky Luke d'après Morris, t..

Junior Dalton: un fils d'Emmett Dalton, ( le vrai Emmett Dalton qui survécut à 23 balles, 19 années de prison et acteur à Hollywood. authentique! )



La mort dans l'âme, Lucky Luke va accompagner Junior et les tontons Dalton du pénitencier à une riche demeure.

-"Je garde des vaches, pas des papooses!"

Averell sera le parrain.. "C'est moi, le parrain!" Hurle Joe, par terre.

- Chut Joe, "Parle plus bas, car l'on pourrait bien nous entendre!"



Dans le train, Junior dévalise les passagers. Les habitants ne veulent pas d'enfant de braqueurs de banque, et on organise une réception avec les gamins de la ville, pour l'intégration de Junior. Et Junior sera kidnappé...



Séquence "Les tontons Dalton, avec de la gnôle pour Ma Dalton:

Un gamin arrive: "Les sandwichs, je viens chercher les sandwichs".

Et Averell qui crie: "Touche pas au frichti, coyote!"



"Mais dis-donc, on est tout de même pas venu pour beurrer les sandwichs !"

On croise Francis Blanche, Lino Ventura, Jean Lefebvre et Bernard Blier...

Laurent Gerra rend hommage ainsi à son ami, Georges Lautner, décédé en 2013.
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Les aventures de Lucky Luke d'après Morris, t..

Notre héros, fatigué, décide de s’accorder des vacances à Nitchevonada, petite ville paisible du Kansas, enfin presque paisible puisqu’il voit y arriver ses quatre "potes" accompagnés du célèbre Bass Reever, cow-boy noir qui, on comprendra pourquoi en fin d’album, ne fut nullement molesté par la guerre de sécession, ni par le racisme ambiant d’après-guerre.



Et notre cow-boy solitaire, les quatre frères en sont témoins, devient désormais un « rich lonesome cow-boy », suite au décès de Mme Constance Pinkwater, propriétaire d’une plantation en Louisiane et qui avait fait de Lucky Luke, son idole et son héritier. Imaginez-vous Lucky Luke roulant sur l’or grâce au coton péniblement cultivé par les ex-esclaves noirs ?



C’est bien à contre cœur qu’il se rend en Louisiane, pas vraiment « lonesome » puisque les daltons, une nouvelle fois évadés du pénitencier et le sachant l’homme le plus riche de Louisiane, ont décidé d’aller y faire un tour.







Si j’ai passé un bon moment de lecture de cette bande dessinée, où on caricature les cajuns avec leur accent et leurs « fais dodo » où l’on retrouve la Louisiane que chacun connaît avec ses bayous, ses alligators et ses sables mouvants, où l’on côtoie les quatre frères avec des passages bien comiques, où apparaît un méchant bien méchant et où l’on défend la cause noire, Lucky Luke apparaît ici, en cow-boy un peu naïf, à croire qu’il ne connaissait pas grand-chose des enjeux de la guerre, pris dans une sorte de rêve ou tout semble rose et beau.



L’ensemble du scenario me semble rapide, trop rapide, Jul nous sert un album où on n’oublie pas le problème du Sud, avec ses tensions, ses riches propriétaires terriens, son Ku Klux Klan, il y ajoute des Daltons pour le fun et l’ambiance, et parce qu’ils fournissent une certaine facilité pour manier le comique de répétition, et c’est vrai, c’est assez réussi au point de vue de l’humour, mais nos quatre frères semblent malgré tout parachutés pour faire joli et combler les trous. Il est vrai que sans leur présence, le scénario serait encore plus rapide.



Ce n’est donc pas le meilleur album que j’ai lu, toutefois, je l’ai trouvé suffisamment plaisant pour avoir envie de m’y replonger dans quelques semaines.
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Les aventures de Lucky Luke d'après Morris, t..

Ce n'est pas seul, pour une fois, que Lucky Luke parcourt les longues plaines de l'Ouest mais suivi par une belle brochette de Dalton. Encore une fois, le cow-boy les ramène au bercail. Direction aujourd'hui la prison de Cross Junction. En route, ils tombent sur un bien étrange spectacle : un main géante portant une torche autour de laquelle se trouve ficelé un homme que des Cheyennes semblent vouloir décapiter. En bon justicier, Lucky Luke sauve cette pauvre âme en peine et réussit à réconcilier les deux parties. Cet homme, Auguste Bartholdi, sculpteur français de son état, est chargé de faire connaître cette main, appartenant à la plus grande statue jamais réalisée, La liberté éclairant le monde, au peuple américain. Et par là même tenter de récolter quelques fonds pour pouvoir terminer le socle. Cette statue sera érigée sur une île, à New-York. Malheureusement, le directeur du pénitencier de Cross Junction ne le voit pas de cet œil-là car c'est justement l'endroit qu'il a choisi pour construire sa future prison..



Lucky Luke délaisse pour un (court) temps son grand ouest sauvage et débarque, en compagnie du sculpteur français, Auguste Bartholdi, en France. Plus exactement à Paris où il déambulera le long des boulevards haussmanniens, dînera dans un restaurant, boira un café en terrasse, parcourra l'hippodrome de Longchamp et fera des rencontres incroyables (Eiffel, Hugo, Verlaine...). Ce 8ième album des nouvelles aventures de Lucky Luke se lit avec un plaisir certain. Le scénario, bien amené et cadré, se veut dans l'esprit de Morris. Jul s'amuse de l'actualité et use de bons mots. Graphiquement, le dessin d'Achdé se rapproche grandement de celui de Morris. Un album divertissant !
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Les aventures de Lucky Luke d'après Morris, t..

L'Ouest sauvage... Quelques vaches paissent tranquillement, profitant du calme ambiant et de cette herbe si verte. Non loin de là, Lucky Luke, adossé à un arbre, profite lui aussi de cette vie solitaire qui a parfois du bon... Un calme bien vite chamboulé par l'arrivée de son ami Jack La Poisse, le cow-boy le plus malchanceux de l'ouest. Après avoir apeuré les vaches, visiblement encore traumatisées par les bavures et facéties de ce cow-boy, il est accueilli à bras ouverts par Lucky Luke. C'est alors que Jack lui demande un énorme service. En effet, sa famille, qui vit toujours en Europe de l'Est, a décidé d'émigrer aux États-Unis. Il ne peut malheureusement, comme il leur avait promis, les accompagner jusqu'à Chelm City, dans le Montana, où ils comptent s'installer. D'une part parce qu'il vient juste d'accepter d'escorter 4000 têtes de bétail pour une foire au Texas et, d'autre part, parce que sa famille le croit avocat à New-York, et non garçon vacher. Surpris d'apprendre que son ami Jack est juif, Lucky Luke accepte de rendre service à son ami, prêt à braver quelques déserts et quelques indiens. Le voilà donc sur les quais de Saint-Louis, à attendre leur arrivée...



Après avoir acompagné des actrices, des scientifiques, des troupes de cirque, des femmes célibataires ou des princes russes, Lucky Luke, le plus célèbre cow-boy de l'Ouest sauvage, sera cette fois-ci escorteur d'une famille juive, la famille de son ami Jack Stern alias Jack La Poisse. Le voyage, au cœur des montagnes et des déserts, sera l'occasion pour lui de se confronter à une culture juive qui lui était jusqu'ici inconnue. Prière, religion, règles alimentaires, sens de la famille et du commerce... Jul fait de jolis clins d'oeil, notamment à Rabbi Jacob de Gérard Oury ou Stars Wars, et distille ici et là quelques clichés et jeux de mots plutôt bien vus. Le scénario, somme toute sans surprise, ne manque cependant pas de péripéties et les personnages sont très attachants. Graphiquement, dans la lignée de Morris, Achdé nous offre de très belles planches : un trait maîtrisé et des couleurs ensoleillées.
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Les aventures de Lucky Luke d'après Morris, t..

Lucky Luke prend des vacances bien méritées dans une petite ville du Kansas quand il voit débarquer les frères Dalton, en route pour le pénitencier, escortés par son ami, le célèbre Bass Reever. C’est donc devant leurs yeux médusés qu’il apprend qu’il hérite d’une plantation de coton en Louisiane. Voilà donc le poor lonesome cow-boy, devenu riche, en route pour l’état du Sud afin de régler la succession de Constance Pinkwater, la chère défunte, fan absolue de Luke.

Mais que ferait un cow-boy dans une plantation ? Rien ! Pressé de retourner dans l’Ouest, Lucky Luke veut céder sa propriété aux anciens esclaves qui y travaillent, au grand dam de ses riches voisins et des Dalton qui l’ont suivi afin de le liquider et de prendre possession de son héritage.



Si le lecteur est par définition polyamoureux, il est aussi capable d’être fidèle à un auteur ou à un héros. Lucky Luke est de ceux que l’on aime retrouver, par amour ou par habitude et pourtant…la déception est plus souvent au rendez-vous que le coup de cœur depuis que son père l’a laissé orphelin et que d’autres essaient de ranimer la flamme avec peu de réussite.

Dans ce dernier opus, l’homme qui tire plus vite que son ombre n’est que l’ombre de lui-même. Il débarque dans le Sud tel un benêt qui découvre que tous les hommes ne sont pas égaux et que les noirs sont toujours oppressés malgré l’abolition de l’esclavage. Sait-il seulement que cette abomination a existé… ? On peut en douter quand on le voit s’étonner de la manière de vivre des planteurs blancs.

Pendant qu’il découvre la vie, les Dalton se démènent dans les sables mouvants de Louisiane, rencontrent des cajuns et apportent une touche d’humour (pas toujours drôle) à cet opus qui sombre dans le néant.

Pas de scénario, pas d’histoire, pas d’aventures, rien ne permet de capter l’attention le long de ces 46 pages qui s’étirent comme un jour sans pain.

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Les aventures de Lucky Luke d'après Morris, t..

C'est avec ce titre bien alléchant que je renoue avec la série « officielle » des Lucky Luke, pratiquement abandonnée en ce qui me concerne depuis l'âge des culottes courtes et des colts en plastique glissés sous la ceinture, excepté une incursion récente en tant que chroniqueur sur le territoire de Matthieu Bonhomme. Et, pour faire bonne mesure, j'ai donc achdé d'un seul coup les 3 derniers tomes, histoire de rattraper mon retard.



Même si, compte tenu de l'exercice, on n'échappe pas aux clichés, ceux-ci restent de bon aloi, et il faut admettre que cet album est une totale réussite ! Attention, ce qui va suivre n'est pas exempt de spoilers.



Bien entendu, dès qu'il s'agit de raconter une histoire sur Paris avec un point de vue américain, c'est un peu comme dans les Aristochats. Les clichés abondent, et la Tour Eiffel – qui voit le jour entre 1887 et 1889 – est nécessairement un passage obligé (page 46). le scénario situe l'aventure en 1876, date de l'exposition du bras de la statue à Philadelphie et la poursuit jusqu'en 1886, date de l'inauguration à New-York. Cette chronologie n'est pas incompatible avec la carrière de Lucky Luke qui rencontre la plupart des personnages réels du Far-West sévissant dans les années 1880.



Mais cette fois, et c'est bien l'originalité de cet album, les nouveaux personnages, principaux et secondaires, sont plus français les uns que les autres : Auguste Bartholdi, Gustave Eiffel, Victor Hugo, Charles et Emma Bovary, Verlaine et Rimbaud…Ces personnages, même s'ils font parfois de la figuration, sont utilisés à bon escient : les Bovary habitent la Normandie, Hugo a visité les ateliers Gaget-Gauthier rue de Chazelles, Rimbaud a effectivement la gâchette facile, Eiffel a travaillé pour Bartholdi et a réalisé l'armature métallique de la statue.



D'autres clins d'oeil fourmillent, faisant plutôt référence à l'époque actuelle : les fouilles en règle à l'entrée des bâtiments ont un relent d'état d'urgence, les cheminots grévistes de la ligne Rouen-Paris revendiquent la semaine des 50 heures, les pavés de la Sorbonne trouveront leur utilité un jour, les dessinateurs Alexis et Cabu accompagnent Druillet très inspiré par l’œuvre de Flaubert (et pour cause !)… Je ne donne que quelques exemples, beaucoup d'autres clins d'oeil sont à découvrir.



Paris n'échappe pas à la critique : les garçons de café excessivement impolis et agressifs, n'aiment pas les touristes (pages 33 et 34), les rues sont sales (page 42), mais, on le sait bien, Paris regorge aussi de beaux monuments que l'on peut à l'envi montrer dans le décor : l'Opéra (page 32), Notre-Dame (pages 32 et 33), l'Arc de triomphe (page 35). C'est un peu répétitif mais ça fait plaisir. On ne sera pas surpris de constater que même Anne Hidalgo a fait de la pub pour cet album sur sa page Facebook.



Ceci étant dit, l'album repose sur un vrai scénario écrit, bâti comme un road movie qui s'autorise à dépasser les frontières de l'Ouest américain, avec son lot de gentils et de méchants, justifiant une fois de plus la présence d'un Lucky Luke appelé à la rescousse pour accompagner les protagonistes et assurer la sécurité du voyage.



Le scénariste Jul s'en donne à coeur joie, on connait son penchant pour les transpositions hilarantes qui lui permettent d'égratigner et de dénoncer les travers de nos contemporains depuis les époques révolues qu'il dépeint dans ses bédés.



Le dessinateur Achdé fait du Morris comme jamais, respectant avec talent et hommage le style, la façon de caricaturer les personnages célèbres et la colorisation si particulière du créateur de la série (les fameux aplats monochromes, voir par exemple la scène de saloon page 17). On s'y tromperait.



Vous l'avez compris, cet album m'a conquis. Nul besoin d'être un fan de Lucky Luke ou d'être un Parisien (ou les deux à la fois) pour apprécier. Pour tous les amateurs de bédés, cet album est incontournable.

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Les aventures de Lucky Luke d'après Morris, t..

Le poor lonesome cow-boy est de retour et il flingue toujours avec autant de prestesse.



Après avoir sauvé le scalp en délicatesse de l'auguste Auguste Bartholdi (Babar pour les intimes de source peu fiable) et présentateur vedette du show "des sousous pour ma statue de la liberté siouplaît", notre amateur de brindille machouillée fera, dès lors, office de garde du corps durant toute la souscription nationale américaine avant de l'accompagner au pays des mangeurs de grenouille un brin contrariés en ce moment, me suis-je laissé dire. Hey, Lucky, t'as jamais pensé à troquer ton seyant gilet noir contre un jaune du plus bel effet et très actuel question tendance qui plus est ? Tu devrais peut-être y réfléchir sérieusement.

La mode étant à la délocalisation, ce nouvel opus s'y inscrit donc pleinement.



Qui n'en veut de mon dernier Lucky, c'est qui qui n'en veut ?

Vous devriez, au regard de la qualité affichée de ses tous derniers exploits.

Un récit maîtrisé s'appuyant sur moult recherches respectables et un humour démultiplié.

Qu'il soit visuel, de référence ou bien encore à base de calembours et autres jeux de mots forts à propos, le ton sonne juste et fait écho aux innombrables sourires suscités par ce tome, huitième du chiffre.

Une aventure hyper référencée (castafiore, Trump, courage des pompiers américains et vilains cheminots grévistes, un canari encagé nommé Papillon...) qui s'ancre dans un climat très actuel (pollution à Paris, délicatesse proverbiale des commerçants de Paname...).

Belle maîtrise de l'intrigue et du tempo lolesque.



Très bon moment.
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Les aventures de Lucky Luke d'après Morris, t..

Un cow-boy à Paris m'a beaucoup plu car cette aventure fait beaucoup d'allusions aux tendances actuelles ! Je remercie Jul et Achdé pour ce trèes beauu chef-d'oeuvre graphique et narratif.



Lucky Luke ramène ses fidèles compagnons de passage, les Dalton, bien sûr !!!! au pénitencier de Cross Junction. Sur le trajet, il aperçoit un homme au-loin sur le point de se faire scalper par des indiens. Il le sauve à temps. Cet homme c'est Auguste Bartholdi, le sculpteur de Statue of Liberty, qui fait la tournée de la main de celle-ci. Notre cow-boy et Jolly Jumper aideront Auguste a ramener le bras en toute sécurité à Paris. Il devra l'aider car le propriétaire du pénitencier de Cross Junction veut à tout prix les terres où on installera La Statue de la Liberté. Ce dernier prendra tous les risques possibles pour éliminer le sculpteur ou la Statue. Luke devra traverser l'Atlantique où il se sentira mal à l'aise, pour enfin arriver à la capitale. Et ainsi il devra faire le retour aussi barbouillé (pauvre Luke). Et j'espère qu'il pourra retrouver ses vaches et son vrai travail de cow-boy.





Je vous le recommande fooooooooooooooortemment!!!!!!!!!!!!
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Les aventures de Lucky Luke d'après Morris, t..

Nous retrouvons notre cow-boy solitaire bien en peine ! Lui qui se prélassait dans les verts pâturages de l'Ouest, se voit confier la charge d'escorter la famille Stern vers le Montana. On assiste donc à un choc des cultures qui ne manque pas d'humour. Notre sympathique famille juive s'adapte certes aux exigences de la prairie, tout en respectant rites, coutumes et interdits liés à leur pratique religieuse. Les personnages principalement Moishé Stern, puits de sciences qui tire parfois son savoir de ses ancêtres lointains et Rachel Stern, la mère juive qui prend Lucky Luke sous sa coupe ne manquent pas d'humour et deviendront au fil de l'histoire le cauchemar d'un cow-boy qui avait pourtant affronté bien d'autres personnages autrement dangereux ou perturbateurs.

Un album rempli de clichés et de clins d'oeil savoureux que je laisse aux lecteurs le bonheur de découvrir.
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Les aventures de Lucky Luke d'après Morris, t..

Cow-boy au grand cœur, Lucky Luke est toujours prêt à quitter troupeaux et pâturages pour venir en aide à un ami. Il n'hésite donc pas une seconde à convoyer la famille de Jack la Poisse à travers l'Ouest sauvage. Les Stern tout juste arrivés de leur shetl polonais suscitent la convoitise des bandits de grand chemin et Lucky Luke aura fort à faire pour leur éviter les pièges de l'Amérique tout en se pliant aux dures lois de la Thora.



Lucky Luke n'en finit pas de se coltiner des scénaristes qui s'essaient à l'art plus que difficile de succéder à Goscinny. Cette fois, c'est Jul qui s'y colle et qui se plante comme ses prédécesseurs.

Eternel convoyeur, un Lucky Luke transparent escorte une famille du juifs ashkénazes à travers l'Amérique, se confrontant aux mœurs, rituels, tabous et surtout gros clichés liés à cette religion. Pour un lecteur totalement ignorant de ces pratiques, il y a peut-être un intérêt à découvrir le mode de vie des Stern. Pour les autres, un seul mystère demeure : où est l'histoire ?? Il ne se passe tellement rien que la dernière page tournée, on cherche l'erreur d'impression, l'oubli au reliage ou un éventuel ''to be continued'' pour espérer ne pas avoir perdu un précieux temps de lecture pour cette inanité de grande ampleur.

Rien d'innovant, un humour au ras des pâquerettes, pas d'action et, pire que tout, une blague de très mauvais goût sur les juifs habitués aux voyages inconfortables, et voilà le poor lonesome cowboy encore une fois maltraité par un scénario indigne de lui. Heureusement, Achdé garde le cap.
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Les aventures de Lucky Luke d'après Morris, t..

Prenant du repos dans une ville paisible du Kansas, Lucky Luke voit débarquer son vieil ami Bass Reever, un shérif noir, en pleine livraison de 4 malfrats bien connus (Les frères Dalton) pour le pénitencier le plus proche. C'est à cette occasion, que notre héros est destinataire d'un message auquel il ne s'attendait pas du tout : un héritage plutôt encombrant de la part d'une fervente admiratrice, à savoir une plantation de coton en Louisiane, où il n'a jamais mis les pieds. Il devient dés lors l'homme le plus riche de cet Etat, ce qui donne bien des idées aux prisonniers ...



Dans cette aventure, les auteurs (Achdé et Jul d'après Morris) s'attachent à dénoncer le racisme et l'esclavage qui sévissaient sur fond de Guerre de Sécession dans les contrées du Sud et nous livrent un Lucky Luke qui parait un peu décontenancé et peu au fait de l'histoire de son pays ... Par chance il y a toujours des anecdotes et phrases bien tournées, dont la présence d'un jeune Barack ...

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Les aventures de Lucky Luke d'après Morris, t..

Lucky Luke est un gentil garçon.

Preuve en est, ce besoin constant d'aider son prochain, y compris Jack la Poisse.

Poissard et un brin poltron, ce dernier n'ayant toujours pas trouver le courage de troquer sa prétendue robe d'avocat pour celle de convoyeur de troupeau, aux yeux de sa famille.

C'est vrai que baveux à New-York, ça claque bien plus sur un cv.

Aussi, lorsqu'il s'est agi d'accueillir sa famille de juifs ashkénazes en pleine migration d'Europe vers le grand Ouest américain, il est tout naturel que Jacob se soit tourné vers son copain Luke qu'est toujours un gentil garçon, rien de neuf depuis la première ligne.



Lorsque le tireur le plus rapide de l'Ouest rencontre le tailleur le plus rapide à l'Est de la Vistule, il ne peut en résulter qu'un récit preste et alerte, notamment au niveau de la vanne qui fuse à tout va pour le plus grand bonheur du lecteur amateur de bon mot saupoudré d'un brin de comique de situation.

Mais pas que, cette nouvelle aventure est également le moyen d'évoquer les us et coutumes de ce "peuple des livres", au grand dam de Jolly Jumper, en complet décalage avec ce nouveau monde qui l'entoure désormais.

Un monde hostile peuplé de malfaisants avides d'argent facile.



Jamais moqueur, toujours bienveillant, le rire suscité ici enchante tout en instruisant.

Une histoire sur la différence, l'acceptation de l'autre.

Une histoire qui fait du bien en ce moment...



Mazel Tov les gars !
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Ah éternel Lucky Luke, toujours là quand on a besoin de lui ! Aussi, lorsque son vieil ami cow-boy Jack la Poise lui demande un grand service, Lucky Luke ne se voit pas comment refuser, d'autant plus que Jack a enfin l'occasion de se défaire de sa "notoriété" d'incapable et de malchanceux à toute épreuve. En réalité, ce n'est qu'un petit service que lui demande, ce dernier : aller accueillir sa famille et les escorter jusqu'à Chelm City. Cependant, ce que notre héros ignore encore, c'est qu'en plus de la famille, il va devoir se faire à toutes les traditions juives, à savoir ne pas manger de viande, ne pas chasser, ne pas voyager certains jours de la semaine (jour de sabbat), écouter les prières régulières et j'en passe mais lorsque l'on est un cow-boy solitaire de l'Ouest, on a tendance à s'accoutumer à tout...ou presque. Lucky Luke s'engage ici dans une nouvelle aventure qui, même si elle ne semble pas dangereuse à première vue, va laisser en lui des souvenirs qu'il n'est pas prêt d'oublier. Certes, le fait qu'il ne soit pas juif lui-même (ni même son chaval d'ailleurs) va d'abord poser quelques problèmes mais tout ce petit monde va apprendre à faire avec et à effectuer cette longue traversée dan des conditions très cordiales (même si je crois que Lucky Luke préfèrera ne jamais avoir à remanger de la carpe farcie, et froide qui plus est car il est également interdit de faire du feu durant sabbat).



Un tome innovant qui en dit long sur le respect d'autrui et sur ses croyances, quelles soient religieuses ou non d'ailleurs car si l'on pousse un peu plus loin, cela pourrait même relever de la politique, de la différence physique ou toute autre chose d'ailleurs. Un ouvrage qui, à mon avis, rend à merveille hommage à Morris et qui est d'actualité qui plus est. Derrière le personnage de Lucky Luke, pour qui veut bien lire entre les lignes, se cache un exemple moralisateur qui lui vaut bien un quatre étoiles. A découvrir et à faire découvrir !
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Les aventures de Lucky Luke d'après Morris, t..

L'histoire se passe à la fin du 19ème siècle.

Lucky Luke va accueillir une famille juive venue d'Europe de l'est à Saint Louis. Ils viennent rejoindre leur famille et Jack, l'ami cow-boy, malchanceux de Lucky Luke.

Ils croient que Jack est avocat à New York.

En chemin, les péripéties seront nombreuses, attaques d'escrocs, d'indiens...

Les personnages de la famille sont très typés et assez craquants.

Les habitudes juives y sont décrites sans longueurs , avec beaucoup d'humour.

Les illustrations sont très bien faites, riches et agréables à observer comme les bateaux à vapeur ou très humoristiques quand le père s'étonne d'apprendre que Lucky Luke n'est pas juif.

Quelques scènes sont savoureuses comme celle où Moïshe croit que tous les hommes célèbres des Etats-Unis sont juifs.

J'ai beaucoup apprécié les illustrations, l'histoire et le thème.

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Alors qu'il escorte les Dalton vers le pénitencier de Cross Junction, Lucky Luke croise la route d'un groupe de Cheyennes tout prêts à décapiter un pauvre malheureux qu'ils ont déjà ficelé à l'étrange statue d'une main portant une torche. Diplomate, le cow-boy réussit à raisonner les indiens qui finissent par libérer leur victime. Remis de ces désagréments, l'homme se présente. Il est français, sculpteur, se nomme Auguste Bartholdi et parcourt la vaste Amérique pour lever des fonds afin de terminer sa ''liberté éclairant le monde'' en vue de l'offrir aux américains. Une fois terminée, la statue se dressera à New York, au grand dam du directeur de Cross Junction qui, au même endroit, veut faire construire une nouvelle prison. Pour éviter une autre mésaventure à Bartholdi, Lucky Luke est chargé de protéger le sculpteur et sa statue.



Pour un temps, Lucky Luke délaisse le Far West américain pour s'expatrier vers la capitale française. Sa nouvelle mission va en effet le conduire jusqu'à Paris où il va pouvoir goûter à la légendaire amabilité des garçons de café, admirer la tour Eiffel, apprécier le zèle des cheminots et croiser Hugo, Verlaine et bien d'autres. Bien sûr, le scénariste force le trait et les clichés abondent mais c'est surtout pour se moquer et faire sourire. Les dessins sont, quant à eux, fidèles à l'original et l'histoire tient la route, sans être folichonne, les auteurs ayant surtout misé sur l'exotisme de Paris.

Sympathique.
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Les aventures de Lucky Luke d'après Morris, t..

Laurent Gerra poursuit les aventures de Lucky Luke, et dans ce nouveau tome ( qui paraitra le 24 Octobre) il a voulut rendre hommage au célèbre film Les tontons flingueurs. Alors, certes on retrouve de nombreux clins d’oeil au film mais bon, ça reste du classique, malgré ce que l’on essaie de nous faire croire.



Attention, je ne dis pas que c’est mauvais, loin de là. Mais bon, à chaque fois que le lis un Lucky Luke, ce n’est jamais du même auteur, un coup c’est Morris, un coup c’est Goscinny, cette fois-ci c’est Gerra. Alors sans doute que les puristes vont me dire que rien ne vaut tel ou tel auteur, mais pour moi qui ne suit pas un grand connaisseur, je ne vois pas grande différence entre les divers tomes.



On utilise les même ficelles, les mêmes recettes, et au final les aventures se ressemblent trop. La encore, sous couvert de rendre hommage a un film culte et génial, on a juste droit a une histoire de plus sur les Dalton. Même si celle-ci est un peu plus moderne, dans le sens ou ils vont devoir s’occuper de leur neveu etc…Mais au final, j’ai l’impression que ça tourne en rond et ce depuis toujours.



On ne s’ennuie pas en le lisant, mais ce tome est a l’image des autres. Distrayant pendant la demi-heure de lecture et oublié le lendemain. C’est bien, mais ce n’est pas ce que j’attends d’une BD.
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Le Lucky luke nouveau est arrivé!

Sitôt acquis, sitôt lu et à relire encore.... Et à chroniquer de suite!

L'actualité n'attend pas.

Un héritage dont il se serait fort bien passé, emmène notre cow-boy en Louisiane.

La guerre de sécession est finie depuis cinq années, et les noirs sont libres... Libre, mais vivant dans la peur du Ku-klux-klan, des persécutions et des lynchages.

Lucky Luke a hérité d'une riche plantation de coton (L'or blanc de l'époque) mais désire céder l'entreprise à ceux qui la font vivre: Les esclaves affranchis.

Car Lucky Luke le preux ne mange pas de ce pain (blanc)-là!

Bien entendu, le cow-boy qui tire plus vite que son ombre va se heurter aux propriétaires des plantations voisines....

Rajoutez à ce récit parfois poignant un marshall noir, les Dalton, les Cajuns, et un grand coup de vent (oh la fine allusion...) et vous obtenez un bel album trop court (c'est là son seul défaut) dans ses quarante-six pages.

Et bien sûr, avec quelques clins d'œil aux légendes du sud et d'ailleurs.

Un album, aussi, "sur le fil" pour garder la retenue qui sied aux belles causes sans tomber dans le pathos ou la leçon d'histoire.... Le genre de récit qui peu vite tourner au "casse-gueule" et à l'embourbement pire que dans les bayoux!

Alors, merci à messieurs Jul et Achdé d'avoir offert cette belle tranche d'aventures du cow-boy loin de chez lui.
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Honte à moi qui n'avais jamais lu un épisode de Lucky Luke jusqu'à aujourd'hui (du moins, pas dans mon souvenir) ! Certes, j'en avais déjà feuilleté quelques-uns, je connaissais la légende et j'avais regardé les dessins-animés étant enfant mais aucun album lu de la première à la dernière page, ce qui est dorénavant chose faite !



Ici, notre héros national se fait voler la vedette par un certain Allan Pinkerton, qui voit le mal partout et qui décide de monter une véritable agence contre le crime mais aussi contre toutes les petites infractions. Que celui ou celle n'a jamais menti ni même commis une toute petite erreur envers la loi (ne serait-ce que griller un feu rouge par exemple même si cela n'existe pas dans notre cher Far West à l'époque où notre histoire se déroule mais ce n'était que pour donner un exemple) lève la main et se désigne sur le champs ! Bref, tout cela pour vous dire que le pénitencier se retrouve rapidement plein, d'individus en tous genre, qui, pour la plupart , n'ont rien à y faire ! Notre cher Lucky Luke, bien qu'ayant d'abord été blessé dans son amour-propre, il faut bien l'admettre, en voyant que tous les habitants le mettaient déjà à la retraite et ne juraient plus que par Allan Pinkerton, va bientôt remettre un peu d'ordre dans tout cela ! Tout d'abord, vider le pénitencier pour y remettre les seuls qui y ont vraiment leur place, à savoir les frères Dalton ! Eh oui, cette critique n'aurait pas été complète si je n'avais pas parlé d'eux au moins une fois et sachez qu'eux aussi ont une dent contre Pinkerton mais pas pour la raison que vous pourriez croire ! Cela , je vous laisse le découvrir par vous-mêmes car pour un premier plongeon officiel dans les aventures de la légende de l'Ouest américain (en ce qui me concerne), cela commence bien ! A découvrir et faire découvrir !
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Les aventures de Lucky Luke d'après Morris, t..

Aussitôt reçu, aussitôt lu ! À l’instar du cowboy le plus rapide de l’Ouest, je me suis jeté sur ce tout nouvel album des aventures de Lucky Luke selon Morris, comme la misère sur le pauvre monde. De fait, j’ai beau en avoir lu énormément, c’est mon tout premier Lucky Luke vraiment à moi et je suis tout fier de commencer, d’une certaine façon, une nouvelle collection du célèbre justicier (d’ailleurs, cette édition comporte, sûrement comme les autres, la liste de tous les albums sortis dans l’univers de Lucky Luke, ce qui est parfait pour harmoniser les titres sur Babelio de manière efficace !).



Après cette première lecture (et il y en aura d’autres, c’est évident), la première vision d’ensemble est très mitigée. Des gags faciles, peu de bons mots, une trame très, voire trop, linéaire : on peut donc trouver beaucoup de défauts à ce tome-ci. Même si l’histoire est quelque peu originale, car voir chaque Dalton faire "Cavalier seul" est une très bonne idée, les deux scénaristes, Daniel Pennac et Tonino Benacquista, sont loin d’être très inventifs ; on ne demande pas à un album de Lucky Luke de révolutionner le genre, loin de là, mais au moins de ne pas retomber inlassablement sur ses pieds. Doit-on d’ailleurs voir le fait que Lucky Luke devient hors-la-loi pour un temps comme une tentative de la part des scénaristes de révolutionner un tout petit peu la série ? L’essai est bon (car il faut bien tenter des choses pour se renouveler), mais la manière chancelante : la pente est très glissante quand il s’agit de faire passer Lucky Luke pour un méchant, un ronchon et un aigri ; la scène où il s’énerve en apprenant l’évasion des Dalton et celle où il leur fait la morale m’ont, je l’avoue, plutôt choqué, car pour moi ce n’est pas du Lucky Luke, tout cela ! (je suis bien conscient que je fais gros réac’, mais j’assume)

À l’inverse (thèse, antithèse… c’est bien, je suis dans les temps), je suis pleinement satisfait du trait d’Achdé qui sait parfaitement reprendre le talent de Morris pour créer des personnages obtus, rondouillards, rapides, bref actifs et surtout attachants dans leurs multiples travers. Ainsi, tout adepte de Lucky Luke sera ravi de retrouver ses personnages préférés ; tout débutant en matière d’aventures du cowboy solitaire sera comblé par la qualité des dessins.

Au vu de ses deux composantes (attention, le clou de la critique : synthèse !), c’est l’agencement entre scénario bancal, même si original, et dessin attrayant qui pêche un petit peu ici. Je cherche sûrement la petite bête, mais je suis loin d’avoir rigolé tout du long pendant ces quarante-six pages. Pour comparer ce qui est comparable, il faudrait que je procure les premiers tomes de ces Aventures de Lucky Luke selon Morris, où Laurent Gerra officiait lui aussi au scénario… d’autres achats en perspective donc !



Merci en tout cas à Babelio, à son opération Masse Critique (qui me gâte bien souvent), ainsi qu’aux éditions Lucky Comics évidemment : dommage que le colis se soit abîmé en route, et certaines pages aussi du coup, mais le petit mot qui accompagne le tout est toujours apprécié. Bonne continuation à vous !



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Les aventures de Lucky Luke d'après Morris, t..

Un cow-boy mis à l'écart, dépassé, hors-jeu et devancé par les nouvelles méthodes d'investigations contre le crime en tous genres par M. Allan Pinkerton, tel est le scénario de ce nouvel album de notre héros de l'Ouest Américain qui vivant d'une paisible retraite apparaît comme bien vieillissant dans cette aventure ... ce qui sera l'occasion pour lui de redorer son aura auprès de la population.

Collaboration de Daniel Pennac, Achdé et Benacquista, d'après Morris, cet album raconte l'histoire d'un détective privé qui développa son activité de renseignement et devint l'homme qui murmurait à l'oreille du Président Lincoln. Avec humour, Lucky Luke nous apprend toujours quelque chose ...

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