Anlor

Amère Russie vous promet un formidable voyage, une émotion à fleur de peau au travers d’une page douloureuse de l’Histoire, de celles qui s’écrivent, malheureusement, avec le sang versé par les innocents.
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Enfermés aux marronniers pour de menus larcins quatre jeunes adolescents apprennent à survivre avec en ligne de mire la liberté. Seuls leur espoir et la solidarité à toute épreuve leur permettront de ne pas céder au désespoir.

1912. Les jeunes qui commettent de petits délits sont emmenés aux « Marronniers », centre pénitencier où la vie est rude.

Notre avis : Inspirée de la réalité, cette histoire touche naturellement tant l'injustice est présente à chaque page. Ces enfants, maltraités et condamnés injustement, font partie d'une Histoire souvent oubliée et cette bande dessinée permet de ne pas oublier.

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La venue du journaliste ne change rien et n'améliore pas les conditions de détention. L'entente et l’entraide est présente au sein du groupe mais perturbée par quelques rancunes du passé.

Désespérés, ils tentent à nouveau de s'évader.

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Une bd intéressante tant graphiquement que par le récit qui s'accélère en se rapprochant du dénouement.

L’histoire se tient pas trop mal avec son mini-rebondissement final. Ça part parfois un peu en sucette mais ça tient la route. Ce sont surtout les dialogues incisifs qui fonctionnent super bien, rythmés, drôles, percutants… Et les excellentissimes dessins ! Je suis fan de ces plans larges au mille détails, ces cadrages souvent sympathiques… C’est loufoque mais réaliste. Très bon tome !

Superbe dernier tome qui clôture une aventure à la fois touchante et instructive. Je ne savais pas que des colonies pénitentiaires pour mineurs avaient existé en France avant de découvrir ces Bds. C'est l'un de mes gros coup de coeur que je relis assez souvent.

Que de rebondissements dans ce deuxième tome ! Je ne m'attendais pas du tout à ça.

Entre tendresse, humour, amour et solidarité, cette suite nous offre une bien belle histoire.

Et toujours de belles répliques, qui peuvent nous faire réfléchir à notre manière de voir les personnes ayant un handicap.



Pour conclure sur cette notion, saviez-vous que le handicap naît ,pour beaucoup, surtout de l'environnement, de l'absence de solutions pour permettre aux personnes de vivre "comme tout le monde". Ce ne sont pas les personnes qui sont inadaptées, c'est l'environnement qui l'est.

Pensons aux personnes en fauteuil roulant, qui galèrent au quotidien parce que tout (ou presque) est prévu pour des personnes dites valides.

Et, dans une moindre mesure, sans mes lunettes, croyez bien que j'aurais un réel handicap ! ;-)



Chaque personne est différente. Faisons en sorte d'accepter cette altérité, et non de vouloir à tout prix créer une norme.

Suite et fin de cette BD relatant la vie de quatre garçons dans une colonie pénitentiaire dans les années 1912. Jean et ses amis préparent leur évasion. La fin est un peu rapide mais cette série reste une belle découverte et le jugé traité est intéressant et montre bien les conditions horribles dans lesquelles ces jeunes ont vécu et les traitements infligés.

On retrouve nos quatre garçons dans la colonie pénitentiaire : la tentative d'évasion a échoué et Jean réussit à envoyer une lettre à l'extérieur pour faire venir son ami journaliste. Mais la venue du journaliste se solde par un échec. J'ai trouvé davantage de rythme, d'action, de profondeur dans ce tome.

Campagne française en 1912 : nous faisons la connaissance de quatre jeunes adolescents condamnés à un séjour à la colonie pénitentiaire agricole. Les conditions y sont très très dures. On s'attache à ces personnages et on a envie de connaître davantage de leur histoire personnelle. Petit bémol : se lit trop vite !

Pour s’approcher au plus près des faits historiques, Ducoudray s’est inspiré de témoignages de mères russes. En fait, au départ, je pensais qu’il s’agissait d’une pure fiction, d’où mon étonnement lorsque je me suis rendue compte qu’il s’agissait d’un fait historique : la Tchétchénie a bel et bien proposé de rendre les prisonniers russes si leurs mères venaient les chercher ! J’ai également apprécié les illustrations plutôt réalistes qui donnent une atmosphère très particulière à l’histoire. Et enfin, j’ai apprécié le personnage de la petite mère car celle-ci représente le courage, la détermination et l’amour pour son enfant : rien ne pourra l’arrêter pour retrouver son fils, même se rendre dans un pays ennemi.




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Une bande dessinée tout en émotion, qui nous fait suivre les pas d'une mère russe partant à la recherche de son fils, soldat fait prisonnier par l'armée tchétchène. Un vrai périple, qui va l'emmener jusque dans les zones de guerre, attend cette femme seule, enfin pas tout à fait... Sa chienne Milyi l'accompagne et apporte une touche d'humour à l'histoire.

Mention spéciale à Anlor, pour ces magnifiques illustrations, qui nous transportent dans l'ambiance à la fois dure et touchante de la guerre !

De façon épuré et sans tomber dans le misérabilisme, la lourdeur du quotidien se dessine au rythme d’une solidarité naissante. Les profils des différents protagonistes se complètent efficacement. Comme bien souvent, Grand Angle nous accompagne avec brillo en dehors des sentiers battus.

Avec des personnages comme Amédée, Prie-Dieu et la Merguez, les auteurs nous mettent tout de suite dans le bain : la BD sera haute en couleur. Les trois SDF sont chassés de leur endroit de prédilection et héritent par hasard d’une maison bourgeoise – à condition de s’occuper d’un jeune homme trisomique. La rencontre fait des étincelles entre ces personnes mises au ban de la société qui n’ont pas les filtres habituels : distance, dégoût et peur vis-à-vis des SDF, et paternalisme et compassion vis-à-vis des handicapés. Au contraire : ils sont bruts de décoffrage entre eux, dans une honnêteté forte et bienveillante qui va les souder. Quel plaisir de lire ces dialogues non polissés et politiquement corrects, mais seulement du vrai ! Et quel bonheur de voir des personnages handicapés dans une BD, sans tomber dans le larmoiement ou le voyeurisme ! J’ai hâte de me plonger dans le tome 2 !

J'ai beaucoup apprécié cette version intégrale des Innocents Coupables !

Les dessins d'Anlor nous plonge dans l'ambiance de la colonie pénitentiaire agricole des Marronniers. 1912, en France, quatre jeunes, tous condamnés pour de menus larcins, vont se serrer les coudes pour faire face à la dure réalité et survivre... Humiliations, châtiments corporelles, pressions, enferments... Le quotidien est pire que ce qu'on peut imaginer !

Prison pour ado, adultes répugnants, trahison, débrouille. Et magnifiques dessins.

"Amère Russie" aborde en deux tomes et en bande dessinée un thème douloureux et tragique : la guerre en Tchétchénie. Dans ce tome 1 "Les Amazones de Bassaïev" Une mère russe part chercher son fils Volodia enrôlé comme soldat. Nous accompagnons cette femme courageuse et déterminée (au nez en trompette typiquement russe) dans son périple. Les facéties de sa petite chienne (son ancien maître lui a appris de multiples tours) apportent une touche d’humour bien nécessaire dans cette histoire très sombre. Couleurs froides pour les extérieurs et plus chaudes pour les scènes à l’intérieur. La dessinatrice, Anne-Laure Bizot dite Anlor, illustre avec talent et aux plus près la vie quotidienne - personnages, logements et paysages sont très réalistes et les vignettes fourmillent de détails. Il y a même quelques cases très réussies imitant le style des loubki (au singulier "loubok"), sortes d’images d’Épinal russes, (page 32), quand l’héroïne raconte l’histoire du Petit Poucet à une petite fille terrorisée alors que des civils sont réfugiés dans une cave. Malgré les embûches et les obstacles la mère de Volodia persévère jusqu’à rencontrer Bassaïev par l’intermédiaire d’une jeune femme sniper, Assia. Scènes d'action, rebondissements, péripéties, rencontres, le scénario d'Aurélien Ducoudray est solide et bien documenté, même s'il y a quelques invraisemblances. Mais il ne s'agit pas là d'un travail d'historien.

À la fin du livre des pages documentaires illustrées de photographies donnent des informations très complètes sur les amazones de l’antiquité et leurs consœurs modernes, devenues snipers par nécessité. Et aussi sur le mythe créé par la propagande et la rumeur.

(suite et fin de ma critique avec le tome 2)

Les innocent coupables de Laurent galandon avec anlor qui a fait dessins et couleur, raconte l’histoire d'un jeune garçon qui recherche son frère.



Ce garçon qui rentre dans une sorte de colonie pénitentiaire est à la recherche de son frère. Il y a de nombreux rebondissement et ou ne sait vraiment pas comment l’histoire va se terminer .



L'histoire est intéressante et touchante, il y a de belle couleurs qui s'assemblent Ce livre contient plusieurs tomes .

Une seconde partie réussie qui donne à ce diptyque une portée très concluante qui permet in fine de passer un excellent moment de lecture.
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Fable moderne sur la manipulation, tellement aisée, de la jeunesse, ce Camp Poutine est un livre destiné d‘abord à un public adolescent. D’abord, mais pas seulement, bien évidemment ! Il s’agit, en fait, de faire entrer le lecteur dans un microcosme précis, afin de le pousser à appréhender, au plus près, le monde dans lequel il vit, et de dépasser ainsi le premier niveau de lecture.
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