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Citations de Anthony (10)


La pression du chômage est trop forte aujourd'hui. Elle fait rentrer tout le monde dans le rang. En même temps, ça me frappe de voir autour de moi que presque tout les gens n'aiment pas leur métier, qu'ils le font parce qu'il faut bien vivre. En tout cas, dans le monde ouvrier que je connais. (p.61).
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Après avoir rempli toutes les formalités à la mission locale
et avec la boîte, je me pointe le premier matin pour suivre
les cours. J’étais venu la veille me présenter au responsable
de la formation, un mec sympa dans les 40 ans. C’était
dans les mêmes locaux que ceux où j’avais fait mon stage
CACES. Mais, là, c’était gratuit, car c’était un programme Éducation nationale, pour lequel l’AFT était payée j’imagine.
Je me disais que cette formule de bac pro en alternance était vraiment la bonne voie pour moi et que je pourrais avoir comme ça un meilleur emploi. Je savais qu’il y avait plein de caissières avec des masters ; ces diplômes trop théoriques ne pouvaient pas déboucher sur une embauche. Les bacs + 4 ou 5 qui galéraient, on en entendait toujours parler. La route était longue, trois ans, mais j’étais bien décidé à m’accrocher.
C’était ça ou la galère sans fin, je le sentais bien.
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On entend souvent les patrons se lamenter qu'ils ne trouvent pas d'ouvriers. Il y a "pénurie de main-d’œuvre" comme ils disent. Ce genre de formule revient souvent. En fait, ça veut dire qu'il y a pénurie de main-d’œuvre docile pour bosser comme un esclave au SMIC. (p.45).
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Ça allait bientôt faire un an que j'avais quitté le lycée et je ne voulais plus dépendre de mes parents. J'étais décidé à ne pas tourner en rond. C'était aussi une question de fierté. Mais comment ? C'était la question.
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J’avais rêvé d’un secteur où on serait respecté et utile, et où l’humain serait considéré. Mais je voyais que, là aussi, c’était le rendement et le chef en permanence sur le dos.
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Pour réussir, il fallait un peu écraser les autres. C’est en tout cas l’impression que j’avais fini par avoir. Je n’avais vraiment pas envie de me retrouver dans tout ça. Au final, je préférais bosser plus dur, mais que ce soit franc.
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C’était ma fierté de ne pas courber la tête. J’étais prêt à travailler dur, mais je voulais qu’on me traite correctement.
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Dans les toutes petites boites – j’en ai fait plusieurs – c’est souvent un peu le bordel, il faut le dire. Les allées peuvent être mal agencées, l’emplacement des racks pas toujours rationnel. La contrepartie est que ça te donne une certaine marge de liberté. [...]. La superorganisation joue [...] pour réduire l’autonomie des caristes, c’est pour ça que j’ai toujours mieux aimé les petites boites.
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Faire toujours la même chose, même à un rythme soutenu, te donne l'impression que le boulot s'éternise, que tu n'avances pas de la journée. (p.35).
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Moi, c'est vraiment l'école qui m'a cassé. (p.7).
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