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Citations de Beroul (19)


 Beroul
La vie qu'ils mènent est âpre et dure, mais l'amour qu'ils ont l'un pour l'autre les rend insensibles à la douleur.
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Jadis, il me semblait que ma mère aimait beaucoup la famille de mon père. Elle disait que jamais une épouse ne pouvait tenir à son mari si elle n’aimait pas aussi la famille de celui-ci. Assurément, elle disait vrai. Seigneur, à cause de lui, je vous ai beaucoup aimé et j’ai perdu pour cela ses faveurs.
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Un chien incapable de rester silencieux dans un bois ne rend guère service à un banni.
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Comment peut-on sauver un homme mort ? Il est bien mort celui qui persiste dans le péché ; s’il ne se repent pas lui-même, personne ne peut faire remise à un pécheur de sa pénitence ; accomplis ta pénitence !
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Les légendes possèdent une vie propre et il est impossible d’en contrôler la mouvance voire la dérive.
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Béroul précise que cette chasuble existe vraiment : des gens l’ont vue et leur témoignage mérite d’être considéré. « On dit que », « on raconte que », « je l’ai entendu dire » : à chaque fois, le conteur mentionne un témoignage oral qu’il serait parfaitement déplacé de mettre en doute. Il trouve dans l’anonymat de la rumeur légendaire une caution indiscutable pour son récit.
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La nostalgie de l’amour est trop forte. Tristan reste attaché à Yseut. Les amants inventent de multiples stratagèmes pour se rencontrer.
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Regret d'avoir trahi son lien de vassalité, vers 2161 :
Ha ! Dex, fait il, tant ai traval !
Trois anz a hui, que riens n'i fal,
Onques ne me failli pus paine
Ne a foirié n'en sorsemaine.
Oublïé ai chevalerie,
A seure cort et baronie.
Ge sui essaillié du païs,
Tot m'est failli et vair et gris,
Ne sui a cort a chevaliers.
Dex ! tant m'amast mes oncles chiers,
Se tant ne fuse a lui mesfez !
Ha ! Dex, tant foiblement me vet !
Or deüse estre a cort a roi,
Et cent danzeaus avoques moi,
Qui servisent por armes prendre
Et a moi lor servise rendre.
Aler deüse en autre terre
Soudoier et soudees querre.
Et poise moi de la roïne,
Qui je doins loge por cortine.
En bois est, et si peüst estre
En beles chenbres, o son estre,
Portendues de dras de soie.
Por moi a prise male voie.
A Deu, qui est sire du mont,
Cri ge merci, que il me donst
Itel corage que je lais
A mon oncle sa feme en pais.
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Le beau couple endormi, vers 1816 :
Oez com il se sont couchiez :
Desoz le col Tristan a mis
Son braz, et l'autre, ce m'est vis,
Li out par dedesus geté ;
Estroitement l'ot acolé,
Et il la rot de ses braz çainte.
Lor amistié ne fu pas fainte.
Les bouches furent pres assises,
Et neporquant si ot devises
Que n'asenbloient pas ensenble.
Vent ne cort ne fuelle ne trenble.
Un rais decent desor la face
Yseut, que plus reluist que glace.
Eisi s'endorment li amant,
Ne pensent mal ne tant ne quant.
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J’aime mieux vivre comme un mendiant avec elle, me nourrir d’herbes et de glands, plutôt que de posséder le royaume d’Otran. Ne me demandez pas de la quitter car, vraiment, c’est impossible.
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L’amour ne peut pas se dissimuler. Souvent, l’un fait des signes à l’autre. Souvent, ils ont des entrevues, en cachette ou devant des témoins. Nulle part, ils ne peuvent être tranquilles ; il leur faut prendre maints rendez-vous.
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“Mieux vaut vivre enchaîné près de celui que l'on aime, que libre au milieu des jardins près de celui que l'on hait.”
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C'est un crime que de haïr aujourd'hui la femme qu'on aimait hier.
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Ô débuts, deux inconnus soudain merveilleusement se connaissant, lèvres en labeur, langues téméraires, langues jamais rassasiées, langues se cherchant et se confondant, langues en combat, mêlées en tendre haine, saint travail de l’homme et de la femme, sucs des bouches, bouches se nourrissant l’une de l’autre, nourriture de jeunesse, langues mêlées en impossible vouloir, regards, extases, vivants sourires de deux mortels, balbutiements mouillés, tutoiements, baisers enfantins, innocents baisers sur les commissures, reprises, soudaines quêtes sauvages, sucs échangés, prends, donnes encore, larmes de bonheur, larmes bues, amour demandé, amour redit, merveilleuse monotonie.
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Il n'y a pas de bonheur comparable à la première pression des mains, quand l'une demande de points « M'aimez-vous ? » et quand l'autre répond « Oui, je t'aime ».
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Moi, quand j'aime une femme, tout disparaît du monde autour d'elle.
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Apprends, si tu es doué de sens, à estimer chaque chose à sa juste valeur.
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Il n'y a pas deux personnes qui se soient autant aimées ni qui eurent à le payer si cher.
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