Cécile

J'ai pris grand plaisir à redécouvrir le jeune Poil de Carotte que j'avais découvert durant mon enfance. Très bien adapté par Lemoine pour le scénario et Cécile pour le graphisme sur demande du journal Le Monde, j'avais déjà lu une autre bande dessinée sur le roman de Jules Renard mais je trouve que celle-ci est mieux réussi !



L'on retrouve bien entendu notre jeune héros, bouc-émissaire de l'histoire puisque considéré comme le vilain petit canard de la famille et détesté par elle, à savoir François Lepic fit Poil de Carotte. Interne durant, l'année, ce que celui-ci redoute avant tout, contrairement à ses camarades, ce sont les grandes vacances, période durant laquelle il va devoir cohabiter et subir les humiliations et corvées que lui impose sa mère. Si cette dernière laisse ses deux fils aînés tranquilles, ce n'est pas pour autant qu'ils éprouvent de la compassion pour leur benjamin. Tout au plus et ce, comme son père, ils le laissent tranquille et cela est déjà beaucoup ! Heureusement que pendant les vacances, Poil de Carotte retrouve sa voisine et amie Mathilde mais les moments qu'il préfère, c'est ceux qu'il passe avec son parrain....mais je ne vous en dirais pas plus, histoire de vous donner envie de découvrir cette oeuvre, que ce soit dans ce format mais aussi et surtout dans le roman d'origine bien entendu. Le mieux étant encore de faire les deux !



Un ouvrage très bien travaillé du point de vue graphisme avec des couleurs pastel et un scénario qui rend bien compte du roman de Jules Renard. A découvrir et à faire découvrir !

Encore une fois, je ne peux que louer l'initiative du journal Le Monde avec cette belle initiative de remettre au goût du jour ces grands classiques de la littérature, et le tout, adapté en bande dessinée afin de permettre autant aux passionnés du 9e art que les autres de se replonger dans ces chefs-d’œuvres. Ô combien de fois ai-je regardé "La guerre des boutons, ça recommence' (je crois même qu'à l'époque, j'étais un peu tombée amoureuse de l'un des héros, mais bon passons !) Ici, c'est la guerre entre les enfants de Longeverne et de Velrans mais attention pas n'importe quelle guerre...celle des boutons ! Cela remonterait du temps de leurs père, de celui des pères de leurs pères...mais on ne sait pas exactement pourquoi même si ici, une explication plausible nous est fourni, celle de l'appartenance du champs dans laquelle se déroule la bagarre à l'un ou l'autre des deux villages. Avec pour chef Lebrac du côté de Longeverne et Aztec des Gués pour Velrans et tous leurs fidèles "soldats", c'est le premier qui décide de couper les boutons des habits du "prisonnier" en tant que trophée de guerre, sachant que ce dernier va se prendre une déculottée par l'autorité paternelle en rentrant chez lui.



Qui sera le vainqueur et d'ailleurs y en aura vraiment-il un ? Mystère...mais quoi qu'il en soit, le lecteur ne peut que se laisser prendre au jeu dans cette histoire de boutons. Pour ne pas avoir à se faire gronder, voire plus, le soir en rentrant défroqué, c'est Lebrac qui aura l'idée de se ravitailler en boutons et lacets...et ce n'est finalement pas une si mauvaise idée que cela mais je ne voues en dirais pas plus car autant bien le roman que cette bande dessinée remarquablement adaptée par Lemoine et Cécile (pour la scénario et le graphisme) vous réservent encore bien des surprises ! Un ouvrage qui, cent ans après, reste l'une des plus belles œuvres littéraires sur les histoire d'enfance. A (re) découvrir et à faire découvrir !

Le papa de Capucine ne sait pas lire. Il n'est pas analphabète mais illettré, comme environ 2,5 millions d'adultes ayant été scolarisés en France. L'école, il y est allé, il n'aimait pas, il est resté à la traîne. Il a trouvé un travail, il est paysagiste à son compte. Il a honte de son illettrisme et le cache, c'est sa femme qui s'occupe de toutes les paperasseries, il parvient à biaiser lorsqu'il faut lire et écrire : il prétend avoir oublié ses lunettes, être fatigué... La situation devient particulièrement inconfortable et douloureuse lorsque sa fille entre en CP, apprend à lire et le sollicite pour ses devoirs. Il ne veut pas qu'elle sache...



Entre BD et album illustré, cet ouvrage est à double entrée : d'un côté la version de Capucine, de l'autre celle de son père. Les deux parties, destinées aux enfants, sont très simples, le lecteur adulte n'apprend donc pas grand chose en lisant le point de vue du papa, on avait compris entre les lignes.

Ce livre sensibilise les jeunes lecteurs au problème de l'illettrisme, soulignant au passage l'utilité des apprentissages scolaires de base, tout en vantant les mérites de la lecture-plaisir. Un trois-en-un réussi.



• définition de l'ANLCI (Agence Nationale de Lutte Contre l'Illettrisme) : « On parle d’illettrisme pour des personnes qui, après avoir été scolarisées en France, n’ont pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l’écriture, du calcul, des compétences de base, pour être autonomes dans les situations simples de la vie courante. »

L’équipe qui était à l’œuvre pour Poil de Carotte a également eu la charge d’assurer l’adaptation en bande dessinée du grand classique de Louis Pergaud : La guerre des boutons. Si l’œuvre, son auteur et le coloriste ne sont plus les mêmes, les constats faits pour l’album précédent sont ici pleinement adaptés.



Une nouvelle fois, cette collection nous offre une belle réussite avec une adaptation de grande qualité. Elle reprend ici l’essentiel de l’œuvre et parvient à la restituer avec tout ce qu’elle signifie. En apparence le scénario ne pourra que plaire aux plus jeunes, mais l’album offre également une lecture plus analytique qui correspond tout à fait au roman.



Le scénario est une chose et les réflexions offertes par l’histoire en sont une autre : cruauté du monde de l’enfance, rapports compliqués avec les parents (d’ailleurs ignorent-il leur propre passé ?), stratégie de contournement… sociologiquement il y a de quoi se régaler ici.



Cet album permet également de mesurer le temps qui passe et d’enterrer de nombreux clichés sur l’obéissance et les valeurs traditionnelles et autres fadaises relatives à l'éducation (le comportement des gamins face aux raclées familiales en est le plus bel exemple). Il permet également en peu de temps, de revenir sur une société qui est loin d’être idyllique et qui comporte des germes qui restent, hélas, intemporels (la violence, le recours à peu près généralisé à l’alcool, la misogynie, le refus de la différence…).



Les dessins sont sympathiques et ressemblent beaucoup à ceux de Poil de carotte. Cette fois-ci les tons jaunes sont remplacés par le vert des forets qui sert de théâtre à la guerre entre Longevernes et Velrans. Bien qu’assez nombreux, les passages par l’école ou le village sont plus en retrait. Les explications en fin d’ouvrage sont de qualité. Ils donneront envie de lire d’autres œuvres de l’auteur. L’approche sociologique permet de prendre une certaines distance, mais elle trop succincte et laisse trop vite la place à une mauvaise paraphrase du roman.



Malgré une première de couverture qui ne semble pas issue de l’album, La guerre des boutons est une très belle adaptation du roman du même nom. A découvrir d’urgence, si ce n’est déjà fait.

Après avoir produit une quarantaine de volumes qui s’adressent plutôt aux adultes qu’aux enfants, la collection Les grands classiques de la littérature en BD tente avec Poil de Carotte une approche plus ludique.



L’œuvre originale s’adresse surtout aux enfants et son adaptation permet ici de respecter cet état d’esprit tout en permettant également aux adultes de trouver ici leur place. L’auteur, Lemoine, a opté pour un scénario complet qui relie plusieurs séquences indépendantes. Il s’agit donc ici d’une histoire continue et non pas d’une succession de séquences. Comme l’histoire se déroule sur plusieurs semaines, l’on se doute bien qu’il a des ellipses, des passages laissés sous silence, mais tout cela ne transparaît pas ici, tant le récit est fluide.



L’histoire, en fait constituée de plusieurs passages forts, faisant appel au ressenti du lecteur. Comment ne pas compatir aux malheurs du pauvre François, d’avoir envie de le défendre contre une mère acariâtre, une fratrie malveillante et de secouer le père, complètement soumis ? Assurément, le lecteur va s’approprier l’histoire dès les premières planches. Dommage que le dénouement soit aussi rapide et tranchant d'avec ce qui précède.



Les dessins sont sympathiques et très enfantins. Ils sont ici tout à fait adaptés au récit. L’on pourra constater que le décor est immersif et renforce cette impression d’être à la campagne, en plein été. Tout cela respire les vacances intemporelles, il y a ici un peu de Pagnol… La mère, le frère et la sœur de François ont un curieux air de famille avec des formes rondes et allongées assez désagréables, mais réussies, comme s’ils étaient liés par un pacte. Le père tranche un peu avec ses traits ronds, plus travaillés, comme s’il avait pu incarner une sorte de force tranquille. Poil de Carotte détonne, à se poser la question s’il appartient vraiment à cette famille de tortionnaires. Et enfin Mathilde, avec ses traits, et surtout ses yeux, ne peut que capter le regard de son ami.



Les explications laissées en fin d’ouvrage démontrent tout leur pertinence en permettant au lecteur d’en savoir davantage sur l’auteur, sur l’œuvre, sur son contexte et sur… les roux ! Bien vu !



Cette adaptation de Poil de carotte s’adresse aussi bien aux adultes qu’aux plus petits. Cette adaptation réussie est le fruit d’un travail qui peut s’adresser à toutes les générations et pourra faire l’objet d’un moment de partage. A lire, donc et à conserver dans sa bibliothèque.

Edlyn a sept ans et vit avec sa famille sur l’île d’Yeu, au large de la Vendée. Elle ne voit pas souvent son père qui est marin et s’absente souvent. Mais en fait elle préfère quand il n’est pas là ! Il est si autoritaire, et parfois même méchant, qu’elle se sent plus en sécurité avec sa maman, qui est enceinte, sa petite sœur Katell et son petit frère Louis. Pourtant à chaque départ en mer, elle va toujours au même endroit de la côte, accompagnée de son canard, Jack, pour guetter le bateau qui s’éloigne. Et c’est là qu’un jour elle rencontre un petit garçon très particulier…

Mon avis : Certains le savent déjà, je ne suis pas en charge des acquisitions en bandes-dessinées de la médiathèque, d’ailleurs, sauf exception, je recule toujours à l’idée de devoir en critiquer une dans le cadre de mon comité lecture ou à la faveur d’une masse critique… parce que dans ce domaine, en ce qui me concerne, ce n’est qu’une question de goût, j’aime ou je n’aime pas, sans être capable de discerner ce qui pourra ou non séduire mes jeunes lecteurs. C’est en reclassant les bandes dessinées jeunesse que je suis tombée en extase devant cet album que je n’avais jamais vu passer au prêt, ce que je regrette d’ailleurs vraiment maintenant que je l’ai lu. Ce ciel lourd et plein de pluies à venir, ces falaises lointaines qui happent toute la grisaille environnante et enfin cette adorable fillette, cheveux au vent et mains dans les poches, absorbée dans des pensées qu’on ignore encore, sous le regard d’un caneton qui semble simplement attendre qu’elle se rappelle à lui… La première de couverture m’a littéralement transportée sur un bord de mer sauvage, à la recherche de cette enfant mélancolique… C’est une histoire triste et dure, comme seule la vie peut l’être parfois, qui nous émeut sans jamais aller dans la sensiblerie. Le désarroi d’Edlyn est perceptible, sa peur aussi, de ce père si coléreux qu’il en est parfois violent. Sa rencontre avec le mystérieux jeune garçon va l’aider un temps, comme l’amitié peut le faire, en ajoutant cette présence et cette écoute, mais aussi ce partage du vécu, qui fait que l’on ne se sent plus aussi seul au cœur de son quotidien. Mais je ne peux en dire plus par peur de lever le voile sur la touche fantastique du récit qui le rend aussi plus onirique. Les illustrations sont simples et épurées mais au demeurant très expressives, elles adoucissent ainsi un peu la brutalité de certains passages. Le choix des couleurs utilisées contribue au dépaysement… j’ai d’ailleurs une très nette préférence pour le rendu des jours de pluie des dernières pages qui nous accompagnent jusqu’au dénouement de ce one-shot. Demain, je ramènerai Edlyn à la médiathèque mais je ne veux pas l’abandonner de nouveau dans les bacs… il faut que je lui trouve une place de choix, où chacun pourra la voir et n’aura plus qu’à tendre la main pour passer un moment intense en émotions avec elle…

Public : à partir de onze – douze ans

Si vous voulez vous rendre sur le blog de la scénariste et illustratrice, Cécile Brosseau, vous pouvez suivre cette adresse :

http://cecile-images.blogspot.fr/

Si vous voulez vous rendre sur la page facebook du coloriste, Sébastien Bouet, vous pouvez suivre cette adresse :

https://www.facebook.com/sebastien.bouet.90
Lien : http://noslivresnosemotions...

Quelle bonne idée que cet album !! j'ai adoré et ne saurais que trop le recommander aux parents car il touche à un sujet trop peu abordé à savoir l'illettrisme qui touche pas moins de 2,5 millions de personnes en France. J'ai été très surprise par ce chiffre. J'ai aimé la manière dont c'est traité, la sensibilité et l'intelligence avec laquelle c'est écrit. Les illustrations sont agréables , les couleurs pétillantes et joyeuses.



C'est une belle trouvaille de montrer le point de vue de la petite fille Capucine et en tournant la BD on voit le point de vue du père. C'est tendre et cela concerne pas mal d'adultes qui souffrent de ne pouvoir aider leur enfants ou petits-enfants dans leur devoir. Les illettrés sont souvent pris dans la spirale de la honte et de l'isolement.



Ce livre sensibilise les jeunes lecteurs au problème de l'illettrisme et met l'accent sur la lecture pour le plaisir et c'est un pari gagné.



Un livre touchant à mettre sous le sapin il ravira les petits comme les plus grands.



VERDICT



Une bonne idée d'achat pour Noël vous ferez des heureux et vous prendrez plaisir à le lire à vos chères petites têtes blondes ... ou brunes.



A offrir d'urgence

Cette bande dessinée est magnifique et remplie de sensibilité.

Edlyn est une fillette attachante et les dessins sont superbes. Cécile Brosseau a du talent, c'est certain :)

J'aime l'histoire, les dessins, tout me plait dans cette superbe bande dessinée que je vous invite à découvrir.

Des jeunes enfants de deux village différents aiment se battre après l'école et remporter des petits trophées comme des boutons, des lacets...

Il y a beaucoup d'humour, et les personnages sont amusants, j'ai beaucoup aimé ce livre.

Edlyn est une petite fille qui passe son temps sur la côte pour échapper à son quotidien : un père marin pêcheur violent. Toujours accompagnée de Jack son petit canard, elle va un jour rencontrer un étrange garçon.



Une histoire sur le quotidien d'une famille rythmée par un père violent ou absent. Ce qui a forcément des répercussions sur Edlyn qui est attachante.

C'est tout de même une fable qui manque de nuance et tombe tout de suite dans les clichés. Le père accumule toutes les méchanceté, il est vraiment horrible et détestable. Et ce n'est pas les quelques brides de son enfance qui l'excuse d'être aussi con.

Le dessin est très enfantin pourtant le ton et le contenu de l'histoire de l'est pas. Des qu'on est sur des plans larges ca manque cruellement de précisions et les arrières plans sont minimalistes. Dommage...

Une histoire qui manque de densité tant ai niveau du contenu que de la forme.

Poil de carotte est un célébre récit de Jules Renard qui a été publié en 1894 et qui conserve toute sa force. Pour autant, son histoire s'est un peu perdue au milieu de tant d'autres. Il est bon parfois de se rappeler ses classiques et revenir aux fondamentaux. Cette adaptation pourra plaire aussi bien aux grands qu'aux petits.



Il est vrai que c'est une histoire bien triste de différence familiale faite par une mère de famille par rapport à un enfant qui n'a le tort que la couleur de ses cheveux. C'est une série d'épreuves qui attend François Lepic surnommé Poil de carotte. Il devra faire preuve de beaucoup de sagesse pour vaincre toute cette humiliation que lui fait subir sa triste mère.



Il est dommage que la fin soit si expéditive. Au niveau du graphisme, c'est plutôt bien travaillé et agréable à la lecture.

Nous sommes une famille de lectrices : maman et mes miss de 7 et 9 ans sommes des accro d'aventures, d'imaginaire et de fous rires.

Autant vous dire qu'avec ce roman nous avons été servies.

Khalys et Athena sont les princesses de Nautiléa. Depuis que Luke-le-traître a volé une des pierres protectrices du royaume en assassinant son protecteur, la menace gronde et le roi ne peut laisser son royaume en danger.

Il envoie donc les deux princesses à la recherche des quatre autres pierres cachées dans tout le royaume et si possible avant que le traître ne le fasse.

C'est donc ainsi en suivant ces deux filles que le lecteur va s'immiscer dans l'aventure. Car oui ce roman nous permet de choisir les décisions que vont prendre Athéna et Khalys. Dans le style "histoire dont vous êtes les héros" chaque chapitre lu vous mène selon votre choix à un autre pour poursuivre l'aventure... ou au début pour tout rependre.

Quel ne fut pas notre stress à mes miss et à moi de prendre les mauvaises décisions et ainsi de redémarrer à zéro plusieurs fois.

Mais l'expérience aidant, nous avons pu défier les énigmes, réfléchir comme des princesses de Nautiléa et ainsi prolonger l'aventure jusque son terme. Ce ne fut pas sans embûches et parfois détours en tous genres.

Mais une choses est sûre l'on ne sait jamais ennuyée au cours de cette lecture du soir toutes les trois : action, rires et suspens sont au rendez-vous.

L'humour de l'auteur a bien su toucher mes filles et je dois dire que leur faire la lecture à haute voix en utilisant plusieurs voix m'a bien fait rire aussi. J'ai ainsi été fantôme à deux têtes, ogre, ivrogne, vieille sorcière et poisson-menteur entre autres.

Flocon le petit lapin d'Athéna a aussi eu droit à des passages privilégiés où l'on apprécie son courage et surtout sa présence face au danger.

En bref, une super aventure que je me suis empressée de continuer en aller visionner leur chaîne youtube et la video sur une aventure des deux princesses que vous retrouverez ici : https://youtu.be/ElLyRT5D5KI

Adaptation en bande dessinée de l’œuvre autobiographique de Jules Renard.



François Lepic, surnommé Poil de Carotte, se sent mal aimé dans sa famille, particulièrement par sa mère qui semble prendre un plaisir pervers à le persécuter...



Une adaptation forcément un peu réductrice au niveau des états d'âme du jeune garçon par rapport au roman mais qui peut permettre aux jeunes (9/12 ans) une première approche de l’œuvre de Jules Renard. Ils ressentiront certainement beaucoup d'empathie pour ce pauvre Poil de Carotte, tant malmené par sa mère, et auront peut-être envie de lire le roman.



J'ai bien aimé la représentation graphique de Poil de Carotte, un peu moins celle des autres personnages.

En vacances à la mer, Meï et Charlotte ont toutes deux reçu le même cadeau : du papier à lettres avec des petits chats... Ce sera le point de départ de l'amitié entre les deux filles de 11 ans, qui, amenées à très vite se séparer, décident de s'écrire régulièrement avec ce fameux papier à lettres... Charlotte raconte son arrivée dans le village de Salers avec ses parents boulangers, Meï sa solitude face à des parents qui ne cessent de se disputer et une entrée au collège difficile où elle est rejetée.



Pas de grandes surprises ici, mais une jolie BD, où les jeunes ados peuvent se reconnaître (notamment mes élèves qui vivent dans les environs de Salers) et suivre les petites histoires de ces jeunes filles. Et, qui sait, peut-être se mettre à écrire des lettres, voire même des poésies ?!

Je vais résumer : un dessin purement enfantin, des longueurs insupportables et des dialogues qui sonnent creux. Au final, c'est une œuvre qui ne m'a pas convaincu.



Avons-nous là une sucrerie des Editions Soleil tout au plus ? On glisse de manière inattendue vers le surnaturel sans que l'auteur puisse donner de véritables justifications à son récit. C'est réellement dommage car on sentait tout de même un potentiel.



La couverture est même plutôt assez réussie de même que les petites bouilles des enfants qui en deviennent attachants. Il se dégage une pointe de tendresse qui est le bienvenue.



Cependant, l'absence de précision dans le décors crée un grand vide sidéral qu’accroît d'ailleurs le grand format de l'album.



Bref, à la fin de la lecture, on ressent comme une petite déception car il manque incontestablement un supplément d'âme à cette bd.

Je vais pas me forcer, je le dis tout net : je n'ai pas vraiment aimé. On est d'emblée assommé par un verbiage répétitif qui m'a laissé de glace. C'est l'anti-Pico Bogue par excellence qui utilise d'ailleurs le même procédé que Calvin et Hobbes (3 cases pour un strip).



J'ai rarement lu des gags aussi plats. Un exemple : "Je vais me marier" - "Avec qui?" - "Avec lui là-bas !" - "Mais tu ne le connais que depuis hier !" - "Justement, si je ne le connaissais mieux, je le marierais pas !". :| Si vous êtes plié de rire, cette bd est alors faite pour vous. Certains n'hésiterons pas à clamer qu'il s'agit là d'un pur chef-d'oeuvre d'innocence et de malice!



Une gamine nommée Cédille qui ressemble d'ailleurs à un petit garçon s'invente un monde à elle. Bref, rien de très original. Le dessin est très doux avec des couleurs pastels très agréables. Un bonbon sucré qu'il faut faire attention de ne pas avaler de travers.

Une jolie bande dessinée en deux tomes (tome 1 : le cadeau de mes 11 ans ; tome 2 : 12 printemps, 2 étés) qui met en scène l’amitié naissante entre deux jeunes filles de 11 ans, Charlotte et Meï, qui se sont rencontrées par hasard sur leur lieu de vacances. Elles ne vont partager qu’une journée ensemble mais cela va suffire pour faire naître une belle amitié qu’elles vont entretenir d’une manière très originale pour notre époque : en s’écrivant des lettres ! Il faut dire que leur rencontre est liée à un papier à lettres : leurs parents leur ont offert le même bloc de papiers à lettre (sans doute déniché à la hâte dans le seul magasin de souvenirs de leur lieu de vacances) pour la fête de l’une et pour l’anniversaire de l’autre. C’est en s’en rendant compte qu’elles se sont adressé la parole pour la première fois. Ce cadeau, un peu décevant au départ, prend une toute autre dimension quand il leur permet de faire vivre leur belle amitié à distance. Côté forme on alterne les passages de bande dessinée pure (une fois du côté de Charlotte ; une fois du côté de Meï) et la retranscription de leurs lettres respectives. Ça change des nombreux livres constitués de retranscriptions de sms et de mails ! Une belle bande dessinée à offrir pour montrer qu’il existe une autre façon de communiquer que le téléphone portable. Quoi de mieux que de se replonger dans les lettres de sa meilleure amie en cas de petit coup de blues ? Les sms écrits à la va-vite n’ont certainement pas le même effet !
Lien : http://monpetitcarnetdelectu..

Une belle BD sur l'amitié que se portent deux jeunes fillettes de 11 ans, qui se sont rencontrées un jour sur la plage, chacune dégoûté de son cadeau d'anniversaire : Un papier à lettre. Elles vont donc décider de s'écrire mais, attention, que sur leur papier à lettre, pas d'internet, pas de téléphone, pas de texto, rien, que tu papier à lettre !

Les images sont très bien dessinées et l'histoire assez originale. A lire !

Livre choisi par mon fils pour une lecture pour la 5ème, je l'ai emprunté pendant qu'il était chez son papa.

Je ne vais pas m'étendre sur l'histoire de Poil de Carotte que tout le monde connait. Je pense que la version BD ne fait pas passer tous les sentiments par lesquels passe Poil de Carotte dans sa vie d'humiliation permanente mais cela va peut être permettre à des enfants réfractaires à la lecture d'aborder des "classiques".

Sinon, j'ai beaucoup aimé les dessins avec pour couleur dominante .... poil de carotte !!!

En tout cas, mon fils l'a dévoré même s'il pense que le livre "original" doit être mieux ...

Résumé : Pendant les vacances d’été, Meï reçoit pour son anniversaire du papier à lettres, tout comme Charlotte pour sa fête. C’est ce papier à lettres qui va les faire se rencontrer, et nouer une belle amitié, qui va se renforcer via les lettres qu’elles s’écrivent, de retour chez elles.



Mon avis : Une belle bande dessinée sur l’amitié, achetée pour le CDI sur une suggestion d’élève.



Meï reçoit pour son anniversaire un papier à lettres, car ses parents ont oublié ses cadeaux à la maison.



Charlotte reçoit le même papier à lettres pour sa fête.



Cette coïncidence va leur permettre de se rencontrer et de s’apprécier. Mais elles passent seulement une journée de vacances ensemble.



Elles décident donc de continuer à communiquer entre elles via le papier à lettres qui leur a permis de devenir amies.



Meï va retourner dans sa maison en ville, et faire sa rentrée au collège, où elle se sent invisible, mais aussi sentir battre son cœur pour un garçon de son âge dont les parents sont forains.



Charlotte, elle, va emménager dans un petit village de montagne, où ses parents sont boulangers, et va découvrir un nouveau cadre de vie.



Mois après mois, on suit leurs aventures en BD, entrecoupées de leurs échanges épistolaires, ainsi que le développement de leur amitié.



Une BD qui aborde les thèmes de l’amitié, de la difficulté à se faire des amis dans un nouveau cadre, de l’amour, des difficultés familiales, du divorce.



Le lecteur voit sous ses yeux se déployer une belle histoire d’amitié à distance, avec de beaux échanges de lettres, dans une BD aux dessins aux tons pastels.



Une belle lecture.
Lien : http://docbird.over-blog.com..