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Citations de Chandre (23)


La planète Terre est notre île partagée, unissons nos forces pour la protéger.
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Vous êtes comme un de ces ordinateurs... vous allez stocker les informations, attendre, et calculer ce qui se passe !
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À ce moment, elle fut rejointe par la femme entre deux âges qui n’avait cessé de rôder dans les recoins du vestibule. Le regard méfiant qu’elle jeta sur le visiteur le fit penser à un couvent. Il ne manquait à la nouvelle venue que la cornette blanche et la robe bleue ou noire. L’expression de son visage évoquait une sœur converse qui observe un visiteur par la petite ouverture pratiquée dans une porte épaisse, avant de lui permettre, à contrecœur, de franchir le seuil et de le conduire au parloir ou auprès de la mère supérieure. Ses lèvres pincées remuèrent légèrement : — Ainsi, vous venez de la part de Mr Marshall ? On eût dit qu’elle lançait une accusation. Pour sa part, Hester, tête baissée, fixait l’enveloppe avec appréhension. Puis, sans prononcer un mot, elle fit demi-tour et monta l’escalier en courant. Calgary était resté sur le seuil, sous le regard soupçonneux de la « sœur tourière ». Il aurait voulu lui parler, mais, ne trouvant rien à dire, il prit le parti de se taire. Soudain, du haut de l’escalier, la voix d’Hester se fit entendre : la jeune fille s’adressait à la femme, toujours figée face au visiteur : — Père dit qu’il va le recevoir
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« L’atavique esprit de domination masculin […] considère la femme comme un être inférieur, obligée de toujours lutter pour faire admettre sa valeur. » (p. 50)
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« Les propos désobligeants dénotent une société sexiste et contre laquelle Alice Milliat va se battre courageusement quelques années plus tard. » (p. 8)
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Mrs Drake would like to believe that the murder had never really happened, but I think she was pleased to be able to talk about it...

Ariadne, tell me Something, do you like Mrs Drake ?

She's bossy, likes running things. I don't much like bossy women.
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Il a été au bout de sa folie au point de s'offrir lui-même au culte de la beauté.
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Je m’en doutais ! Je savais que vous veniez à son sujet. Vous ne pouvez donc pas nous laisser en paix ? Tout ce drame appartient au passé, l’affaire est finie… — On ne peut jamais affirmer qu’il y ait une fin à quoi que ce soit. — Par exemple ! Jacko est bien mort, n’est-ce pas ? Alors, n’en parlez plus. À défaut de journaliste, peut-être ai-je affaire à un docteur, ou à un psychologue : que sais-je ! Quoi qu’il en soit, il ne faut pas déranger mon père : il est très occupé. Elle allait fermer la porte. Ce que voyant, Calgary agît comme il eût dû faire dès le début : il tira une lettre de sa poche et la tendit brusquement : — Un message de Mr Marshall, mademoiselle.
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Docteur Calgary ? dit-il. Prenez place, je vous prie. S’étant assis, Calgary accepta une cigarette et son hôte s’installa posément en face de lui. Tous ses gestes étaient accomplis sans hâte, comme dans un milieu où le temps comptait pour peu.
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Peut-être votre mission sera-t-elle allégée si je vous affirme que nous savons parfaitement que Jacko n’était pas ce qu’on est convenu d’appeler un être normal, et qu’il est probable que rien de ce que vous pourrez dire à son sujet ne nous surprendra. Aussi terrible que la tragédie ait été, je suis toujours parfaitement convaincu que Jacko n’était pas réellement responsable de ses actes.
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Calgary n’eût pu définir le sentiment qu’il éprouvait face à cet état d’esprit, mais une certitude demeurait : il était impressionné. — Très aimable à vous de me recevoir, dit-il, après une brève hésitation. Un léger toussotement, et il ajouta : — J’ai pensé qu’une visite serait préférable à une explication écrite… De nouveau, une courte pause avant de continuer, précipitant son débit : — Ma mission est délicate, difficile même. — Prenez votre temps, conseilla Leo Argyle.
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À ce moment, une porte s’ouvrit dans le fond de la pièce, et la femme que Calgary avait vue sortir de la bibliothèque avant le début de l’entretien entra délibérément. Elle avait jeté un manteau sur ses épaules et tenait un porte-documents dans une main. — Je me prépare à partir. Auparavant, puis-je vous être utile en quoi que ce soit ? demanda-t-elle à Argyle. Celui-ci hésita quelque peu. « Cet homme doit toujours prendre le temps de répondre », pensa Calgary.
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Bien qu’elle ne fût plus tout à fait jeune avec ses trente-six ou trente-huit ans, elle était très séduisante cette Gwenda : un corps moulé à souhait, une chevelure et des yeux d’un noir intense. Mais ce qui retenait particulièrement l’attention, c’était la vitalité du personnage, alliée à la vive intelligence du regard. Le premier, Argyle rompit le silence, non sans une certaine froideur : — Je n’ai pas l’impression de compliquer quoi que ce soit, docteur, et ce n’est nullement mon intention. Il serait peut-être préférable d’en venir au sujet même ? — Parfaitement d’accord. Auparavant, je tiens à vous exprimer mes regrets des paroles qui m’ont échappé. Elles sont dues à l’insistance avec laquelle votre fille et vous-même avez affirmé que l’affaire en question était définitivement close. Ce qui ne correspond nullement à la réalité.
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Décidément, cette secrétaire était sympathique. — En effet ! Je l’ai citée à seule fin de me faire mieux connaître de vous, et, surtout, pour souligner que, pendant deux ans, je n’ai pas été au courant d’événements… — … tels que les procès criminels, nota Gwenda. — Exactement ce que je voulais dire, miss Vaughan. Puis, il s’adressa à Leo Argyle : — Bien que ces rappels soient pénibles, il me faut vérifier plusieurs points avec vous. C’est bien le 9 novembre de l’avant-dernière année, à environ dix-huit heures, que votre fils, Jack – Jacko pour sa famille – est venu ici et a eu un entretien avec Mrs Argyle ? — Avec ma femme, oui.
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Mrs Argyle ayant refusé, il s’emporta, affirmant qu’il reviendrait et qu’elle serait obligée de s’exécuter. Entre autres, il prononça ces mots : « Vous ne voudriez pas que j’aille en prison ! » À quoi votre femme répondit qu’elle commençait à croire que ce serait peut-être la meilleure solution. Gêné, Argyle crut devoir donner quelques explications : — Nous avions conféré, ma femme et moi, à ce sujet. La conduite de notre fils nous désespérait. À maintes reprises, nous l’avions tiré d’un mauvais pas, espérant, chaque fois, le remettre dans le droit chemin. À bout d’arguments, nous en étions arrivés à penser que le choc d’une condamnation et la rude discipline d’une prison.
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« On les ajoute en mini-jupe, pour divertir le public… Elles sont hyper musclées, hyper fortes, et leur tenue vestimentaire les rabaisse seulement à de jolies filles et les hommes ne voient même plus leur performance sportive. » (p. 9)
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« Vous êtes en tout cas la preuve que le mâle n’est pas fort par nature et qu’il a besoin de s’entraîner pour être performant. Une ‘faible’ femme se débrouille très bien quand elle est entraînée. […] On ne naît pas championne, on le devient. » (p. 17)
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« Si vous pensez que le sport féminin est un signe d’indécence morale, de dépravation des moeurs et d’exhibitionnisme, autant vous le dire : vous vous trompez. » (p. 35)
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"L'atavique esprit de domination masculin [...] considère la femme comme un être inférieur, obligé de toujours lutter pour faire admettre sa valeur."
Alice Milliat
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"Un de nos amis nous raconta qu'il était arrivé à être jaloux de la bicyclette, sa maîtresse le délaissant chaque jour pour courir à son sport favori !"
Docteur Martin, dans sa thèse de médecine sur la bicyclette, 1897
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