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Citations de Gabriel C. (39)


Il était éteint, usé prématurément par une vie difficile. Ce n’était qu’une pâle imitation de la personne qu’elle voyait sur les photos posées sur la commode du salon.
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Dans le pire des cas, ils avaient un mandat et pouvaient entrer par la force mais ils préféraient éviter d’en arriver là, surtout dans ce genre de quartier. Ils n’étaient pas à l’abri d’un voisin violent ou défoncé qui ferait une crise de paranoïa et tenterait de les arrêter par la violence.
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La jeune femme avait vraiment beaucoup de mal avec son collègue. Pourtant, elle ne pouvait pas nier qu’il avait du charme. Non, elle n’aurait pas été honnête en prétendant qu’il n’était pas attirant. Son visage d’éternel adolescent, bien qu’il ait largement dépassé la trentaine, faisait fondre plus d’une femme. En outre, il avait des yeux bleus incroyables, d’un bleu profond comme l’océan. Son sourire pouvait être tour à tour charmeur, chaleureux ou ironique.
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L'acte sexuel à proprement parler ne le fait pas bander. Il a besoin de sang et de mutilations, c’est ça qui l’excite.
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C’était un endroit froid, impersonnel. Un lieu où toute vie avait disparu, ce qui en un sens était le cas. Les longs couloirs aux murs gris clair, l’éclairage cru ainsi que la température relativement basse lui faisaient sans cesse penser à un mausolée.
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La jeune femme espérait vraiment que la fratrie connaîtrait un sort plus clément que leur aînée, mais elle ne se faisait pas trop d’illusions.
Ils tentèrent leur chance dans les bas-fonds de la ville où Maria exerçait son métier. Mais là encore, rien d’exploitable. C’était une fille solitaire. N’ayant pas de mac pour la soutenir et la protéger, elle jouait à la roulette russe tous les soirs. Aucune des filles qu’ils rencontrèrent ne put les aider.
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À treize ans à peine, elle se prostituait pour ne pas crever de faim. Elle avait connu la drogue très peu de temps après et vendait son corps pour pouvoir payer ses doses. Étrangement, elle n’avait jamais eu de mac et avait réussi à survivre, si on pouvait appeler cela de la survie, durant sept années dans la rue. Lorsque les inspecteurs avaient interrogé la famille et les connaissances de la victime, Kim perdit foi en l’Humanité.
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Les analyses toxicologiques avaient mis en évidence des traces d’héroïne. La victime était une droguée notoire. Les marques sur ses bras prouvaient l’étendue de sa dépendance.
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En replongeant dans cette affaire, elle se remémora le dégoût et la pitié qu’elle avait ressentis pour cette pauvre fille. Une incursion dans la misère humaine. Elle était consciente que jamais elle ne pourrait s’y faire. Le monde ne tournait pas rond.
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Elle aurait aimé lui enfoncer son poing dans la gueule à ce petit merdeux mais Kim savait se maîtriser. Il était hors de question qu’elle se donne en spectacle. Elle préféra l’ignorer et se concentrer sur le corps.
L’inspecteur Doom la rejoignit un gobelet de café fumant à la main. La jeune femme pensa qu’il n’avait pas jugé bon de lui en apporter un. Quel manque de classe ! Mais elle n’allait pas se formaliser pour si peu.
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Ce qui perturbait le plus la jeune femme était la sauvagerie avec laquelle le meurtrier s’était déchaîné sur la pauvre fille. La tête était presque décapitée. Vein se disait qu’elle ne devait tenir que par quelques tendons qui étaient visibles d’ailleurs. Une sorte d’écharpe sanguinolente était posée sur l’épaule du corps. Celle-ci sortait de l’abdomen qui ressemblait à un magma indéfinissable. On avait l’impression que l’on avait fouillé dans ce ventre pour en extraire un maximum de choses.
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Le tueur était méticuleux et prudent. Les lieux dans la première affaire avaient été passés au peigne fin et pas un seul petit signe pour les aiguiller. En regardant les agents retourner chaque pierre aux alentours, elle savait qu’ils allaient rentrer bredouilles. Première similitude.
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Steve Doom était un homme pédant et détestable. Il prenait tout le monde de haut, comme s’il avait la science infuse. Il faisait comprendre à sa coéquipière qu’il lui était supérieur. Seul son avis comptait et la jeune femme devait ravaler sa fierté ainsi que les insultes qu’elle avait envie de lui cracher au visage sous peine de se voir retirer l’affaire.
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Elle ne prêtait en général guère attention à tous ces mecs jaloux ni aux quelques bonnes femmes.
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Certains l’appréciaient à sa juste valeur et reconnaissaient son professionnalisme. Mais la plupart la considéraient comme une opportuniste. Une garce qui avait dû écarter les jambes pour y arriver. Elle savait que ce genre de personnes ne faisaient que la jalouser car elle était bien meilleure qu’eux.
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Grande et élancée, elle avait un petit quelque chose qui faisait que les hommes se retournaient sur son passage. Ses cheveux couleur d’ébène rappelaient les ailes des corbeaux, ceux que l’on voit sur les illustrations de contes pour enfants. Ses yeux aussi noirs que la nuit, hypnotisaient ses interlocuteurs. C’était une belle femme, une très belle femme indubitablement. Elle avait une douceur dans son regard qui ne cadrait pas avec l’expression sévère de son visage.
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Une vision de cauchemar, le type était couvert de cicatrices. Tout son visage n’était qu’un ersatz de face humaine [...] Une face de mort, une promesse de souffrances atroces. En parlant de souffrances, sa brûlure était en train de la consumer de l'intérieur. Elle aurait donné n’importe quoi pour que la douleur s’arrête, c’était atroce, inhumain. Elle était même prête à tout abandonner et se laisser mourir là, sur le sol, pourvu qu’elle ne ressente plus rien. Un désespoir profond s’empara d’elle. Ensuite, le visage grimaçant du dingue aux cicatrices refit surface dans son esprit.
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- Au fait, nous avons gardé votre bagage. Je suppose que vous n’en avez pas vraiment besoin, vu ce qu’il contient.

Cette phrase était bourrée de sous-entendus et Chris les reçut en pleine face. Elle se sentait rougir et un sentiment de honte l’envahit. Que pouvaient-ils penser d’elle ? Elle alla une nouvelle fois au plus profond d’elle-même et verrouilla la porte de la honte, pour ne plus jamais devoir la rouvrir.
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Elle n’avait aucune idée de l’heure qu’il pouvait être. Enfermée dans cet endroit obscur et froid, les secondes semblaient des minutes et les minutes des heures. Le temps s’étirait avec une lenteur insupportable. Comme le fil invisible par lequel l'araignée descend sournoisement pour sauter sur sa proie.
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