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Citations de Gabriel C. (39)


Elle se prépara psychologiquement à trouver du crachat ou de la morve dans sa nourriture mais ce fut tout autre chose.
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- Tu comprends pourquoi je ne voulais plus la voir ?
- Oui, je comprends mon amour. Je comprends tout à présent, répondit-elle.
Elle serra plus fort l’homme de sa vie et se dit qu’elle attendrait les prochaines vagues plus sereinement.
À cette pensée, elle sourit.
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Il était réputé violent, agressif avec les filles qu’ils géraient. Il n’avait aucune pitié et n’hésitait pas à coller une bonne raclée à quiconque se dressait devant lui. La jeune inspectrice connaissait ce genre d’hommes. Il était de ceux qui ne supportaient pas être rabaissés par une femme. Elle se dit qu’il y avait peut-être une carte à jouer.
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Une vision de cauchemar, le type était couvert de cicatrices. Tout son visage n’était qu’un ersatz de face humaine [...] Une face de mort, une promesse de souffrances atroces. En parlant de souffrances, sa brûlure était en train de la consumer de l'intérieur. Elle aurait donné n’importe quoi pour que la douleur s’arrête, c’était atroce, inhumain. Elle était même prête à tout abandonner et se laisser mourir là, sur le sol, pourvu qu’elle ne ressente plus rien. Un désespoir profond s’empara d’elle. Ensuite, le visage grimaçant du dingue aux cicatrices refit surface dans son esprit.
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- Au fait, nous avons gardé votre bagage. Je suppose que vous n’en avez pas vraiment besoin, vu ce qu’il contient.

Cette phrase était bourrée de sous-entendus et Chris les reçut en pleine face. Elle se sentait rougir et un sentiment de honte l’envahit. Que pouvaient-ils penser d’elle ? Elle alla une nouvelle fois au plus profond d’elle-même et verrouilla la porte de la honte, pour ne plus jamais devoir la rouvrir.
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Elle n’avait aucune idée de l’heure qu’il pouvait être. Enfermée dans cet endroit obscur et froid, les secondes semblaient des minutes et les minutes des heures. Le temps s’étirait avec une lenteur insupportable. Comme le fil invisible par lequel l'araignée descend sournoisement pour sauter sur sa proie.
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Le voyage parut une éternité pour tout le monde.
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Tina est grande. Elle, elle est d’une taille qui passe inaperçue. Son amie est blonde (une couleur de blé, comme elle aime à le répéter), Mia, c’est plutôt un blond sale (comme les autres aiment à le préciser).
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[…] l’aile D. «D» comme Dangereux, précisa le Docteur Diane.
Elles en vinrent à parler du professeur Durand.
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« La peur gagne Mia. Elle voudrait pouvoir partir mais sincèrement elle est fascinée par le récit de son amie. C’est de la folie mais ça ressemble à une folie hypnotique »
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 Ses iris n’étaient plus de cette couleur qui l’avait envoûtée auparavant mais d’un brun-rouge profond, un ocre sombre.
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Elle avait été anéantie. Plus de famille, plus personne sur qui compter. Lorsqu’elle était entrée dans la police, personne pour la féliciter ou la prendre dans ses bras. Orpheline, c’était le mot qui la définissait. Ce qu’elle pouvait haïr ce terme.
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La jeune femme sentit une pointe au cœur. Elle était déçue que l’homme qu’elle venait de rencontrer puisse être marié. Il y avait donc une femme dans sa vie. Pourtant, la petite cabane n’avait aucune touche féminine. Peut-être s’agissait-il simplement d’un endroit où il allait se ressourcer ? Elle se reprit. Elle n’était pas là pour faire dans le sentimentalisme et les coups de foudre, très peu pour elle.
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C’était impressionnant. Une telle similitude était impossible surtout que Marcus n’avait pas lu la lettre que le capitaine lui avait tendue puisqu’ils avaient assisté au petit manège dans le chalet.
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Il avait des yeux incroyables. Elle n’aurait su dire s’ils étaient bleus ou gris, un mélange des deux peut-être. Mais elle ne pouvait détacher son regard du sien. Des frissons la parcoururent et elle sentit son estomac se nouer. Il lui sembla que le monde autour d’elle s’était paralysé. Il n’y avait plus rien sauf cet homme avec ce regard qui la transperçait tout entière.
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Nous ne sommes plus au XIXe siècle et nous n’habitons pas les quartiers de Londres. Notre bonhomme s’est simplement adapté à son environnement. Mais si tu veux que je sois vraiment honnête avec toi, un nouveau meurtre va avoir lieu dans très peu de temps et la victime ou plutôt les victimes auront des prénoms se rapprochant d’Élisabeth et de Catherine.
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L’écriture est pareille. Pour nous, néophytes, nous dirions qu’il s’agit de la même personne qui a écrit les deux lettres. Je te rassure, elle ne l’est certainement pas. Mais le tueur a dû travailler des heures et des heures pour arriver à un tel résultat. Je reste persuadé qu’il se sent investi d’une mission. Il s’imagine être peut-être la réincarnation du fameux tueur.
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Jeune fille, cette appellation la fit sourire. Pouvait-on encore l’appeler « jeune fille » ? Elle avait dépassé la trentaine et largement mais ce terme la mettait tout en émoi. Elle reprit ses esprits et attendit la suite, comme une gamine s’impatientant de connaître la suite de l’histoire que son père lui lit le soir avant de s’endormir.
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De curieux, il passa d’intéressé pour finir par être excité comme un gamin de quinze ans devant une jolie fille aux formes généreuses.
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Elle n’était pas spécialement attrayante mais elle avait l’avantage d’être plus au calme. On y trouvait une grande baie vitrée donnant une vue assez large sur la ville. Un énorme bureau submergé de paperasse dont des documents importants masquaient une partie des photos de famille que le capitaine avait pris soin de placer en face de lui lorsqu’il était assis. Un semblant de vie familiale, se dit la jeune femme.
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