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Critiques de Grelin (48)
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Vie de merde, Tome 1 : Les premières fois

Bande dessinée mise en ligne gratuitement et légalement sur Izneo récemment, VDM, Tome 1 : Les premières fois a attiré le suiveur du site VDM que je suis !



Au moins ici, le format « historiettes » en bande dessinée cher aux Spirou, à quelques Titeuf, aux Profs et autres Blondes (pour les séries les plus connus), le format qui dévoile un petit récit par planche, est totalement justifié ! C’est une bonne nouvelle. Pour rappeler rapidement le principe des VDM sur Internet, il s’agit de dévoiler, en une à deux phrases, une situation gênante, déroutante ou agaçante qui peut faire que nous avons eu une Vie De Merde aujourd’hui. Comme cette définition peut s’adapter à toutes les situations de notre vie quotidienne, les concepteurs de cette bande dessinée menés par Hipo ont préféré se focaliser sur un aspect particulier : les premières fois sexuelles. Sujet ô combien foisonnant de VDM car particulièrement traumatisant pour beaucoup, les « premières fois » donnent assez de matière à cette bande dessinée pour tenir le format classique en franco-belge : la quarantaine de pages (même si, attention, plusieurs situations sont un peu redondantes quand même).

Si le sujet est divertissant mais peu original, qu’en est-il du dessin ? Grelin s’en tire, ma foi, pas trop mal ; c’est une bande dessinée grand public destinée à être consommée sans difficulté, alors, de ce point de vue-là, le dessin est cohérence totale avec l’objectif de l’objet. À noter également que, malgré le thème résolument fondé sur la sexualité et l’érotisme, les dessins ne font pas voyeurs et n’accentuent pas spécialement la sensualité des corps, rendant ainsi chaque situation d’autant plus banale, voire quotidienne, ou en tout cas proche de la réalité sans fard ni exubérance.



Une bande dessinée honnête donc, qui, si elle n’est évidemment pas d’une qualité énormissime, remplit son office dignement et honnêtement. Les fans du concept « VDM » apprécieront.



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Une petite tentation

Calista est une jeune fille pleine de vie. Elle essaie tant bien que mal de poursuivre ses études avec les quelques sous que lui donnent ses parents. Mais, cela étant insuffisant, elle travaille chez Mac Do et fait du baby-sitting, notamment chez un couple, Jean et Inès. Leur petite fille Emma adore lorsque Calista vient la garder car elle a droit à une petite histoire avant d'aller dormir et une sucette si elle est sage. Calista est une jeune fille sérieuse, beaucoup moins délurée que sa meilleure amie Anna, une blonde sexy, extravertie et qui profite de ses charmes. Elle collectionne les amants d'un soir même si elle est en couple avec Hugo. Un soir où Calista se fait raccompagner chez elle par Jean, Anna les aperçoit et trouve ce quadragénaire tout à fait à son goût. Pour le fun, la rigolade et parce que cet homme est plein aux as et pourrait leur permettre de vivre gracieusement, elle fait un pari avec son amie: la première qui réussit à mettre cet homme dans son lit a gagné. Les deux amies vont alors tout faire pour passer du temps avec lui, sans penser aux conséquences de leurs actes...



Une belle jeune fille en première de couverture qui a l'air de s'offrir à nous, de quoi attiser ma curiosité! Et c'est finalement une jolie histoire que nous offre Tehy. Un pari fou entre deux amies va finalement bouleverser la vie de tous les protagonistes et révéler la part d'ombre de chacun. Sans mièvrerie ni morale, cet album simple et moderne est à la fois touchant et dramatique. Les personnages, au caractère bien trempé, sont finalement humains, tantôt attendrissants tantôt cyniques. On se laisse prendre au jeu du pari et on attend fébrilement le dénouement. Avec un dessin vraiment charmant, efficace et juste, un trait fin et des couleurs vivantes, Grelin donne une certaine fausse légèreté à cette histoire qui se voulait innocente.



Une petite tentation... j'y ai succombé...
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Brume

L’avantage d’être dans un réseau de médiathèques, c’est que des nouveaux titres arrivent régulièrement : on s’échange certains documents entre bibliothèques… Or, alors que je devais rendre la bande dessinée « Brume », je me suis permis de la lire vite fait pendant ma pause… Il y avait un panda roux sur la couverture, alors il ne m’en fallait pas plus pour me convaincre ! De plus, elle était « classée jeunesse » et abordait la thématique de l’environnement, donc j’ai pensé que je passerais un super moment… mais non, pas plus que ça. Déjà, il faudra que je signale à mes collègues que ce n’est pas du tout pour les enfants (à la limite, pour des ados, cela passerait), car certains messages sont compréhensibles uniquement par des adultes, l’humour noir n’est pas forcément compris de tous et, bien qu’elle soit jolie, la petite BD « Dans tes ramures » met en scène une petite dame nue dont on voit toute l’anatomie sous tous les angles (seins, fesses, clitoris et vulve)… Alors quand je pense que plusieurs jeunes enfants ont emprunté cette BD, je me pose des questions et me dis que j’aurais peut-être dû lire l’ouvrage avant… Bref, vous pouvez imaginer dans quel état j’étais en repensant à cette lecture…



Outre ce détail qui me donne encore des sueurs froides, je trouve l’idée de recueil d’histoires autour de la thématique de l’environnement très intéressant. Une trentaine d’auteurs se sont pris au jeu et ont proposé quasiment vingt récits dans un style et une ambiance différents avec toujours un message important lié à la nature. Parmi les histoires proposées, on est souvent dans des mondes post-apocalyptiques où la faune et la flore ont été touchées voire anéantie. Notre monde n’existe plus et les personnages se ressassent des souvenirs d’antan en se disant qu’ils auraient dû réagir… Il y a également des récits sans dialogues comme « Ce qu’on mange » dont le message est très fort ou encore des univers où les robots sont très présents.



Mes nouvelles favorites sont peu nombreuses cependant, elles m’ont marquée. Il y a « Arche » qui m’a fait songer au roman/film « Les animaux fantastiques » : l’humanité a été anéantie et seules quelques espèces ont été sauvées puis placées dans des salles pour les protéger et les laisser vivre en paix. Un grand-père et sa petite fille habitent dedans et vivent en harmonie avec ces animaux… Mais ils ont tout perdu et ne pourront jamais revivre comme autrefois sur Terre… Les dessins sont superbes et on sent bien la douleur qu’éprouvent les protagonistes. J’ai également aimé « Mommy ? Daddy ? » où le graphisme sombre et gothique m’a envoutée. « Jugement premier » est tout simplement original : un bûcheron est jugé par des arbres dignes des Ents du « Seigneur des anneaux ». Une fois encore, le message est très fort et, pour une fois, le scénario se finit de façon positive où l’espoir est permis. Enfin, dernière nouvelle marquante : « Floraison » dont l’idée de fleur comme partie du corps m’a beaucoup plu. Les autres petites bandes dessinées sont plus ou moins sympathiques. J’ai trouvé certains messages plus clairs et percutants que d’autres… Mais comme on dit, c’est une question de goût… Ma plus grosse déception a été « Meat Coke » dont le graphisme ne m’a pas du tout plu. C’est trop fouillis, psychédélique et écrit très petit… J’ai vraiment eu du mal à la lire…



Dans l’ensemble, j’aime l’idée générale de la BD qui laisse plusieurs auteurs et dessinateurs s’exprimer sur la thématique de l’environnement néanmoins, j’ai eu peu d’œuvres qui m’ont plu sur les vingt récits… Par ailleurs, j’aurais souhaité voir plus de pages pour certaines de mes BD favorites. Je me répète, mais je ne suis vraiment pas fan du format « nouvelles ». C’est parfois trop court… Bref, un ouvrage avec de beaux messages partant d’une chouette initiative, mais qui n’aura pas su entièrement me convaincre…


Lien : https://lespagesquitournent...
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Une petite tentation

J'avais déjà bien aimé Le Sourire de la babysitter. Voilà une reprise de ce même récit assez salutaire. En effet, le résultat final me plaît et m'a davantage convaincu. On ne lâche à aucun moment cette lecture assez fluide.



Il est vrai que ces deux filles sont de véritables garces dont il faudra se méfier. Cependant, j'ai bien aimé le final où l'on voit que les chemins parfois se séparent. La conclusion m'a rappelé de mauvais souvenirs avec l'amitié. Qui cesse d'être un ami ne l'a jamais été disait le proverbe. Je pense plutôt qu'il faut le voir comme l'auteur, c'est à dire comme une étape de sa vie qui nous permet d'acquérir de la maturité.



Il est vrai que cela se concentre sur le plaisir et sur le désir avec la tentation. On peut avoir une autre lecture sur le plan des relations amicales dans une compétition finalement assez malsaine. Bref, sous un aspect assez léger, il y a une profonde réflexion. La fin de ce récit ne sera pas si immorale que cela !
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Une petite tentation

« Une Petite Tentation », c'est l'histoire d'une étudiante qui fait du baby-sitting chez un couple riche . Un soir sa meilleure amie la rejoint à l'improviste et, alors qu'elle lui fait visiter l'appartement luxueux de ses employeurs, les deux se prennent à rêver... Et si elles trouvaient un homme riche, et vivaient dans appartement comme celui-ci ? Et si elles séduisaient cet homme-là, viraient sa femme et s'incrustaient chez lui ? Leur rêve se transforme en défi, à savoir la première qui parviendra à le séduire.

Ce roman graphique m'a fait froid dans le dos et m'a laissé une impression mitigée. Ce que je peux dire sans hésiter, c'est qu'il est particulièrement troublant et intéressant. C'est une histoire d'amitié, d'amour et de séparation. Il parle de cruauté et de trahison, il évoque l'envie (au sens négatif du terme), la cupidité, la convoitise, l'ambition démesurée de ces deux jeunes femmes, et dénonce leur immoralité. Celle d'une en particulier : nous avons Calista, l'introvertie sentimentale qui se laisse malheureusement entraîner dans cette néfaste aventure par son amie extravertie, dévergondée, sans scrupule et manipulatrice. Autant Calista peut éveiller la sympathie malgré ses côtés naïf, faible et influençable, autant Anna n'a éveillé en moi que du dégoût et de la pitié. Elle est belle, elle a l'air innocente, mais c'est une redoutable perverse. J'aime autant vous prévenir que la gent féminine en prend pour son grade dans ce roman graphique, entre Anna, sa copine immature et l'épouse – la pauvre épouse, victime trahie par son mari, qui n'a pas hésité non plus à prendre du bon temps avec son amant – on ne se sent pas vraiment flattée. Les personnages féminins ne sont pas reluisants, on est loin d'avoir là des modèles de vertu. C'est une histoire vraiment écœurante, où règnent le mensonge, l'hypocrisie et la tromperie... Nous sommes déjà témoins de ça tout le temps dans la réalité, alors c'est douloureux de tomber sur un roman graphique, qui, au lieu de nous faire rêver et espérer avec de belles illustrations, nous met le nez dans la boue (surtout pour les sensibles comme moi, qui rêvent de romantisme et de tendresse !).

Autre bémol : j'ai trouvé le personnage d'Anna vraiment trop caricatural, le trait a été un peu trop forcé. Et l'histoire est quand même très consensuelle...



Je vais terminer en disant que j'ai été très sensible au dessin. Il est dynamique, coloré, très enlevé, et j'ai aimé les expressions des visages, les airs angéliques des filles, leurs courbes voluptueuses, tout ça dissimulant à la perfection toutes leurs mauvaises arrières pensées.



Bref, j'ai aimé, pas aimé ? Je n'en sais finalement rien, j'ai juste trouvé ce roman graphique dérangeant et très triste.
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Une petite tentation

Des âmes au diable.

Calista, jeune étudiante, travaille au McDo et fait du babysitting pour payer ses études. Elle aimerait se dévergonder comme son amie Anna, étudiante sans scrupules, arriviste avant l'heure, jouisseuse sans implication sentimentale. Anna lance un pari à Calista. Qui sera la première à séduire Jean, le beau quadra friqué, à expulser Inès, sa femme et à profiter du bel appartement ? Si Calista est déjà dans la place, sa timidité et sa retenue ne la favorisent pas quand Anna fonce, corps offert, croyant déjà tout connaître de la psyché et des pulsions masculines. Dans ce jeu intéressé d'une séduction effrénée, les pertes peuvent être lourdes et définitives.

Malgré un titre raté et un dessin de couverture plutôt fade, la bande dessinée qui s'ensuit est d'excellente facture, accrocheuse, rondement menée, perturbante, surprenante, touchante. Les deux jeunes femmes peuvent effrayer, au départ, avec leur cynisme et leur égoïsme, sans règle et sans limite. La blonde Anna semble redoutable. Elle planifie son approche du mâle après l'avoir espionné pour mieux le faire chuter.

Jim a parfaitement agencé son histoire et les surprises bien amenées sont de taille, allant crescendo. Il n’y a rien de moralisateur dans cet imbroglio sentimental. Chacun en prend pour son grade quel que soit son statut. L'auteur tricote toujours la même thématique du désir entêtant et du temps corrosif mais il apporte des nuances qui en font tout le sel. Grelin dessine vif et bien comme un mangaka de haut vol mâtiné de culture franco-belge. Le travelling arrière d'Inès sur son balcon ou la dernière apparition d'Anna dans une décapotable sont particulièrement marquants par le pouvoir évocateur du hors champ où les âmes jetées au diable s’abîment. Il aurait été dommage de ne pas s'être laissé tenter par ce one-shot à double détente.
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Inferni, tome 1 : Héritage

«- Hey, tu as vu que ton livre brille dans le noir ?

(La surprise la nuit dernière quand tâtonnant pour regarder l'heure, j'ai remarqué une fresque luminescente aux bords de mon lit)

- Wé c'est cool, non ?

- Ben ça fait girly surtout»



Girly je n'ai pas trouvé. Mais plutôt un beau trait rond, joyeux, doux, des couleurs qui vont bien dans l'ensemble pour un album jeunesse. Les cases sont très bien découpées, la lecture est un regal. On est résolument dans l'aventure, l'exploration fantastique, le truc bien chouette à vivre quand on est gamin, savamment dosé frisson/reconfort. Il n'y aurait pas un poil trop d'onomatopées servies à toutes les cases, une faute à bienvenue (bienvenuE poukram) et une fin de tome 1 ouatdaphoque, on avait un quasi sans faute.



En bref une trilogie qui débute sous de très bonnes auspices !

Merci à Babelio pour cette Masse Critique et à l'éditeur d'avoir joué le jeu !
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Le sourire de la baby-sitter, tome 1 : Cali..

Faut-il se méfier des baby-sitters ? Personnellement, je n’accorderai pas confiance dans la garde de ce que j’ai de plus précieux au monde à de petites écervelées qui veulent s’envoyer en l’air ainsi que jouir de tout sans avoir à fournir l’effort de travailler. C’est bien le portrait peu flatteur qui nous est fourni par cette bd. C’est clair que cela ne va pas favoriser ce mode de garde. Et pourtant, devant c’est adorable et joli. Une fois que vous avez le dos tourné, ce n’est plus la même chose…



Au début, certains dialogues me sont apparus comme un peu inutiles comme pour combler des cases d’une histoire qui avait du mal à décoller. Puis, vers le milieu, cela commence enfin à avoir un peu d’intérêt. On se demande comment tout cela va finir. C’est tout de même intéressant car on se place du côté des méchants. Il est dommage de ne pas entrer dans l’intimité du couple des parents victime d’une sombre machination. Cela aurait donné plus de poids à la tragédie qui se prépare.



Maintenant, je ne vais pas descendre une bd qui ma foi n’est pas aussi mauvaise que cela comparée à bien d’autres. J’ai même aimé le dessin tout en rondeur qui souligne la beauté venimeuse de la baby-sitter et de sa comparse. Il est clair que la lecture ne sera pas inoubliable non plus…
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Vie de merde, Tome 1 : Les premières fois

J'aime bien cette BD d'humour avec ses personnages résolument modernes. Les gags se déclinent autour d'une page. C'est agréable à lire car aéré. Enfin une BD d'humour moderne qui se respecte.



Il faut dire que le rythme de parution a été assez rapide : pas moins de 17 albums et trois best of en 4 ans (2011-2015). Chaque album traite d'un thème différent. Le premier aborde les premières fois en amour, le second s'intéresse au boulot etc...



Ce sont des histoires de vie quotidienne qui sont brocardées avec humour. C'est drôle et croustillant à la fois.
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Inferni, tome 1 : Héritage

Inferni pour ne pas emprunter le mot inferno qui est déjà pris. Pour autant, cela désigne la même chose à savoir l'enfer qui va s'insinuer dans la vie de ce petit garçon Anton obligé de fuir la mésentente de ses parents à la ville pour se réfugier dans un étrange manoir appartenant à la famille.



La lecture a été plutôt agréable avec un graphisme qui est tout à fait lisible. Il est vrai que le trait est un peu forcé et géométrique notamment au niveau des visages des différents personnages. Même le petit chien ressemble à un petit bouc apprivoisé.;)



Ceci dit, c'est une lecture sympathique réservée plutôt à la jeunesse.
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Brume

C'est une série de courtes histoires écrites par des auteurs différents sur le thème de l'écologie et de la préservation des espèces. C'est forcément inégal, certains récits sont parfois très manichéens, caricaturaux, certains assez enfantins, d'autres plus graves, mais le tout fonctionne bien, il y a une cohérence d'ensemble, non dénué de militantisme, avec un ton ludique pour un résultat distrayant, frais et dynamique.



Arche de Grelin, Djet et Maele C : assez enfantin aussi, et touchant, un grand père préserve une faune artificelle pour son petit-fils.



La contre attaque du panda de Grayshuko : assez rocambolesque, un papa lutte contre les grands groupes agro-alimentaire déguisé en panda.



Lia et Mister Mug de’Hélène Canac et Laurent Habart : Sans doute celui qui m’a le moins plus, le même thème que Arche.



Analogon de Yuio : très enfantin, très simple, mais qui touche juste, un grand-père explique sa passion pour le jardinage à ses petits enfants.



Ce qu’on mange de Julia Bax : Des animaux obèses qui se nourrissent dans une décharge. Une allégorie sur la malbouffe. Dessin trop académique à mon gout.



Retour à la mer d’Aral de Ludovic Ouali : Le réchauffement climatique, sa conséquence dans certaines régions, traité avec des personnages réalistes, très touchant aussi.



Chamallow de Malvil et Kalkair : deux hérissons dégénérés à cause des saloperies qu’ils mangent, cette histoire ci fait dans l’humour noir, court mais percutant.



Dans tes ramures : Eloge du retour à la nature, un peu de militantisme naturiste, rien de bien choquant, au contraire, léger et poétique. Dessin un peu naïf en aquarelle.



Mauvaise graines : du post apocalyptique servi par un graphisme original, à la Tim Burton, très beau, et triste.



Momy ? Daddy ? de Samkat : Graphisme intéressant, je suis moins convaincu par la symbolique qui manque de finesse. Le seul récit qui m’a laissé de marbre.

Jugement dernier de Misday : Graphisme très classique, mais l’histoire de ce bucheron jugé par des arbres est bien vue, simple et très efficace.



Réminiscence de Nicolab : Assez classique, avec des personnages intéressant,s un récit bien construit, sans être fan absolu, cette histoire aurait pu faire le sujet d’un one-shot.



Erika de Guillaume Clavery et Paul Drouin : On est ici plutôt dans le reportage, à la manière de Davodeau, ça parle de la marée noire de L’Erika, un réquisitoire contre l’utilisation du pétrôle.



Meat Coke d’Anael Snook et La Grenouille Noire ; Militantisme le plus agressif pour parler de la consommation de viande et des consortiums de l’agro-alimentaire, un graphisme volontairement sombre, en jaune et noir, une voix off qui distille des slogans publicitaires, un univers post-apocalyptique violent, le récit choc du recueil.



Mutsubushu Totoyor de Rémi Maynègre : récit volontairement caricatural, utilisant les ressort du manga, outrageusement manichéen, La nature contre l’industrie en version Power Rangers, drôle et sympathique.



Floraison de Olivier Pichard : Sans doute le récit le plus onirique, le plus original et le plus surprenant de la série.



Megacorp d’Olivier Dobremel et Saimon : M’a fait penser aux récits de Christin et Bilal ou de Caza, dans les années 70, non dénué de charme, une dystopie bien mise en place en très peu de pages, une belle réussite.



Jungle Urbaine ; Un récit de post-apocalyptique assez classique, les animaux et la nature ont repris leurs droits, la ville s’est transformée en jungle, assez haletant, du rythme et de l’action sur 11 pages.
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Une petite tentation

C’est une histoire espiègle de deux jeunes-filles qui se lancent dans un défi qui n’a rien d’anodin puisqu’il consiste à prendre la place de l’épouse de l’homme dont elles gardent l’enfant. A partir de là, il n’y a plus de limites pour parvenir à ses fins et tous les coups sont permis.

Je ne sais que penser de l’intrigue… Plongé dans le pari fou de ces deux minettes qui se sont fixé pour but de prendre la place d’une pauvre femme dans son couple, vous voilà transformé en lecteur-complice.

L’escalade à la perversité et à la manipulation est troublante voire dérangeante. Les deux personnages féminins – la discrète et timide Calista, et sa délurée de copine Anna – ne sont pas là pour redorer le blason de la gente féminine.

Néanmoins, j’ai adoré les dessins de Grelin. La colorisation est parfaite : vive, lumineuse, ça pétille ! Il donne vie à ses héros en traduisant très bien leurs arrières-pensées en expressions et en postures. Calista et Anna sont très bien dessinée en beautés empoisonnées. C’est délicieux !

Un avis plutôt partagé entre un graphisme très séduisant et une intrigue qui bouleverse un peu les stéréotypes (bien qu’elle en soit truffée) : ici ce sont les femmes qui tiennent le rôle de mauvais garçons !
Lien : http://lespagesdesam.wordpre..
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Inferni, tome 1 : Héritage

: Diantre! Encore un récit où les parents se séparent!



Paradoxalement, dans ces littératures jeunesse, le divorce est une rupture qui inspire très fréquemment le départ de formidables aventures.



On rebondit.



Depuis longtemps, les auteurs nous proposent de la résilience bien chaude en soupe et nous lecteurs, sommes clients d'un bon bol qui réchauffe l'âme et l'imaginaire.



Qu'avons-nous là, donc?







Un petit personnage qui tire sa valise derrière lui et qui a la triste impression que ses parents se débarrassent de lui en le plaçant chez la tante en attendant que les grands règlent leurs histoires de grands.



Si certains enfants ne préfèrent pas traîner dans les parages, Anton, lui, se trouvent suffisamment grand pour affronter tout cela plutôt que de lui servir une version édulcorée pour enfants pour expliquer les choses de la vie.



C'est en ronchonnant qu'il pose ses valises chez une tante un peu...particulière.







L'image nous montre bien ce que le texte ne dit pas.



Elle adopte une expression fermée et très sévère.



Bien que la maman sert dans ses bras sa soeur chaleureusement contre elle, comme si l'entente et la compassion était au rendez-vous (nous ne pourrions en douter puisque Anton est invité), la tante ne fait pas long feu dans les parages au départ de la maman et cela nous laisse un peu coi de l'accueil attendu.







Anton mettra cela de côté et notera surtout pour l'instant le mini bélier qui lui souhaite bienvenue à coups de cornes.



Quelle est cette créature des enfers à hauteur de pré-ados?



La cuisinière Léonie lui apprend que la bête se prénomme Méphy (Méphy, ça fait Méphisto, ça. On est pas loin).







Les élèves de sa nouvelle école lui font bon accueil à leur manière, il apprend de leur bouche qu'il vit dans le manoir de la sorcière et que Léonie est une ogresse.



Tandis que Thad lui propose de lui présenter son père pasteur pour sauver son âme, Alice, une élève plutôt amicale, lui souhaite chaleureusement bienvenue en Enfer.



Sa propre mère ne semble pas bien vu par l'entourage du village dont les enfants la qualifie de démons. Elle écrit des romans.







Où sommes-nous tombés, pensons-nous?



Anton partage ce sentiment d'incompréhension surtout depuis qu'une poupée de chiffon a pris vie dans sa chambre la nuit de son arrivée.



Et le reste de la BD ne détrompera pas sur le fait qu'il se passe des choses dans ce manoir de pas très catholique.



Le tome 1 est une introduction a une aventure plus grande (voyez, on vous l'avait promis), il n'y a qu'à voir les dernière pages du volume.



L'enfer est pavée de bonnes intentions.



Et bien,il se pourrait bien que cela soit vrai et les auteurs jettent un voile à la Disney sur le monde des démons.



"Les démons sont nos amis, ils faut les aimer ici", aurait-on envie de chantonner.



Qu'ils ont l'air trognon!



Ca donne envie d'en voir d'avantage, de comprendre où cela nous mène et de vérifier si les auteurs jouent vraiment des apparences.



Très sympa.



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Une petite tentation

Si l"image en première de couverture vous rappelle vaguement quelqu'un, ça n'est pas sans hasard. Figurez-vous que l'auteur de cette BD avait déjà sorti un premier tome "Le sourire de la baby-sitter : Tome 1 : Calista". Et sur la couverture, Calista s'affichait avec un magnifique sourire.

Autant vous le dire tout de suite (et là vous allez cesser de sourire) : le tome 2 ne viendra jamais. L'auteur s'étant fâché avec la maison d'édition. Le projet repart de zéro. Et au final, cette année : une nouvelle version complète en one shot est disponible (celle-ci, au cas où vous n'auriez pas suivi ^^) !



Étant curieuse de connaître la fin, je me lance. La trame est respectée : Deux adolescentes, Calista et Anna, décident de gagner 20 ans de leur vie en prenant la place de la femme d'un quadra qui gagne bien sa vie (en l’occurrence, il s'agit du couple chez qui Calista fait du baby-sitting).

J'ai adoré les personnages ! Calista (ma préférée), un peu paumée, complexée, étudiante vivant chez son frère pendant son absence qui se lance dans ce pari sans trop y croire. Anna, la délurée, immorale à souhait (quoique...) qui enchaîne les mecs comme des cacahuètes apéritives. Bref, deux filles totalement opposées ! Chacune va avoir ses ruses de sioux pour le faire craquer...



Ce livre est plutôt pas mal. J'apprécie énormément les dessins. Les filles sont pulpeuses tout en étant réalistes. Par contre, je suis restée sur ma faim (ou ma fin, au choix). Si je trouve l’avant-chute originale, la dernière planche me perturbe totalement...



Bref, je vous le recommande quand même ; )
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Une petite tentation

"Une petite tentation" c'est l'histoire de deux filles qui vont se lancer pour défi de conquérir un homme marié, de virer sa femme pour profiter des avantages financiers que celui-ci possèdent...



J'ai ouvert ce roman graphique sans aucune connaissance du sujet, sur conseil. Je viens de le refermer et je reste pantoise...



J'ai eu beaucoup de mal avec cette idée de s'assurer un avenir en se mettant avec un homme riche et en acceptant tout ses désirs.. Faut-il avoir si peu d'estime, de respect pour soi pour en arriver à prendre une telle décision ?



Les pages défilent et on se laisse balader en laissant de côté l'immoralité qui persiste.



Les illustrations sont certes magnifiques mais la lecture m'a beaucoup déçue...
Lien : https://passionlecture1204.b..
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Inferni, tome 1 : Héritage

Clairement fantastique, cette bd pour jeunes ados met en scène l'arrivée d'Anton dans un nouvel environnement où il ne se sent pas à l'aise. Que ce soit par l'attitude de sa tante, clairement antipathique, celle de la plupart de ses camarades de classe, qui le juge sur le passé de sa famille, ou de l'ambiance au manoir, inquiétante à souhait, on comprend rapidement qu'il veuille mettre les bouts. Heureusement il y a quelques points positifs dans le tableau qui donnent largement à sourire, comme les personnages secondaires à la répartie assaisonnée...

Pour les dessins, Grelin mélange les codes et les influences. On retrouve le format franco-belge et son découpage, les exagérations et les valorisations rythmiques du manga, ainsi qu’une palette graphique somme toute assez comics. De quoi plaire à tout le monde.



Premier tome d’une trilogie (annoncée dès la quatrième de couverture), Héritage constitue une véritable introduction en installant les personnages principaux, leur mythologie ainsi que le(s) univers dans le(s)quel(s) ils vont évoluer. Le seul bémol viendra donc de la frustration ; j’aurais en effet aimé quelques planches supplémentaires (même si les bonus devraient plaire aux jeunes).
Lien : http://boumabib.fr/2017/04/0..
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Une petite tentation

BD originale et agréable à lire, en dépit des incohérences .

Malgré un dénouement plutôt inattendu, j'ai été assez déçue ; cependant cela m'a donné envie de lire d'autres BD de ce duo.
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Une petite tentation

Deux jeunes filles, l'une beaucoup plus délurée que l'autre vont tout faire pour réussir leur pari à savoir : " Séduire le mari. Virer sa femme. Prendre sa place. La première qui réussit a gagné ".



Au début j'avais un petit sourire, puis est venu l'indignation envers ces jeunes femmes. Ont-elles si peu d'estime d'elles-mêmes pour faire ce genre de choses, détruire une famille. Puis seul le lecteur découvre un secret, et là tout par en cacahuètes. Finalement aucune morale , de la part de personne ! Alors on prend l’histoire comme elle vient. On ne juge plus.



J'ai beaucoup aimé la fin, avec une réflexion sur certaines histoires d'amitiés : on s'aime bien, on se dispute (ou pas), on se perd de vue et lorsqu'on se revoit par hasard c'est comme si on n'avait jamais rien vécu ensemble. Eh oui çà arrive plus qu'on ne le croit !



J'ai beaucoup aimé le graphisme, les couleurs, les lumières, les ambiances, le trait, tout sonne juste.



Une œuvre bien dans son époque, mettant en avant les travers de notre société de paraître au travers de trahison, de manipulation et de séduction.
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Une petite tentation

Calista est une jeune étudiante pleine de vie. Pour payer ses études, elle fait du baby-sitting chez Jean et Inès, les parents d'une petite Emma. Calista habite dans l'appart' de son frère, parti quelques semaines à l'étranger, et va héberger quelque temps sa meilleure copine, Anna. Celle-ci vient de se faire jeter dehors par Hugo, son petit ami depuis deux ans. En effet, Anna n'est pas une fille fidèle et elle s'est fait prendre en flagrant délit. En discutant un soir, Anna lance un défi à Calista : la première des deux qui parviendra à séduire Jean aura gagné le pari. Sauf qu'Anna est aussi extravertie, sûre d'elle et allumeuse que Calista est sur la réserve et n'ose pas. Vers quoi va les mener ce jeu dangereux ?

La couverture est très attrayante, lumineuse, avec une héroïne sexy et élégante. J'ai beaucoup aimé les illustrations, qui tirent un peu vers le graphisme manga, ainsi que les couleurs, modernes et éclatantes. Niveau scénario, on s'attache vite à Calista et à Anna ; à travers elles, il y a une réflexion sur le passage à l'âge adulte, les choix déterminants qu'on va devoir faire pour construire son avenir.
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Vie de merde, Tome 1 : Les premières fois

Une bd qui reprend les VDM sous format graphique.



Ça ne casse pas trois pattes à unbcanard mais c'est drôle et bien dessiné.



Cependant je ne peux m'empêcher de me demander si il vraiment indispensable de retrouver une femme nue dans plus de la moitié des situations..

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