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4.05/5 (sur 22 notes)

Nationalité : Arabie saoudite
Né(e) à : Ach-Charqiya , le 10/08/1974
Biographie :

Haifaa al-Mansour est une réalisatrice et scénariste saoudienne.

Elle est la première femme à être réalisatrice en Arabie saoudite.

Huitième d'une famille de douze enfants, son père est poète et consultant juridique. Elle a étudié la littérature comparée à l'Université américaine du Caire en Égypte où elle décroche une licence d'art en 1997.

Elle retourne en Arabie Saoudite et de 2000 à 2008, elle enseigne l'arabe et l'anglais au département communication d'une compagnie pétrolière. Elle réalise trois courts-métrages entre 2004 et 2005.

En 2005, munie d'une caméra DV, elle tourne discrètement avec sa sœur un documentaire, "Women Without Shadows" (Femmes sans ombre), qui est ensuite sélectionné au festival d'Abou Dabi.

Haifaa al-Mansour rencontre son mari, Brad Niemann, un diplomate américain, lors de la diffusion de son documentaire à l'ambassade américaine. Installée à Sydney, en Australie, où son mari est en poste, elle obtient un Master en direction cinématographique.

Haifaa al-Mansour réalise son premier long métrage "Wadjda", tourné en 2012 et sorti en 2013. Le tournage se déroulant dans les rues de Riyad, la réalisatrice s'est souvent dissimulée dans un van d'où elle a dirigé le tournage à l'aide d'un talkie-walkie, car il aurait été mal vu de voir une femme diriger une équipe composée d'hommes.

À travers l'histoire d'une petite fille qui rêve d'avoir une bicyclette, Haifaa Al-Mansour dévoile l'univers intime des Saoudiennes. Son film a été ovationné à la Mostra de Venise et à Dubaï.

"Wadjda" obtient le prix du public pour le meilleur film international au Festival du film de Los Angeles 2013 et le prix de meilleur premier film international au Festival international du film de Vancouver 2013.

Elle est également l'auteure de la novélisation de son film, intitulée "Wadjda et le vélo vert" (The Green Bicycle, 2015), bien accueilli par la critique.

En 2015, lors du 68e Festival de Cannes elle fait partie du jury "Un certain regard", sous la présidence d'Isabella Rossellini.

En 2017, elle est réalisatrice d'un biopic sur la romancière Mary Shelley, porté par un casting plus que talentueux dont Elle Fanning.

Elle a vécu pendant quelques années à Bahreïn avant de s'installer à Los Angeles avec son mari et leurs deux enfants.

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Quand elle arriva à son père, elle s'arrêta. Son nom était isolé au bout d'une branche, à l'écart. Tout autour, il y avait les noms de ses frères, prolongés à chaque fois par de nombreuses feuilles, les noms d’innombrables garçons qui continuaient sous eux en une cascade glorieuse.
Pendant un long moment, Wadjda regarda l'arbre généalogique. Puis elle fouilla dans son sac, prit un morceau de papier blanc et un petit bout de scotch. En grosses lettres noires, elle écrivit son nom et colla le papier sous celui de son père, pour que cette branche de l'arbre continue, elle aussi, à pousser.
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Wadjda enfila complètement abaya et voile. Debout au milieu de la pièce, entièrement couverte de noir, elle ressemblait à un fantôme, une créature de l'au-delà.
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Wadjda avait l'impression de passer sa vie à entendre parler de leur devoir d'être vertueuses et de combattre les lointains infidèles ou tous les non musulmans.
C'était le summum de ce que pouvait faire un croyant : mieux que le hajj, le pèlerinage sacré ; mieux que la zakat, l'aumône faite aux pauvres mieux même que libérer un esclave. C'était la méthode la plus sûre pour aller au paradis.
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Palestine. Ce mot la frappa comme un coup de poing dans le ventre. Depuis sa naissance, elle savait que c'était LA cause à laquelle on ne pouvait rien objecter, LA demande qu'on ne pouvait pas refuser. Invoquer la Palestine équivalait à utiliser un mot magique qui exigeait obéissance. Tous les musulmans saoudiens savaient qu'ils devaient soutenir cette cause sans se poser de questions.
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En Arabie Saoudite, si on n'avait pas la chance d'être né garçon, on avait besoin d'une autorisation parentale pour tout. Les filles étaient condamnées à passer une bonne partie de leur temps à chercher le moyen de contourner le système.
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Wadjda aimait sa maison. C'était un endroit sûr, le seul où sa mère et elle pouvaient être elles-mêmes, détendues et heureuses, à l'abri du monde extérieur.
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Une chose aussi simple que regarder autour de soi ne devrait pas nous paraître aussi dangereuse. Affronter le monde devrait être plus facile que ça.
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Même si l'école était un endroit parfois horrible, c'était le seul où les filles de son âge avaient quelque liberté.
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Depuis l'invention de l'école, existait-il une matière permettant de rester facilement éveillé ?
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"Le monde est si grand", pensa-t-elle. Et elle avait envie de tout voir.
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